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paroisse
21 mars 2016

Les rendez-vous de la Semaine Sainte


=> Célébration pénitentielle
Mardi 22 mars - 19h15 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre)
chemin de croix

=> Conférence spirituelle sur le thème de la Passion du Christ par Gwénola Rebours.
Mercredi 23 mars - 18h00 - Salle Paroissiale de Larmor-Plage (rue du Presbytère)

=> Célébration de la Cène du Seigneur
Jeudi 24 mars (jeudi Saint) - 19h15 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre). Célébration unique pour le doyenné Ploemeur - Larmor-Plage

=> Chemin de Croix
Vendredi 25 mars (vendredi Saint) - 15h00 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre) ou Eglise Notre Dame (Larmor-Plage)

=> Célébration de la Passion
Vendredi 25 mars (vendredi Saint) - 19h15 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre) ou Eglise Notre Dame (Larmor-Plage)

=> Permanence d'un prêtre pour le sacrement du pardon
Samedi 26 mars - de 10h00 à 12h00 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre) ou Eglise Notre Dame (Larmor-Plage)

=> Veillée Pascale
Samedi 26 mars // 19h00 - Chapelle Notre Dame de la Garde (Lomener) // 20h30 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre) // 20h30 Eglise Notre Dame (Larmor-Plage).

=> Messe du jour de Pâques
Dimanche 27 mars - 9h00 ou 11h00 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre) // 10h30 - Eglise Notre Dame (Larmor-Plage)

=> Conférence spirituelle sur le thème de la Résurrection par Gwénola Rebours.
Mardi 29 mars - 18h00 - Salle Paroissiale de Larmor-Plage (rue du Presbytère)

Iconographie : Chemin de croix, église Saint-Symphorien de Pfettisheim, Bas-Rhin, France. XIXème siècle. Détail de la quatrième station : Jésus et sa mère. Source : wikimédia commons.


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21 août 2016

Les rendez-vous du Mardi


Durant tout l'été, le doyenné de Ploemeur (les paroisses de Ploemeur et Larmor-Plage) vous propose un cycle de conférences :
bernard plisson

=> L’Eglise catholique au Maroc, par le père Bernard Plisson
Mardi 5 juillet - 20h30
salle paroissiale de Larmor-Plage (à proximité du Presbytère)

le linceul de turin

=> Le linceul de Turin,
par le Docteur François Giraud
Mardi 12 juillet - 20h30
salle paroissiale de Larmor-Plage (à proximité du Presbytère)

=> Le chant grégorien, découverte et initiation,
par le père Antoine Renoult

Mardi 19 juillet - 20h30
salle paroissiale de Larmor-Plage (à proximité du Presbytère)


=> Miracles et guérisons à Lourdes, témoignage de Richard Goudeaux
Mardi 2 août - 20h30 - salle paroissiale de Larmor-Plage (à proximité du Presbytère)

=> L’Assomption à travers l’art, par Gwenola Rebours
Mardi 9 août - 20h30 - salle paroissiale de Larmor-Plage (à proximité du Presbytère)

=> Le Dieu de la miséricorde dans la Bible, par Alain Marchadour
Mardi 16 août - 20h30 - chapelle Notre Dame de la Garde (Lomener)

=> « l’évangile selon saint rock »,sonnen
musique et témoignage du groupe chrétien SONENN
Mardi 23 août - 20h30 chapelle Notre Dame de la Garde (Lomener)

22 mars 2016

Messe Chrismale.

La messe chrismale réunit chaque année les prêtres, les diacres et les fidèles d’un diocèse autour de l’évêque. Elle a normalement lieu le matin du jeudi saint dans la cathédrale mais le missel romain donne la possibilité d’anticiper cette célébration à un autre jour de la semaine sainte. La messe chrismale peut aussi être célébrée dans les autres églises du diocèse pour faciliter la venue des fidèles. Cette célébration n'appartient pas, au sens strict, au Triduum Pascal.

messe_chrismale_2011_Photo_Michel_Mansuy_11_-2-3b63e

L’adjectif chrismale vient du grec khrisma qui signifie «onction, huile». En effet, c’est pendant la messe chrismale que l’évêque bénit l’huile des malades et celle des catéchumènes. Il consacre également le saint chrême. Les prêtres et les diacres renouvellent aussi leur engagement de service auprès de l’évêque lors de cette célébration.
Dans son «Traité des fêtes» Benoit XIV ( pape de 1740 à 1758 ) dit que la messe chrismale a été fixée au jeudi saint vers le septième siècle mais qu’elle aurait pu être fixée à n’importe quelle autre date.
D’après saint Thomas d’Aquin, cette cérémonie est prévue le jeudi saint pour deux raisons. D’une part, elle se déroule l’avant-veille du Samedi saint où le saint chrême est utilisé dans l’administration du sacrement du Baptême lors de la veillée pascale. Mais le Jeudi saint est avant tout le jour de l’institution de l’Eucharistie. C’est donc un jour adapté pour renouveler l’engagement sacerdotal, réponse à l’appel de Jésus-Christ «Faites ceci en mémoire de moi» et à la bénédiction des matières utilisées pour les sacrements qui se rapportent d’une certaine façon à celui de l’Eucharistie.

Chaque responsable de secteur pastoral doit aller tous les ans prendre les saintes huiles. Il peut aussi rapporter le reliquat de celles de l’année précédente. Les saintes huiles bénites lors de la messe chrismale seront utilisées durant les célébrations sacramentelles tout au long de l’année.

Il s’agit :
=> Du saint chrême fait d’huile d’olive mêlée de baumes aromatiques ou de parfum. L’évêque lui même effectue le mélange pendant la messe chrismale avant de consacrer l’huile parfumée. Autrefois, les évêques demandaient une contribution des prêtres pour cette confection : ils l’appelaient «denarii chrismales». L’onction avec le saint chrême est le symbole du don de l’Esprit saint. Elle est le signe principal du sacrement de la confirmation et un signe secondaire du baptême et de l’ordination.
«L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction» (Lc 4, 18).
«Rendons grâce à Dieu qui nous entraîne sans cesse dans son cortège triomphal dans le Christ, et qui répand par nous en tous lieux le parfum de sa connaissance. Car nous sommes pour Dieu la bonne odeur du Christ, pour ceux qui vont vers leur salut comme pour ceux qui vont vers leur perte ; pour les uns, c'est un parfum qui de la mort conduit vers la mort ; pour les autres, de la vie vers la vie.» (2 Co 2, 14-16).
Le saint chrême est utilisé aussi dans la consécration des évêques, celle du calice et de la patène (petit plat d’or ou d’argent qui sert à mettre l’hostie pendant la messe ), dans la dédicace des églises et des autels ainsi que dans la Bénédiction des cloches.

090407_061_MesseChrismale_Cathedrale_StEtienne_FrDxO_raw

=> De l’huile des catéchumènes faite d’huile d’olive pure. L’huile est signe d’abondance et de joie. Elle purifie (onction avant et après le bain ) et rend souple (onction des athlètes et des lutteurs ). Elle est signe de guérison, puisqu’elle adoucit les contusions et les plaies. Elle rend rayonnant de beauté, de santé et de force.
L’onction est faite dans les mains des catéchumènes. Elle a lieu pendant les étapes de préparation au baptême des adultes ou pendant la cérémonie elle même. Elle signifie purification, souplesse et fortification. Comme le lutteur s’enduit le corps d’huile pour que son adversaire ait le minimum de prise sur lui, l’onction des catéchumènes vise à ce que le pêché ait le minimum de prise sur eux.

=> De l’huile des malades faite aussi d’huile d’olive pure. Par l’onction, le malade est recommandé au Seigneur pour qu’il le soulage et le sauve.
«Si l'un de vous est malade, qu'il appelle ceux qui exercent dans l'Église la fonction d'Anciens : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d'huile au nom du Seigneur. Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s'il a commis des péchés, il recevra le pardon.» (Lettre de saint Jacques aux Chrétiens 5, 14-15).
L’onction est faite sur le front et les mains du malade. Elle est reçue lors d’une célébration communautaire ou dans l’intimité. Un malade peut recevoir plusieurs fois l’onction.

Pour le diocèse de Vannes, cette célébration s'est déroule le mardi 22 mars à 10h30.

Illustrations : messe chrismale - diocèse de St Etienne. Photo : Michel Mansuy.

11 décembre 2016

Messe en langue bretonne


À la chapelle Saint-Léonard, la prochaine messe tout en breton aura lieu le vendredi 16 décembre, à 18 h 30.
Un quart d'heure avant la messe, nous ferons une répétition des chants.

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E Sant Leonard an overenn da zont e brezhoneg penn-da-benn e vo lidet d'ar Gwener 16 a viz Kerzu da 6e30 noz.
Desket e vo ar c'hanaouennoù ur c'hard eur a-raok an overenn evit ar re n'anavezont ket anezho c'hoazh."

chapelle st léonard_max letofeu

Photo : Max Letofeu (c)

26 juillet 2016

Le Pape bouleversé par l'assassinat du père Jacques Hamel


Le Pape François « assure de sa proximité spirituelle et s’associe par la prière à la souffrance des familles, ainsi qu’à la douleur de lajacques-hamel-pretreparoisse et du diocèse de Rouen ». Dans un message adressé à Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, et signé par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, le Pape revient sur la prise d’otages dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray qui a eu lieu ce mardi 26 juillet 2016. Un prêtre à la retraite, le père Jacques Hamel, 84 ans, a été égorgé par deux hommes ayant agi au nom de l’organisation de l’État islamique qui a revendiqué, en milieu de journée cette attaque. François invoque ainsi Dieu « afin qu’il accueille l’abbé Jacques Hamel dans la paix de sa lumière et apporte réconfort à la personne blessée ».

« Le Saint-Père est particulièrement bouleversé par cet acte de violence qui s’est déroulé dans une église au cours d’une messe, action liturgique qui implore de Dieu sa paix pour le monde » précise le cardinal Parolin. Le Pape demande enfin « au Seigneur d’inspirer à tous des pensées de réconciliation et de fraternité dans cette nouvelle épreuve et de répandre sur chacun l’abondance de ses Bénédictions ».

Source : radio Vatican

Photo : rtl.fr

D'autres réactions :
Article n° 1

Article n° 2


Article n° 3

Article n° 4

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28 juillet 2016

Journée de Jeûne et de prière


Suite à la tuerie de Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet 2016, Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et Président de la Conférence des évêques de France, invite les catholiques à une journée de jeûne et de prière vendredi 29 juillet.

jacques hamel


"De Cracovie, où j’ai appris le drame impensable et horrible de Seine-Maritime, je veux transmettre à la famille du Père Hamel, à la paroisse de Saint-Etienne-du-Rouvray et à l’Archevêque de Rouen, l’assurance de ma grande proximité ainsi que ma prière et ma solidarité. Ce drame, survenu dans une église, bouscule et trouble l’ensemble des Français.

Je remercie tous ceux qui, dans leur diversité, ont exprimé leur amitié à la famille catholique.

Des sentiments divers nous habitent en ces instants. Nous savons bien pourtant que seule, la fraternité, chère à notre pays, est la voie qui conduit à une paix durable. Bâtissons-la ensemble.

J’invite tous les Catholiques de France à une journée de jeûne et de prière pour notre pays et pour la paix dans le monde ce vendredi 29 Juillet.

Ici, à Cracovie, avec tous les évêques français présents, j’invite les jeunes de nos diocèses et de nos mouvements, à vivre le Chemin de Croix avec le Pape François à cette intention. Nous suivrons le Christ dans sa victoire sur la haine, la vengeance et la mort.

Il est notre lumière et notre espérance."

Mgr Georges PONTIER
Archevêque de Marseille
Président de la Conférence des évêques de France

A Ploemeur, la messe du vendredi 29 juillet à 9h15 en la chapelle de Lomener sera célébrée à l'intention du Père Jacques Hamel. Nous prières se poursuivront lors de toutes les messes du week-end.

10 août 2016

L'Assomption à Ploemeur

Raffaello_Madonna
La fête de l'Assomption sera célébrée le 15 aout :

Eglise St Pierre (centre ville) : messes à 9h00 et 11h00
Chapelle Notre Dame de la Garde (Lomener) : messe à 19h00

La messe du dimanche 14 aout à 19h00 en la chapelle de Lomener n'est pas la messe anticipée du 15 aout.

Illustration : Raphaël "La Madonne".

19 juin 2016

Kénavo Ivan

ivan

Nommé curé doyen de Ploemeur en septembre 2013 et prêtre accompagnateur de la pastorale en langue bretonne, le père Ivan Brient était jusqu’à cette date professeur au grand séminaire de Rennes et prêtre sur le secteur de Malestroit. 

En janvier 2015, il devient également administrateur de la paroisse de Larmor-Plage du fait du départ précipité du père Lambert pour raison de santé. En septembre 2015, il est nommé recteur de cette paroisse.
En parallèle, il continue à dispenser quelques cours au grand séminaire de Rennes  et il est chargé de la formation des prêtres du diocèse.

Mgr Centène, évêque de Vannes, vient de le nommer archiprêtre du pays de Pontivy à compter de septembre prochain après seulement trois années passées sur le doyenné de Ploemeur tout en gardant sa mission concernant la langue bretonne.

« 2013/2014 fut l’année de découverte de la paroisse et ses nombreuses facettes, des chrétiens de Ploemeur et des habitants de cette belle commune. 2014/2015 fut l’année de lancement de multiples chantiers, certains compliqués. 2015/2016, les premiers bourgeons apparaissent. J’aurai bien aimé rester plus long pour profiter également des fruits de mon labeur » dit-il avec un pincement au cœur. « Mais je ne suis pas à mon compte, je suis au service de l’Eglise et j’ai fait vœux d’obéissance ».

Vendredi 17 juin dernier, à l’occasion de la messe en breton en la chapelle St Léonard, il annonçait humblement en fin de célébration que cela faisait 15 ans –jour pour jour- qu’il avait été ordonné prêtre.

Kénavo Ivan et bonne route dans tes nouvelles missions !

1 juillet 2016

Dimanche 3 juillet 2016 - 14ème dimanche du Temps Ordinaire

 

Dimanche 3 juillet 2016 - 14ème dimanche du Temps Ordinaire


1ère lecture : « Voici que je dirige vers elle la paix comme un fleuve » (Is 66, 10-14c)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Réjouissez-vous avec Jérusalem !
Exultez en elle, vous tous qui l’aimez !
Avec elle, soyez pleins d’allégresse,
vous tous qui la pleuriez !


    Alors, vous serez nourris de son lait,
rassasiés de ses consolations ;
alors, vous goûterez avec délices
à l’abondance de sa gloire.
    Car le Seigneur le déclare :
« Voici que je dirige vers elle
la paix comme un fleuve
et, comme un torrent qui déborde,
la gloire des nations. »
Vous serez nourris, portés sur la hanche ;
vous serez choyés sur ses genoux.
    Comme un enfant que sa mère console,
ainsi, je vous consolerai.
Oui, dans Jérusalem, vous serez consolés.
    Vous verrez, votre cœur sera dans l’allégresse ;
et vos os revivront comme l’herbe reverdit.
Le Seigneur fera connaître sa puissance à ses serviteurs.


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 65 (66), 1-3a, 4-5, 6-7a, 16.20

R/

Terre entière, acclame Dieu,
chante le Seigneur !

(cf. Ps 65, 1)

Acclamez Dieu, toute la terre ;
fêtez la gloire de son nom,
glorifiez-le en célébrant sa louange.
Dites à Dieu : « Que tes actions sont redoutables ! »

 

Toute la terre se prosterne devant toi,
elle chante pour toi, elle chante pour ton nom.
Venez et voyez les hauts faits de Dieu,
ses exploits redoutables pour les fils des hommes.

 

Il changea la mer en terre ferme :
ils passèrent le fleuve à pied sec.
De là, cette joie qu’il nous donne.
Il règne à jamais par sa puissance.

 

Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu :
je vous dirai ce qu’il a fait pour mon âme ;
Béni soit Dieu qui n’a pas écarté ma prière,
ni détourné de moi son amour !

2ème lecture : « Je porte dans mon corps les marques des souffrances de Jésus » (Ga 6, 14-18)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Galates

Frères,
    pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ
reste ma seule fierté.
Par elle, le monde est crucifié pour moi,
et moi pour le monde.
    Ce qui compte, ce n’est pas d’être circoncis ou incirconcis,
c’est d’être une création nouvelle.
    Pour tous ceux qui marchent selon cette règle de vie
et pour l’Israël de Dieu,
paix et miséricorde.
    Dès lors, que personne ne vienne me tourmenter,
car je porte dans mon corps
les marques des souffrances de Jésus.
    Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ
soit avec votre esprit. Amen.

 

 – Parole du Seigneur.

Evangile : « Votre paix ira reposer sur lui » (Lc 10, 1-12.17-20)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Que dans vos cœurs, règne la paix du Christ ;
    que la parole du Christ habite en vous
    dans toute sa richesse.
    Alléluia.
    (Col 3, 15a.16a)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
parmi les disciples,
    le Seigneur en désigna encore 72,
et il les envoya deux par deux, en avant de lui,
en toute ville et localité
où lui-même allait se rendre.
    Il leur dit :
« La moisson est abondante,
mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson
d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
    Allez ! Voici que je vous envoie
comme des agneaux au milieu des loups.
    Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales,
et ne saluez personne en chemin.
    Mais dans toute maison où vous entrerez,
dites d’abord :
‘Paix à cette maison.’
    S’il y a là un ami de la paix,
votre paix ira reposer sur lui ;
sinon, elle reviendra sur vous.
    Restez dans cette maison,
mangeant et buvant ce que l’on vous sert ;
car l’ouvrier mérite son salaire.
Ne passez pas de maison en maison.
    Dans toute ville où vous entrerez
et où vous serez accueillis,
mangez ce qui vous est présenté.
    Guérissez les malades qui s’y trouvent
et dites-leur :
‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ »
    Mais dans toute ville où vous entrerez
et où vous ne serez pas accueillis,
allez sur les places et dites :
    ‘Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds,
nous l’enlevons pour vous la laisser.
Toutefois, sachez-le :
le règne de Dieu s’est approché.’
    Je vous le déclare :
au dernier jour,
Sodome sera mieux traitée que cette ville. »


    Les 72 disciples revinrent tout joyeux,
en disant :
« Seigneur, même les démons
nous sont soumis en ton nom. »
    Jésus leur dit :
« Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair.
    Voici que je vous ai donné le pouvoir
d’écraser serpents et scorpions,
et sur toute la puissance de l’Ennemi :
absolument rien ne pourra vous nuire.
    Toutefois, ne vous réjouissez pas
parce que les esprits vous sont soumis ;
mais réjouissez-vous
parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »


    – Acclamons la Parole de Dieu.

 

OU LECTURE BREVE

Evangile : « Votre paix ira reposer sur lui » (Lc 10, 1-9)

    Acclamation :


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
parmi les disciples,
    le Seigneur en désigna encore 72,
et il les envoya deux par deux, en avant de lui,
en toute ville et localité
où lui-même allait se rendre.
    Il leur dit :
« La moisson est abondante,
mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson
d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
    Allez ! Voici que je vous envoie
comme des agneaux au milieu des loups.
    Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales,
et ne saluez personne en chemin.
    Mais dans toute maison où vous entrerez,
dites d’abord :
‘Paix à cette maison.’
    S’il y a là un ami de la paix,
votre paix ira reposer sur lui ;
sinon, elle reviendra sur vous.
    Restez dans cette maison,
mangeant et buvant ce que l’on vous sert ;
car l’ouvrier mérite son salaire.
Ne passez pas de maison en maison.
    Dans toute ville où vous entrerez
et où vous serez accueillis,
mangez ce qui vous est présenté.
    Guérissez les malades qui s’y trouvent
et dites-leur :
‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ »


    – Acclamons la Parole de Dieu.


Source : http://www.aelf.org/

1 novembre 2016

Qu'est ce que la Toussaint


Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.

Si un certain nombre d’entre eux ont été officiellement reconnus, à l’issue d’une procédure dite de « canonisation », et nous sont donnés en modèles, l’Eglise sait bien que beaucoup d’autres ont également vécu dans la fidélité à l’Evangile et au service de tous. C’est bien pourquoi, en ce jour de la Toussaint, les chrétiens célèbrent tous les saints, connus ou inconnus.
Cette fête est donc aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.

La sainteté n’est pas une voie réservée à une élite : elle concerne tous ceux et celles qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ. Le pape Jean-Paul II nous l’a fait comprendre en béatifiant et canonisant un grand nombre de personnes, parmi lesquelles des figures aussi différentes que le Père Maximilien Kolbe, Edith Stein, Padre Pio ou Mère Térésa…

La vie de ces saints constitue une véritable catéchèse, vivante et proche de nous. Elle nous montre l’actualité de la Bonne nouvelle et la présence agissante de l’Esprit Saint parmi les hommes. Témoins de l’amour de Dieu, ces hommes et ces femmes nous sont proches aussi par leur cheminement – ils ne sont pas devenus saints du jour au lendemain -, par leurs doutes, leurs questionnements… en un mot : leur humanité.
La Toussaint a été longtemps célébrée à proximité des fêtes de Pâques et de la Pentecôte. Ce lien avec ces deux grandes fêtes donne le sens originel de la fête de la Toussaint : goûter déjà à la joie de ceux qui ont mis le Christ au centre de leur vie et vivre dans l’espérance de la Résurrection.

Qu’est-ce que la sainteté ?

Le texte des Béatitudes, qui est l’Evangile lu au cours de la messe de la Toussaint, nous dit à sa manière, que la sainteté est accueil de la Parole de Dieu, fidélité et confiance en Lui, bonté, justice, amour, pardon et paix.

« Quand Jésus vit toute la foule qui le suivait, il gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent. Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les pauvres de coeur : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice: ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !
Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! » » (Matthieu 5, 1-12a)

Approfondir la thématique

Source : http://www.eglise.catholique.fr/

 

14 avril 2014

De la mort vers la vie


De la mort vers la Vie
Les tempêtes récentes nous ont montré des images de destruction : des bateaux abîmés ou en difficulté, des côtes érodées, des oiseaux morts. Et pourtant, le printemps arrive et « reprend le dessus ». Quand on regarde autour de nous, les événements semblent se succéder de manière cyclique : après la vie vient la mort, puis d’une mort surgit une nouvelle vie qui, à son tour, va vers la mort… La nature suit cette règle.
Et pourtant, ce  n’est jamais comme avant : les hivers et les printemps ne se ressemblent pas ;  la côte de demain ne ressemblera pas à la côte d’hier. Si on prend du recul, on s’aperçoit qu’il existe un mouvement plus grand, plus lent, mais irréversible.
Ce mouvement, c’est l’Histoire. On peut l’interpréter avec des yeux négatifs : « le monde va à sa destruction » ; ou avec des yeux positifs : «c’est la Vie qui va gagner au final ». Comment savoir ?
L’ambiance actuelle nous force à avoir un regard plutôt négatif sur l’évolution du monde. Et pourtant, malgré cela, les chrétiens sont invités à prendre encore un peu plus de recul : le recul de la foi. Au delà des apparences, nous croyons qu’il existe un mouvement plus grand que celui de l’alternance des saisons, plus grand que celui de l’évolution du monde. Ce mouvement, c’est le mouvement de Dieu : un mouvement qui va du néant vers la Vie. Et pas n’importe quelle vie : la vie éternelle.
Ce mouvement optimiste –naïf pour certains – nous le célébrons en passant du temps du Carême au temps de Pâques. Pâques célèbre un événement : la Résurrection de Jésus. Mais à travers cet événement, Pâques célèbre un mouvement : le mouvement qui va de la mort à la Vie.
Nous sommes tous invités à entrer dans ce mouvement. Dès aujourd’hui, nous pouvons vivre de l’énergie du Christ Ressuscité. Au quotidien, cela peut nous rendre un peu plus optimistes, un peu plus confiants, un peu plus heureux. Joyeuses fêtes de Pâques !

Père Ivan Brient


Ag ar marv d'ar Vuhez
E-pad ar gouañv paseet eh eus bet ur yoc’h taoloù gwall-amzer ha digarez zo bet da ziskouez deomp skeudennoù traoù distrujet : bagoù damfondet pe en arvar, aodoù krignet get ar mor, laboused marv. Neoazh emañ an nevez-hañv é tonet, é kemer nerzh en dro. Taolomp ur sell tro-àr-dro deomp : gwelet a reomp an traoù é tonet an eil àrlerc’h egile, en degouezhioù éc'h erru d'o c'houlz a vlez da vlez degaset mad int get rod an amzer é treiñ  : àrlerc’h ar vuhez e ta ar marv ;  ag ar marv e tiwan ur vuhez nevez tonket, hi ivez, da vonet davet ar marv en-dro…  Setu aze lezenn an Natur.
An traoù neoazh ne vezont ket james tre evel  araok : an holl goañvoù ne vezont ket hañval-tre an eil doc'h egile, nag  an nevez-amzerioù kennebeut ; aod ar blezioù da zonet ne vo ket hañval doc’h aod ar blezioù tremenet. Pa soñjer ervat e weler a-benn eh eus er bed ul lusk brasoc’h, difonnoc’h hag a ya dalbezh àr-raok, hep james donet a-dreñv.
An Istoer eo al lusk-se. Ur degemer negativel a c'heller ober dezhañ : “Emañ ar bed é vonet da goll” ; unan pozitivel a zo dezhañ  ivez : “Ar vuhez eo a vo trec'h a-benn ar fin”. Pe tu kemer ?
En deiz a hiriv  e vezer kentoc'h douget da negenniñ doc'h al lusk-se, da zegemer ar pezh a zegouezh er bed get ur spered negativel. Koulskoude en em gav galvet ar gristenion da sellet doc’h ar bed get daoulagad ar feiz :  bout a zo ul lusk brasoc’h ‘eit lusk ar bed, brasoc’h mem ‘eit lusk an Istoer. Hag al lusk-se a zo lusk Doue e-unan : ul lusk é tonet a netra hag a gas d'ar  vuhez. Ha nepas davet ne vern pesort buhez : betek ar vuhez peurbadus eo e kas.
Al lusk optimist-se – graet evit speredoù simpl ha hegredig, hervez lod - a lidomp pa gerzhomp dre  hent ar C'hoaraiz betek Pask. Un darvoud ag an Istoer a vez lidet da Bask a dra-sur : Adsav Jezus a varv da vev. Met dre an darvoud-se e vez lidet ivez al lusk é vonet ag ar marv d'ar vuhez.
Galvet omp ni holl da vonet get al lusk-se. Adalek hiriv e c’hellomp beviñ get nerzh, get begon ar C’hrist adsavet a varv da vev. Pozitiveloc'h e sellimp neuze doc'h hor pemdez, muioc'h a fiziañs hor bo, eurusoc'h e vimp a spered hag a galon. Pask laouenn deoc’h !

4 novembre 2009

Projet diocésain : c'est parti !

Le jour de la fête diocésaine "communion pour la mission", le 31 mai 2009 à Sainte Anne d'Auray, Mgr Centène, évêque de Vannes a donné les orientations diocésaines, choisies au terme d'une année de réflexion des communautés chrétiennes du diocèse, dans une lettre pastorale.

Nous vous invitons donc à venir découvrir ces orientations qui engagent l'avenir de nos communautés locales au cours de rencontres :

A Ploemeur : le vendredi 13 novembre - salle Ninnoch - de 14h30 à 16h00 ou de 20h30 à 22h00.A Larmor-Plage : le mardi 17 novembre - salle paroissiale - de 14h30 à 16h00 ou de 20h30 à 22h00.

Les rencontres s'articulent autour de 3 axes :
- présentation de la lettre sous forme de diaporama
- remarques et questions
- comment nous mettre en marche ?

Pour tous renseignements, vous pouvez contacter le presbytère de Ploemeur - 02 97 86 32 62 ou le presbytère de Larmor-Plage - 02 97 65 51 81

12 octobre 2009

2009 - 2010 : une année de germination

Le 31 mai dernier, Monseigneur Centène donnait au diocèse des orientations pour les 6 années à venir, à l’occasion d’une fête diocésaine exceptionnelle qui a rassemblé 20000 personnes à Sainte Anne d’Auray.

Aujourd’hui, au moment de la rentrée pastorale 2009, c’est tout le diocèse qui se met en marche pour vivre les orientations, à tous les niveaux : paroisses, doyennés, pays, services diocésains, mouvements, communautés, groupes, … c’est pour aider à  cela que de nombreux acteurs pastoraux se sont retrouvés le 12 septembre 2009 autour de l’évêque pour une rencontre diocésaine de rentrée.

Tous les catholiques, tous les baptisés, sont concernés.

Liens vers les différents documents.

25 mars 2016

Résurrection du Seigneur - Solennité du Seigneur

Résurrection du Seigneur -  Solennité du Seigneur


VEILLEE PASCALE

1ère lecture : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait : cela était très bon » (Gn 1, 1 – 2, 2)

Lecture du livre de la Genèse

Au commencement,
Dieu créa le ciel et la terre.
    La terre était informe et vide,
les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme
et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.


    Dieu dit :
« Que la lumière soit. »
Et la lumière fut.
    Dieu vit que la lumière était bonne,
et Dieu sépara la lumière des ténèbres.
    Dieu appela la lumière « jour »,
il appela les ténèbres « nuit ».
Il y eut un soir, il y eut un matin :
premier jour.


    Et Dieu dit :
« Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux,
et qu’il sépare les eaux. »
    Dieu fit le firmament,
il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament
et les eaux qui sont au-dessus.
Et ce fut ainsi.
    Dieu appela le firmament « ciel ».
Il y eut un soir, il y eut un matin :
deuxième jour.


    Et Dieu dit :
« Les eaux qui sont au-dessous du ciel,
qu’elles se rassemblent en un seul lieu,
et que paraisse la terre ferme. »
Et ce fut ainsi.
    Dieu appela la terre ferme « terre »,
et il appela la masse des eaux « mer ».
Et Dieu vit que cela était bon.


    Dieu dit :
« Que la terre produise l’herbe,
la plante qui porte sa semence,
et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne,
selon son espèce,
le fruit qui porte sa semence. »
Et ce fut ainsi.
    La terre produisit l’herbe,
la plante qui porte sa semence, selon son espèce,
et l’arbre qui donne, selon son espèce,
le fruit qui porte sa semence.
Et Dieu vit que cela était bon.
    Il y eut un soir, il y eut un matin :
troisième jour.


    Et Dieu dit :
« Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel,
pour séparer le jour de la nuit ;
qu’ils servent de signes
pour marquer les fêtes, les jours et les années ;
    et qu’ils soient, au firmament du ciel,
des luminaires pour éclairer la terre. »
Et ce fut ainsi.
    Dieu fit les deux grands luminaires :
le plus grand pour commander au jour,
le plus petit pour commander à la nuit ;
il fit aussi les étoiles.
    Dieu les plaça au firmament du ciel
pour éclairer la terre,
    pour commander au jour et à la nuit,
pour séparer la lumière des ténèbres.
Et Dieu vit que cela était bon.
    Il y eut un soir, il y eut un matin :
quatrième jour.


    Et Dieu dit :
« Que les eaux foisonnent
d’une profusion d’êtres vivants,
et que les oiseaux volent au-dessus de la terre,
sous le firmament du ciel. »
    Dieu créa, selon leur espèce,
les grands monstres marins,
tous les êtres vivants qui vont et viennent
et foisonnent dans les eaux,
et aussi, selon leur espèce,
tous les oiseaux qui volent.
Et Dieu vit que cela était bon.
    Dieu les bénit par ces paroles :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez les mers,
que les oiseaux se multiplient sur la terre. »
    Il y eut un soir, il y eut un matin :
cinquième jour.


    Et Dieu dit :
« Que la terre produise des êtres vivants
selon leur espèce,
bestiaux, bestioles et bêtes sauvages
selon leur espèce. »
Et ce fut ainsi.
    Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce,
les bestiaux selon leur espèce,
et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce.
Et Dieu vit que cela était bon.


    Dieu dit :
« Faisons l’homme à notre image,
selon notre ressemblance.
Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages,
et de toutes les bestioles
qui vont et viennent sur la terre. »
    Dieu créa l’homme à son image,
à l’image de Dieu il le créa,
il les créa homme et femme.
    Dieu les bénit et leur dit :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez la terre et soumettez-la.
Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »
    Dieu dit encore :
« Je vous donne toute plante qui porte sa semence
sur toute la surface de la terre,
et tout arbre dont le fruit porte sa semence :
telle sera votre nourriture.
    À tous les animaux de la terre,
à tous les oiseaux du ciel,
à tout ce qui va et vient sur la terre
et qui a souffle de vie,
je donne comme nourriture toute herbe verte. »
Et ce fut ainsi.
    Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ;
et voici : cela était très bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin :
sixième jour.


     Ainsi furent achevés le ciel et la terre,
et tout leur déploiement.
    Le septième jour,
Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite.
Il se reposa, le septième jour,
de toute l’œuvre qu’il avait faite.


    – Parole du Seigneur.

 

OU LECTURE BREVE

1ère lecture : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait : cela était très bon » (Gn 1, 1.26-31a)

Lecture du livre de la Genèse

    Au commencement,
Dieu créa le ciel et la terre.


    Dieu dit :
« Faisons l’homme à notre image,
selon notre ressemblance.
Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages,
et de toutes les bestioles
qui vont et viennent sur la terre. »
    Dieu créa l’homme à son image,
à l’image de Dieu il le créa,
il les créa homme et femme.
    Dieu les bénit et leur dit :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez la terre et soumettez-la.
Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »
    Dieu dit encore :
« Je vous donne toute plante qui porte sa semence
sur toute la surface de la terre,
et tout arbre dont le fruit porte sa semence :
telle sera votre nourriture.
    À tous les animaux de la terre,
à tous les oiseaux du ciel,
à tout ce qui va et vient sur la terre
et qui a souffle de vie,
je donne comme nourriture toute herbe verte. »
Et ce fut ainsi.
    Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ;
et voici : cela était très bon.

Il y eut un soir, il y eut un matin :
sixième jour.

    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 103 (104), 1-2a, 5-6, 10.12, 13-14ab, 24.35c

R/

Ô Seigneur, envoie ton Esprit
qui renouvelle la face de la terre !

(cf. Ps 103, 30)

Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !

 

Tu as donné son assise à la terre :
qu’elle reste inébranlable au cours des temps.
Tu l’as vêtue de l’abîme des mers :
les eaux couvraient même les montagnes.

 

Dans les ravins tu fais jaillir des sources
et l’eau chemine aux creux des montagnes ;
les oiseaux séjournent près d’elle :
dans le feuillage on entend leurs cris.

 

De tes demeures tu abreuves les montagnes,
et la terre se rassasie du fruit de tes œuvres ;
tu fais pousser les prairies pour les troupeaux,
et les champs pour l’homme qui travaille.

 

Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur !
Tout cela, ta sagesse l’a fait ;
la terre s’emplit de tes biens.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !

 

OU BIEN

Psaume : Ps 32 (33), 4-5, 6-7, 12-13, 20.22

R/

Toute la terre, Seigneur,
est remplie de ton amour.

(cf. Ps 32, 5b)

Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu’il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la terre est remplie de son amour.

 

Le Seigneur a fait les cieux par sa parole,
l’univers, par le souffle de sa bouche.
Il amasse, il retient l’eau des mers ;
les océans, il les garde en réserve.

 

Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu’il s’est choisie pour domaine !
Du haut des cieux, le Seigneur regarde :
il voit la race des hommes.

 

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !

2ème lecture : Sacrifice et délivrance d’Isaac, le fils bien-aimé (Gn 22, 1-18)

Lecture du livre de la Genèse

    En ces jours-là,
            Dieu mit Abraham à l’épreuve.
Il lui dit :
« Abraham ! »
Celui-ci répondit :
« Me voici ! »
    Dieu dit :
« Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac,
va au pays de Moriah,
et là tu l’offriras en holocauste
sur la montagne que je t’indiquerai. »


    Abraham se leva de bon matin,
sella son âne,
et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac.
Il fendit le bois pour l’holocauste,
et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
    Le troisième jour, Abraham, levant les yeux,
vit l’endroit de loin.
    Abraham dit à ses serviteurs :
« Restez ici avec l’âne.
Moi et le garçon, nous irons jusque là-bas pour adorer,
puis nous reviendrons vers vous. »


    Abraham prit le bois pour l’holocauste
et le chargea sur son fils Isaac ;
il prit le feu et le couteau,
et tous deux s’en allèrent ensemble.
    Isaac dit à son père Abraham :
« Mon père !
– Eh bien, mon fils ? »
Isaac reprit :
« Voilà le feu et le bois,
mais où est l’agneau pour l’holocauste ? »
    Abraham répondit :
« Dieu saura bien trouver
l’agneau pour l’holocauste, mon fils. »
Et ils s’en allaient tous les deux ensemble.


    Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué.
Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois,
puis il lia son fils Isaac
et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
    Abraham étendit la main
et saisit le couteau pour immoler son fils.
    Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit :
« Abraham ! Abraham ! »
Il répondit :
« Me voici ! »
    L’ange lui dit :
« Ne porte pas la main sur le garçon !
Ne lui fais aucun mal !
Je sais maintenant que tu crains Dieu :
tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
    Abraham leva les yeux et vit un bélier
retenu par les cornes dans un buisson.
Il alla prendre le bélier
et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
    Abraham donna à ce lieu le nom de « Le-Seigneur-voit ».
On l’appelle aujourd’hui : « Sur-le-mont-le-Seigneur-est-vu. »


    Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham.
    Il déclara :
« Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur :
parce que tu as fait cela,
parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique,
    je te comblerai de bénédictions,
je rendrai ta descendance aussi nombreuse
que les étoiles du ciel
et que le sable au bord de la mer,
et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis.
    Puisque tu as écouté ma voix,
toutes les nations de la terre
s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction
par le nom de ta descendance. »


    – Parole du Seigneur.

 

OU LECTURE BREVE

2ème lecture : Sacrifice et délivrance d’Isaac, le fils bien-aimé (Gn 22, 1-2.9a.10-13.15-18)

Lecture du livre de la Genèse

En ces jours-là,
    Dieu mit Abraham à l’épreuve.
Il lui dit :
« Abraham ! »
Celui-ci répondit :
« Me voici ! »
    Dieu dit :
« Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac,
va au pays de Moriah,
et là tu l’offriras en holocauste
sur la montagne que je t’indiquerai. »


    Quand ils furent arrivés à l’endroit que Dieu avait indiqué,
    Abraham étendit la main
et saisit le couteau pour immoler son fils.
    Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit :
« Abraham ! Abraham ! »
Il répondit :
« Me voici ! »
    L’ange lui dit :
« Ne porte pas la main sur le garçon !
Ne lui fais aucun mal !
Je sais maintenant que tu crains Dieu :
tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
    Abraham leva les yeux et vit un bélier
retenu par les cornes dans un buisson.
Il alla prendre le bélier
et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
    Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham.
    Il déclara :
« Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur :
parce que tu as fait cela,
parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique,
    je te comblerai de bénédictions,
je rendrai ta descendance aussi nombreuse
que les étoiles du ciel
et que le sable au bord de la mer,
et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis.
    Puisque tu as écouté ma voix,
toutes les nations de la terre
s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction
par le nom de ta descendance. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 15 (16), 5.8, 9-10, 11

R/

Garde-moi, mon Dieu :
j’ai fait de toi mon refuge.

(Ps 15, 1)

Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.

 

Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m’abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.

 

Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !

3ème lecture : « Les fils d’Israël avaient marché à pied sec au milieu de la mer » (Ex 14, 15 – 15, 1a)

Lecture du livre de l’Exode

    En ces jours-là,
    le Seigneur dit à Moïse :
« Pourquoi crier vers moi ?
Ordonne aux fils d’Israël de se mettre en route !
    Toi, lève ton bâton, étends le bras sur la mer,
fends-la en deux,
et que les fils d’Israël entrent au milieu de la mer à pied sec.
    Et moi, je ferai en sorte que les Égyptiens s’obstinent :
ils y entreront derrière eux ;
je me glorifierai aux dépens de Pharaon et de toute son armée,
de ses chars et de ses guerriers.
    Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur,
quand je me serai glorifié aux dépens de Pharaon,
de ses chars et de ses guerriers. »
    L’ange de Dieu, qui marchait en avant d’Israël,
se déplaça et marcha à l’arrière.
La colonne de nuée se déplaça depuis l’avant-garde
et vint se tenir à l’arrière,
    entre le camp des Égyptiens et le camp d’Israël.
Cette nuée était à la fois ténèbres et lumière dans la nuit,
si bien que, de toute la nuit, ils ne purent se rencontrer.
Moïse étendit le bras sur la mer.
Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d’est ;
il mit la mer à sec,
et les eaux se fendirent.
    Les fils d’Israël entrèrent au milieu de la mer à pied sec,
les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.
    Les Égyptiens les poursuivirent ;
tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses guerriers
entrèrent derrière eux jusqu’au milieu de la mer.


    Aux dernières heures de la nuit,
le Seigneur observa, depuis la colonne de feu et de nuée,
l’armée des Égyptiens,
et il la frappa de panique.
    Il faussa les roues de leurs chars,
et ils eurent beaucoup de peine à les conduire.
Les Égyptiens s’écrièrent :
« Fuyons devant Israël,
car c’est le Seigneur
qui combat pour eux contre nous ! »
    Le Seigneur dit à Moïse :
« Étends le bras sur la mer :
que les eaux reviennent sur les Égyptiens,
leurs chars et leurs guerriers ! »
    Moïse étendit le bras sur la mer.
Au point du jour, la mer reprit sa place ;
dans leur fuite, les Égyptiens s’y heurtèrent,
et le Seigneur les précipita au milieu de la mer.
    Les eaux refluèrent et recouvrirent les chars et les guerriers,
toute l’armée de Pharaon
qui était entrée dans la mer à la poursuite d’Israël.
Il n’en resta pas un seul.
    Mais les fils d’Israël
avaient marché à pied sec au milieu de la mer,
les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.
    Ce jour-là,
le Seigneur sauva Israël de la main de l’Égypte,
et Israël vit les Égyptiens morts sur le bord de la mer.
    Israël vit avec quelle main puissante
le Seigneur avait agi contre l’Égypte.
Le peuple craignit le Seigneur,
il mit sa foi dans le Seigneur
et dans son serviteur Moïse.
Alors Moïse et les fils d’Israël
chantèrent ce cantique au Seigneur :

Cantique : Ex 15, 1b, 2, 3-4, 5-6, 17-18

R/

Chantons pour le Seigneur !
éclatante est sa gloire !

(cf. Ex 15, 1b)

Je chanterai pour le Seigneur !
Éclatante est sa gloire :
il a jeté dans la mer
cheval et cavalier.

 

Ma force et mon chant, c’est le Seigneur :
il est pour moi le salut.
Il est mon Dieu, je le célèbre ;
j’exalte le Dieu de mon père.

 

Le Seigneur est le guerrier des combats ;
son nom est « Le Seigneur ».
Les chars du Pharaon et ses armées, il les lance dans la mer.
L’élite de leurs chefs a sombré dans la mer Rouge.

 

L’abîme les recouvre :
ils descendent, comme la pierre, au fond des eaux.
Ta droite, Seigneur, magnifique en sa force,
ta droite, Seigneur, écrase l’ennemi.

 

Tu les amènes, tu les plantes sur la montagne, ton héritage,
le lieu que tu as fait, Seigneur, pour l’habiter,
le sanctuaire, Seigneur, fondé par tes mains.
Le Seigneur régnera pour les siècles des siècles.

4ème lecture : Dans sa miséricorde éternelle, le Seigneur, ton rédempteur a pitié de toi (Is 54, 5-14)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Parole du Seigneur adressée à Jérusalem :
    Ton époux, c’est Celui qui t’a faite,
son nom est « Le Seigneur de l’univers ».
Ton rédempteur, c’est le Saint d’Israël,
il s’appelle « Dieu de toute la terre ».
    Oui, comme une femme abandonnée, accablée,
le Seigneur te rappelle.
Est-ce que l’on rejette la femme de sa jeunesse ?
– dit ton Dieu.
    Un court instant, je t’avais abandonnée,
mais dans ma grande tendresse, je te ramènerai.
    Quand ma colère a débordé,
un instant, je t’avais caché ma face.
Mais dans mon éternelle fidélité,
je te montre ma tendresse,
– dit le Seigneur, ton rédempteur.
    Je ferai comme au temps de Noé,
quand j’ai juré que les eaux
ne submergeraient plus la terre :
de même, je jure de ne plus m’irriter contre toi,
et de ne plus te menacer.
    Même si les montagnes s’écartaient,
si les collines s’ébranlaient,
ma fidélité ne s’écarterait pas de toi,
mon alliance de paix ne serait pas ébranlée,
– dit le Seigneur, qui te montre sa tendresse.
    Jérusalem, malheureuse,
battue par la tempête, inconsolée,
voici que  je vais sertir tes pierres
et poser tes fondations sur des saphirs.
    Je ferai tes créneaux avec des rubis,
tes portes en cristal de roche,
et toute ton enceinte avec des pierres précieuses.
    Tes fils seront tous disciples du Seigneur,
et grande sera leur paix.
    Tu seras établie sur la justice :
loin de toi l’oppression,
tu n’auras plus à craindre ;
loin de toi la terreur,
elle ne t’approchera plus.


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 29 (30), 3-4, 5-6ab, 6cd.12, 13

R/

Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé.

(Ps 29, 2a)

Quand j’ai crié vers toi, Seigneur,
mon Dieu, tu m’as guéri ;
Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.

 

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu’un instant,
sa bonté, toute la vie.

 

Avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie !
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie !

 

Que mon cœur ne se taise pas,
qu’il soit en fête pour toi ;
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !

5ème lecture : « Venez à moi, et vous vivrez ; je m’engagerai envers vous par une alliance éternelle » (Is 55, 1-11)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Ainsi parle le Seigneur :
    Vous tous qui avez soif,
venez, voici de l’eau !
Même si vous n’avez pas d’argent,
venez acheter et consommer,
venez acheter du vin et du lait
sans argent, sans rien payer.
    Pourquoi dépenser votre argent pour ce qui ne nourrit pas,
vous fatiguer pour ce qui ne rassasie pas ?
Écoutez-moi bien, et vous mangerez de bonnes choses,
vous vous régalerez de viandes savoureuses !
    Prêtez l’oreille ! Venez à moi !
Écoutez, et vous vivrez.
Je m’engagerai envers vous par une alliance éternelle :
ce sont les bienfaits garantis à David.
    Lui, j’en ai fait un témoin pour les peuples,
pour les peuples, un guide et un chef.
    Toi, tu appelleras une nation inconnue de toi ;
une nation qui ne te connaît pas accourra vers toi,
à cause du Seigneur ton Dieu,
à cause du Saint d’Israël, car il fait ta splendeur.


    Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver ;
invoquez-le tant qu’il est proche.
    Que le méchant abandonne son chemin,
et l’homme perfide, ses pensées !
Qu’il revienne vers le Seigneur
qui lui montrera sa miséricorde,
vers notre Dieu
qui est riche en pardon.
    Car mes pensées ne sont pas vos pensées,
et vos chemins ne sont pas mes chemins,
– oracle du Seigneur.
    Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre,
autant mes chemins sont élevés au-dessus de vos chemins,
et mes pensées, au-dessus de vos pensées.


    La pluie et la neige qui descendent des cieux
n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre,
sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer,
donnant la semence au semeur
et le pain à celui qui doit manger ;
    ainsi ma parole, qui sort de ma bouche,
ne me reviendra pas sans résultat,
sans avoir fait ce qui me plaît,
sans avoir accompli sa mission.


    – Parole du Seigneur.

Cantique : Is 12, 2, 4bcd, 5-6

R/

Exultant de joie, vous puiserez les eaux
aux sources du salut !

(Is 12, 3)

Voici le Dieu qui me sauve :
j’ai confiance, je n’ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.

 

Rendez grâce au Seigneur,
proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits !
Redites-le : « Sublime est son nom ! »

 

Jouez pour le Seigneur, il montre sa magnificence,
et toute la terre le sait.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël !

6ème lecture : Marche vers la splendeur du Seigneur (Ba 3, 9-15.32 – 4, 4)

Lecture du livre du prophète Baruc

Écoute, Israël, les commandements de vie,
prête l’oreille pour acquérir la connaissance.
    Pourquoi donc, Israël,
pourquoi es-tu exilé chez tes ennemis,
vieillissant sur une terre étrangère,
    souillé par le contact des cadavres,
inscrit parmi les habitants du séjour des morts ?
    – Parce que tu as abandonné la Source de la Sagesse !
    Si tu avais suivi les chemins de Dieu,
tu vivrais dans la paix pour toujours.
    Apprends où se trouvent
et la connaissance, et la force, et l’intelligence ;
pour savoir en même temps où se trouvent
de longues années de vie,
la lumière des yeux et la paix.


    Mais qui donc a découvert la demeure de la Sagesse,
qui a pénétré jusqu’à ses trésors ?
    Celui qui sait tout en connaît le chemin,
il l’a découvert par son intelligence.
Il a pour toujours aménagé la terre,
et l’a peuplée de troupeaux.
    Il lance la lumière, et elle prend sa course ;
il la rappelle, et elle obéit en tremblant.
    Les étoiles brillent, joyeuses, à leur poste de veille ;
    il les appelle, et elles répondent : « Nous voici ! »
Elles brillent avec joie pour celui qui les a faites.
    C’est lui qui est notre Dieu :
aucun autre ne lui est comparable.
    Il a découvert les chemins du savoir,
et il les a confiés à Jacob, son serviteur,
à Israël, son bien-aimé.


    Ainsi, la Sagesse est apparue sur la terre,
elle a vécu parmi les hommes.
    Elle est le livre des préceptes de Dieu,
la Loi qui demeure éternellement :
tous ceux qui l’observent vivront,
ceux qui l’abandonnent mourront.
    Reviens, Jacob, saisis-la de nouveau ;
à sa lumière, marche vers la splendeur :
    ne laisse pas ta gloire à un autre,
tes privilèges à un peuple étranger.
    Heureux sommes-nous, Israël !
Car ce qui plaît à Dieu, nous le connaissons.


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 18B (19), 8, 9, 10, 11

R/

Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle.

(Jn 6, 68c)

La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

 

Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.

 

La crainte qu’il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :

 

plus désirables que l’or,
qu’une masse d’or fin,
plus savoureuses que le miel
qui coule des rayons.

7ème lecture : « Je répandrai sur vous une eau pure et je vous donnerai un cœur nouveau » (Ez 36, 16-17a.18-28)

Lecture du livre du prophète Ézékiel

La parole du Seigneur me fut adressée :
« Fils d’homme,
lorsque les gens d’Israël habitaient leur pays,
ils le rendaient impur par leur conduite et leurs actes.
    Alors j’ai déversé sur eux ma fureur,
à cause du sang qu’ils avaient versé dans le pays,
à cause des idoles immondes qui l’avaient rendu impur.
    Je les ai dispersés parmi les nations,
ils ont été disséminés dans les pays étrangers.
Selon leur conduite et leurs actes, je les ai jugés.
    Dans les nations où ils sont allés,
ils ont profané mon saint nom,
car on disait :
‘C’est le peuple du Seigneur,
et ils sont sortis de son pays !’
    Mais j’ai voulu épargner mon saint nom,
que les gens d’Israël avaient profané
dans les nations où ils sont allés.
    Eh bien ! tu diras à la maison d’Israël :
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Ce n’est pas pour vous que je vais agir,
maison d’Israël,
mais c’est pour mon saint nom que vous avez profané
dans les nations où vous êtes allés.
    Je sanctifierai mon grand nom,
profané parmi les nations,
mon nom que vous avez profané au milieu d’elles.
Alors les nations sauront que Je suis le Seigneur
– oracle du Seigneur Dieu –
quand par vous je manifesterai ma sainteté à leurs yeux.
    Je vous prendrai du milieu des nations,
je vous rassemblerai de tous les pays,
je vous conduirai dans votre terre.
    Je répandrai sur vous une eau pure,
et vous serez purifiés ;
de toutes vos souillures, de toutes vos idoles,
je vous purifierai.
    Je vous donnerai un cœur nouveau,
je mettrai en vous un esprit nouveau.
J’ôterai de votre chair le cœur de pierre,
je vous donnerai un cœur de chair.
    Je mettrai en vous mon esprit,
je ferai que vous marchiez selon mes lois,
que vous gardiez mes préceptes
et leur soyez fidèles.
    Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères :
vous, vous serez mon peuple,
et moi, je serai votre Dieu. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 41 (42), 3, 5efgh ; 42 (43), 3, 4

R/

Comme un cerf altéré cherche l’eau vive,
ainsi mon âme te cherche, toi, mon Dieu.

(Ps 41, 2)

Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m’avancer,
paraître face à Dieu ?

 

Je conduisais vers la maison de mon Dieu
la multitude en fête,
parmi les cris de joie
et les actions de grâce.

 

Envoie ta lumière et ta vérité :
qu’elles guident mes pas
et me conduisent à ta montagne sainte,
jusqu’en ta demeure.

 

J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu,
vers Dieu qui est toute ma joie ;
je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu.

 

OU BIEN

Psaume : Ps 50 (51), 12-13, 14-15, 18-19

R/

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu.

(Ps 50, 12)

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.

 

Rends-moi la joie d’être sauvé ;
que l’esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ;
vers toi, reviendront les égarés.

 

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas,
tu n’acceptes pas d’holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Epître : « Ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus » (Rm 6, 3b-11)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains

Frères,
    nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus,
c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême.
    Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort,
nous avons été mis au tombeau avec lui,
c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi,
comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père,
est ressuscité d’entre les morts.
    Car, si nous avons été unis à lui
par une mort qui ressemble à la sienne,
nous le serons aussi
par une résurrection qui ressemblera à la sienne.
    Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous
a été fixé à la croix avec lui
pour que le corps du péché soit réduit à rien,
et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
    Car celui qui est mort est affranchi du péché.


    Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ,
nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
    Nous le savons en effet :
ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ;
la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
    Car lui qui est mort,
c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ;
lui qui est vivant,
c'est pour Dieu qu'il est vivant.
    De même, vous aussi,
pensez que vous êtes morts au péché,
mais vivants pour Dieu en Jésus Christ.



Psaume : Ps 117 (118), 1.2, 16-17, 22-23

R/

Alléluia, alléluia, alléluia !


Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !

 

Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai,
pour annoncer les actions du Seigneur.

 

La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.

Evangile : « Pourquoi chercher le Vivant parmi les morts ? » (Lc 24, 1-12)

    Acclamation :


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Le premier jour de la semaine,
à la pointe de l’aurore,
les femmes se rendirent au tombeau,
portant les aromates qu’elles avaient préparés.
    Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau.
    Elles entrèrent,
mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.
    Alors qu’elles étaient désemparées,
voici que deux hommes se tinrent devant elles
en habit éblouissant.
    Saisies de crainte,
elles gardaient leur visage incliné vers le sol.
Ils leur dirent :
« Pourquoi cherchez-vous le Vivant
parmi les morts ?
    Il n’est pas ici,
il est ressuscité.
Rappelez-vous ce qu’il vous a dit
quand il était encore en Galilée :
    ‘Il faut que le Fils de l’homme
soit livré aux mains des pécheurs,
qu’il soit crucifié
et que, le troisième jour, il ressuscite.’ »


    Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites.
    Revenues du tombeau,
elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.
    C’étaient Marie Madeleine, Jeanne,
et Marie mère de Jacques ;
les autres femmes qui les accompagnaient
disaient la même chose aux Apôtres.
    Mais ces propos leur semblèrent délirants,
et ils ne les croyaient pas.
    Alors Pierre se leva et courut au tombeau ;
mais en se penchant,
il vit les linges, et eux seuls.
Il s’en retourna chez lui,
tout étonné de ce qui était arrivé.


    – Acclamons la Parole de Dieu.

MESSE DU JOUR DE PÂQUES


1ère lecture : « Nous avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts » (Ac 10, 34a.37-43)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
quand Pierre arriva à Césarée
chez un centurion de l’armée romaine,
    il prit la parole et dit :
    « Vous savez ce qui s’est passé à travers tout le pays des Juifs,
depuis les commencements en Galilée,
après le baptême proclamé par Jean :
    Jésus de Nazareth,
Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance.
Là où il passait, il faisait le bien
et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable,
car Dieu était avec lui.
    Et nous, nous sommes témoins
de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem.
Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice,
    Dieu l’a ressuscité le troisième jour.
Il lui a donné de se manifester,
    non pas à tout le peuple,
mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance,
à nous qui avons mangé et bu avec lui
après sa résurrection d’entre les morts.
    Dieu nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner
que lui-même l’a établi Juge des vivants et des morts.
    C’est à Jésus que tous les prophètes rendent ce témoignage :
Quiconque croit en lui
reçoit par son nom le pardon de ses péchés. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 117 (118), 1.2, 16-17, 22-23

R/

Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !

(Ps 117, 24)

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !

 

Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai,
pour annoncer les actions du Seigneur.

 

La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.

2ème lecture : « Recherchez les réalités d’en haut, là où est le Christ » (Col 3, 1-4)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens

Frères,
    si vous êtes ressuscités avec le Christ,
recherchez les réalités d’en haut :
c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
    Pensez aux réalités d’en haut,
non à celles de la terre.


    En effet, vous êtes passés par la mort,
et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu.
    Quand paraîtra le Christ, votre vie,
alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire.


    – Parole du Seigneur.

OU AU CHOIX

2ème lecture : « Purifiez-vous des vieux ferments, et vous serez une Pâque nouvelle » (1 Co 5, 6b-8)

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères,
    ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit
pour que fermente toute la pâte ?
    Purifiez-vous donc des vieux ferments,
et vous serez une pâte nouvelle,
vous qui êtes le pain de la Pâque,
celui qui n’a pas fermenté.
Car notre agneau pascal a été immolé :
c’est le Christ.


    Ainsi, célébrons la Fête,
non pas avec de vieux ferments,
non pas avec ceux de la perversité et du vice,
mais avec du pain non fermenté,
celui de la droiture et de la vérité.


    – Parole du Seigneur.

Séquence : ()

À la Victime pascale,
chrétiens, offrez le sacrifice de louange.

 

L’Agneau a racheté les brebis ;
le Christ innocent a réconcilié
l’homme pécheur avec le Père.

 

La mort et la vie s’affrontèrent
en un duel prodigieux.
Le Maître de la vie mourut ; vivant, il règne.

 

« Dis-nous, Marie Madeleine,
qu’as-tu vu en chemin ? »

 

« J’ai vu le sépulcre du Christ vivant,
j’ai vu la gloire du Ressuscité.

 

J’ai vu les anges ses témoins,
le suaire et les vêtements.

 

Le Christ, mon espérance, est ressuscité !
Il vous précédera en Galilée. »

 

Nous le savons : le Christ
est vraiment ressuscité des morts.

 

Roi victorieux,
prends-nous tous en pitié !
Amen.

Evangile : « Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts » (Jn 20, 1-9)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Notre Pâque immolée, c’est le Christ !
    Célébrons la Fête dans le Seigneur !
    Alléluia.
    (cf. 1 Co 5, 7b-8a)


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
    Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple,
celui que Jésus aimait,
et elle leur dit :
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau,
et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
    Pierre partit donc avec l’autre disciple
pour se rendre au tombeau.
    Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre
et arriva le premier au tombeau.
    En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
cependant il n’entre pas.
    Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ;
il aperçoit les linges, posés à plat,
    ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus,
non pas posé avec les linges,
mais roulé à part à sa place.
    C’est alors qu’entra l’autre disciple,
lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut.
    Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris
que, selon l’Écriture,
il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.


    – Acclamons la Parole de Dieu.

 

Pour la messe du soir de Pâques, on peut aussi lire l’évangile  ci-dessous

Evangile : « Reste avec nous car le soir approche » (Lc 24, 13-35)

    Acclamation :


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine),
deux disciples faisaient route
vers un village appelé Emmaüs,
à deux heures de marche de Jérusalem,
    et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.


    Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient,
Jésus lui-même s’approcha,
et il marchait avec eux.
    Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
    Jésus leur dit :
« De quoi discutez-vous en marchant ? »
Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
    L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit :
« Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem
qui ignore les événements de ces jours-ci. »
    Il leur dit :
« Quels événements ? »
Ils lui répondirent :
« Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth,
cet homme qui était un prophète
puissant par ses actes et ses paroles
devant Dieu et devant tout le peuple :
    comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré,
ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
    Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël.
Mais avec tout cela,
voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
    À vrai dire, des femmes de notre groupe
nous ont remplis de stupeur.
Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
    elles n’ont pas trouvé son corps ;
elles sont venues nous dire
qu’elles avaient même eu une vision :
des anges, qui disaient qu’il est vivant.
    Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau,
et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ;
mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
    Il leur dit alors :
« Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire
tout ce que les prophètes ont dit !
    Ne fallait-il pas que le Christ
souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
    Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes,
il leur interpréta, dans toute l’Écriture,
ce qui le concernait.


    Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient,
Jésus fit semblant d’aller plus loin.
    Mais ils s’efforcèrent de le retenir :
« Reste avec nous,
car le soir approche et déjà le jour baisse. »
Il entra donc pour rester avec eux.


    Quand il fut à table avec eux,
ayant pris le pain,
il prononça la bénédiction
et, l’ayant rompu,
il le leur donna.
    Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent,
mais il disparut à leurs regards.
    Ils se dirent l’un à l’autre :
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous,
tandis qu’il nous parlait sur la route
et nous ouvrait les Écritures ? »
    À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem.
Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons,
qui leur dirent :
    « Le Seigneur est réellement ressuscité :
il est apparu à Simon-Pierre. »
    À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route,
et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux
à la fraction du pain.


    – Acclamons la Parole de Dieu.

Source : http://www.aelf.org/

 

26 février 2016

Dimanche 28 février 2016 - 3ème dimanche de Carême

Dimanche 28 février 2016 - 3ème dimanche de Carême


1ère lecture : « Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : Je-suis » (Ex 3, 1-8a.10.13-15)

Lecture du livre de l’Exode

En ces jours-là,
    Moïse était berger du troupeau de son beau-père Jéthro,
prêtre de Madiane.
Il mena le troupeau au-delà du désert
et parvint à la montagne de Dieu, à l’Horeb.
    L’ange du Seigneur lui apparut
dans la flamme d’un buisson en feu.
Moïse regarda : le buisson brûlait
sans se consumer.
    Moïse se dit alors :
« Je vais faire un détour
pour voir cette chose extraordinaire :
pourquoi le buisson ne se consume-t-il pas ? »
    Le Seigneur vit qu’il avait fait un détour pour voir,
et Dieu l’appela du milieu du buisson :
« Moïse ! Moïse ! »
Il dit :
« Me voici ! »
    Dieu dit alors :
« N’approche pas d’ici !
Retire les sandales de tes pieds,
car le lieu où tu te tiens est une terre sainte ! »
    Et il déclara :
« Je suis le Dieu de ton père,
le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. »
Moïse se voila le visage
car il craignait de porter son regard sur Dieu.
    Le Seigneur dit :
« J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple
qui est en Égypte,
et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants.
Oui, je connais ses souffrances.
    Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens
et le faire monter de ce pays
vers un beau et vaste pays,
vers un pays, ruisselant de lait et de miel.
    Maintenant donc, va !
Je t’envoie chez Pharaon :
tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les fils d’Israël. »
    Moïse répondit à Dieu :
« J’irai donc trouver les fils d’Israël, et je leur dirai :
‘Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous.’
Ils vont me demander quel est son nom ;
que leur répondrai-je ? »
    Dieu dit à Moïse :
« Je suis qui je suis.
Tu parleras ainsi aux fils d’Israël :
‘Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : Je-suis’. »
    Dieu dit encore à Moïse :
« Tu parleras ainsi aux fils d’Israël :
‘Celui qui m’a envoyé vers vous,
c’est Le Seigneur,
le Dieu de vos pères,
le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob’.
C’est là mon nom pour toujours,
c’est par lui que vous ferez mémoire de moi, d’âge en d’âge. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 102 (103), 1-2, 3-4, 6-7, 8.11

R/

Le Seigneur est tendresse et pitié.

(Ps 102, 8a)

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !

 

Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse.

 

Le Seigneur fait œuvre de justice,
il défend le droit des opprimés.
Il révèle ses desseins à Moïse,
aux enfants d’Israël ses hauts faits.

 

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint.

2ème lecture : La vie de Moïse avec le peuple au désert, l’Écriture l’a racontée pour nous avertir (1 Co 10, 1-6.10-12)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
je ne voudrais pas vous laisser ignorer
que, lors de la sortie d’Égypte,
nos pères étaient tous sous la protection de la nuée,
et que tous ont passé à travers la mer.
    Tous, ils ont été unis à Moïse par un baptême
dans la nuée et dans la mer ;
    tous, ils ont mangé la même nourriture spirituelle ;
    tous, ils ont bu la même boisson spirituelle ;
car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait,
et ce rocher, c’était le Christ.
    Cependant, la plupart n’ont pas su plaire à Dieu :
leurs ossements, en effet, jonchèrent le désert.
    Ces événements devaient nous servir d’exemple,
pour nous empêcher de désirer ce qui est mal
comme l’ont fait ces gens-là.
    Cessez de récriminer
comme l’ont fait certains d’entre eux :
ils ont été exterminés.
    Ce qui leur est arrivé devait servir d’exemple,
et l’Écriture l’a raconté pour nous avertir,
nous qui nous trouvons à la fin des temps.
    Ainsi donc, celui qui se croit solide,
qu’il fasse attention à ne pas tomber.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même » (Lc 13, 1-9)

    Acclamation :

    Gloire au Christ,
    Sagesse éternelle du Dieu vivant.
    Gloire à toi, Seigneur.
    Convertissez-vous, dit le Seigneur,
    car le royaume des Cieux est tout proche.
    Gloire au Christ,
    Sagesse éternelle du Dieu vivant.
    Gloire à toi, Seigneur.
    (Mt 4, 17)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens
que Pilate avait fait massacrer,
mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient.
    Jésus leur répondit :
« Pensez-vous que ces Galiléens
étaient de plus grands pécheurs
que tous les autres Galiléens,
pour avoir subi un tel sort ?
    Eh bien, je vous dis : pas du tout !
Mais si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous de même.
    Et ces dix-huit personnes
tuées par la chute de la tour de Siloé,
pensez-vous qu’elles étaient plus coupables
que tous les autres habitants de Jérusalem ?
    Eh bien, je vous dis : pas du tout !
Mais si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous de même. »
    Jésus disait encore cette parabole :
« Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne.
Il vint chercher du fruit sur ce figuier,
et n’en trouva pas.
    Il dit alors à son vigneron :
‘Voilà trois ans que je viens
chercher du fruit sur ce figuier,
et je n’en trouve pas.
Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?’
    Mais le vigneron lui répondit :
‘Maître, laisse-le encore cette année,
le temps que je bêche autour
pour y mettre du fumier.
    Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir.
Sinon, tu le couperas.’ »


    – Acclamons la Parole de Dieu.


 

Source : http://www.aelf.org/

14 août 2015

Solidarité avec les Chrétiens persécutés


Dans plusieurs diocèses, les cloches sonneront dans toutes les églises le samedi 15 août 2015. Et pour cause, les évêques ont appelé leurs fidèles à se rassembler sur les parvis de leurs églises à midi, pour manifester leur soutien fraternel aux chrétiens d’Orient en proie à des persécutions dans leurs pays à cause de leur foi.

« En Irak, les réfugiés bénéficient sans doute de l’aide humanitaire, mais voient s’amenuiser leurs chances de retourner dans leurs maisons dont ils ont été violemment expulsés par l’Etat Islamique, il y a un an. Découragés, beaucoup n’aspirent qu’à fuir sous des cieux plus cléments, espérant un avenir meilleur pour leurs enfants », écrit Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, dans un communiqué publié le 23 juillet 2015 sur le site du diocèse. C’est aussi le cas pour les chrétiens de Syrie. D’où l’appel lancé par Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, relayé par les autres évêques dans leurs diocèses respectifs.

Pour soutenir les chrétiens d’Orient, le groupe « Les Prêtres » de Gap a donné deux concerts à l’Olympia à Paris et a pu ainsi remettre à l’Œuvre d’Orient la somme de 200 000 euros.

Prier Marie qui fait tomber les murs
Face aux persécutions et massacres dont sont victimes les chrétiens d’Orient, ces diocèses entendent ainsi leur exprimer de vive voix leur solidarité et prier pour eux. « Il s’agit d’un geste de prière, de solidarité, de paix et de foi. Nous croyons qu’il peut avoir un vrai impact », indique Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon.

Le jour de l’Assomption donc, les cloches sonneront à midi dans les diocèses de Fréjus-Toulon, Gap et Embrun, Bayonne et Avignon, et les chrétiens et « personnes de bonne volonté » se rassembleront sur les parvis de leurs églises pour se recueillir silencieusement pendant quelques minutes avant de prier la Vierge Marie pour la paix en Orient, avec pour seule arme, l’amour dans leurs mains. Mgr Jean-Pierre Cattenoz explique que le jour de l’Assomption a été choisi parce que « quand tout va mal, quand on n’a plus rien, c’est vers la Vierge Marie que l’on se tourne ». Et de poursuivre : « Les Orientaux entretiennent souvent une forte dévotion à Marie », avant de proposer aux catholiques de dire ensemble la prière à « Marie qui fait tomber les murs».

Selon lui, « les murs qui doivent tomber sont très vastes : ceux qui séparent les nations et les peuples qui s’entre-tuent, mais aussi ceux qui divisent les communautés entre elles, y compris en France ». C’est pourquoi l’archevêque d’Avignon prie : « Très sainte mère de Dieu…, fais naître en nous et en ce monde, la civilisation de l’amour jaillie de la croix et de la résurrection de ton divin Fils, Jésus-Christ, notre Sauveur, qui vit et règne dans les siècles des siècles. Amen. »

Lire la lettre de Mgr Centène sur ce sujet : lettre_de_mgr_centene

Source : http://www.eglise.catholique.fr/



9 janvier 2016

Semaine du 10 au 16 janvier 2016

 

EGLISE St PIERRE (centre ville)

Dimanche   10 : 09h00   Intentions paroissiales

                                  11h00   Messe des familles et installation officielle du G.A.P.

                                               Messe anniversaire Mme Gaële COHIDON

                                               Intention Mme GENOUEL

                                               Service de prières aux défunts avril / mai et juin 2015*

Mardi               12 :  18h30    Intentions paroissiales

Mercredi          13 :  09h00    Laudes

                     9h15   Intentions paroissiales

Jeudi        14 : 9h15   Intentions paroissiales

Dimanche  15 : 9h00   Intention M. François LE PIPE et ses enfants

                    11h00  Intention Mme Jeanne GUILLEMOT et M. Pierre GUILLEMOT

                              M. Yvon LEPAGE - Famille VERCHERE

                              Service de prières aux défunts juillet – août – septembre 2015*

* Liste nominative affichée à la porte de l'église – porche sud

 

CHAPELLE NOTRE DAME DE LA GARDE (Lomener)

 

Samedi      9 : 18h00  Intention M. Luc UHEL – M. et Mme Pierre et Anne-Marie GUEGAN

                                              M. et Mme François et Angèle GROIGNEC

Vendredi        15 :   9h15       Intentions paroissiales

Samedi           16 :   18h00    Intentions paroissiales

 

Célébrations / Messes :

Jeudi       14 : 15h00   Célébration à Ter et Mer

Vendredi  15 : 18h30   Messe en breton à la chapelle St Léonard

 

Rencontres :

Lundi      11 :   20h30   Préparation éveil à la foi – presbytère

Mercredi 13 :   20h00 Équipes liturgiques – presbytère

Jeudi      14 :   20h15 Lecture de la Bible – presbytère

Vendredi 15 :  15h00 Galette des rois des amis de la chapelle Ste Anne – Salle Ste Anne (Ninnoch)

 

Nos peines : Mme Simone LE DORVEN, 90 ans – Mme Yvonne JOLIVET, 93 ans

 

Visite de la crèche de St Maudé

La chapelle est ouverte tous les mercredis et les week-ends jusqu'à fin janvier de 14h00 à 18h00

 

Visite de la crèche de la chapelle Notre Dame de la Garde

Tous les jours de 10h00 à 18h00

 

Vœux de la paroisse - dimanche 10 janvier – 12h15 – Salle Ninnoch

Installation officielle du G.A.P. (groupe d'animation paroissiale)

et présentation de la nouvelle bibliothèque suivies du verre de l'amitié.

 

Réunion des distributeurs de « Chrétiens à Ploemeur » - salle Ninnoch

Jeudi 28 Janvier à 16h00

 

Concert des Gabiers d'Artimon

Dimanche 24 janvier 2016 à 15h00 – Chapelle Notre Dame de la Garde

Participation libre.

Réservation pour billet d'entrée auprès de Michel (02 97 86 24 00)

ou Martine (02 97 37 73 16) ou Presbytère (02 97 86 32 62)

 

Pèlerinage en Terre Sainte du doyenné

18 au 26 mai 2016 – départ de Ploemeur

Il reste 10 places – Inscriptions au presbytère

 

 

 

.

19 février 2016

Dimanche 21 février 2016 - 2ème dimanche de Carême

Dimanche 21 février 2016 - 2ème dimanche de Carême



1ère lecture : Le Seigneur conclut une alliance avec Abraham, le croyant (Gn 15, 5-12.17-18)

Lecture du livre de la Genèse

En ces jours-là,
le Seigneur parlait à Abraham dans une vision.
    Il le fit sortir et lui dit :
« Regarde le ciel,
et compte les étoiles, si tu le peux... »
Et il déclara :
« Telle sera ta descendance ! »
    Abram eut foi dans le Seigneur
et le Seigneur estima qu’il était juste.


    Puis il dit :
« Je suis le Seigneur,
qui t’ai fait sortir d’Our en Chaldée
pour te donner ce pays en héritage. »
    Abram répondit :
« Seigneur mon Dieu, comment vais-je savoir
que je l’ai en héritage ? »
    Le Seigneur lui dit :
« Prends-moi une génisse de trois ans,
une chèvre de trois ans,
un bélier de trois ans,
une tourterelle et une jeune colombe. »
    Abram prit tous ces animaux,
les partagea en deux,
et plaça chaque moitié en face de l’autre ;
mais il ne partagea pas les oiseaux.
    Comme les rapaces descendaient sur les cadavres,
Abram les chassa.
    Au coucher du soleil,
un sommeil mystérieux tomba sur Abram,
une sombre et profonde frayeur tomba sur lui.
    Après le coucher du soleil, il y eut des ténèbres épaisses.
Alors un brasier fumant et une torche enflammée
passèrent entre les morceaux d’animaux.
    Ce jour-là, le Seigneur conclut une alliance avec Abram
en ces termes :
« À ta descendance je donne le pays que voici,

depuis le Torrent d'Égypte jusqu'au Grand Fleuve, l'Euphrate. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 26 (27), 1, 7-8, 9abcd, 13-14

R/

Le Seigneur est ma lumière et mon salut.

(Ps 26, 1a)

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

 

Écoute, Seigneur, je t’appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m’a redit ta parole :
« Cherchez ma face. »

 

C’est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.
N’écarte pas ton serviteur avec colère :
tu restes mon secours.

 

J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »

2ème lecture : « Le Christ transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux » (Ph 3, 17 – 4, 1)

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens

Frères,
ensemble imitez-moi,
et regardez bien ceux qui se conduisent
selon l’exemple que nous vous donnons.
    Car je vous l’ai souvent dit,
et maintenant je le redis en pleurant :
beaucoup de gens se conduisent en ennemis de la croix du Christ.
    Ils vont à leur perte.
Leur dieu, c’est leur ventre,
et ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ;
ils ne pensent qu’aux choses de la terre.


    Mais nous, nous avons notre citoyenneté dans les cieux,
d’où nous attendons comme sauveur
le Seigneur Jésus Christ,
    lui qui transformera nos pauvres corps
à l’image de son corps glorieux,
avec la puissance active qui le rend même capable
de tout mettre sous son pouvoir.
    Ainsi, mes frères bien-aimés pour qui j’ai tant d’affection,
vous, ma joie et ma couronne,
tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés.


    – Parole du Seigneur.

 

OU LECTURE BREVE

2ème lecture : « Le Christ transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux » (Ph 3, 20 – 4, 1)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens

Frères,
    nous, nous avons notre citoyenneté dans les cieux,
d’où nous attendons comme sauveur
le Seigneur Jésus Christ,
    lui qui transformera nos pauvres corps
à l’image de son corps glorieux,
avec la puissance active qui le rend même capable
de tout mettre sous son pouvoir.


    Ainsi, mes frères bien-aimés pour qui j’ai tant d’affection,
vous, ma joie et ma couronne,
tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre » (Lc 9, 28b-36)

    Acclamation :

    Gloire au Christ,
    Parole éternelle du Dieu vivant.
    Gloire à toi, Seigneur.
    De la nuée lumineuse,
    la voix du Père a retenti :
    « Celui-ci est mon Fils bien-aimé,
    écoutez-le ! »
    Gloire au Christ,
    Parole éternelle du Dieu vivant.
    Gloire à toi, Seigneur.
    (cf. Mt 17, 5)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques,
et il gravit la montagne pour prier.
    Pendant qu’il priait,
l’aspect de son visage devint autre,
et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante.
    Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui :
c’étaient Moïse et Élie,
    apparus dans la gloire.
Ils parlaient de son départ
qui allait s’accomplir à Jérusalem.
    Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ;
mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus,
et les deux hommes à ses côtés.
    Ces derniers s’éloignaient de lui,
quand Pierre dit à Jésus :
« Maître, il est bon que nous soyons ici !
Faisons trois tentes :
une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
Il ne savait pas ce qu’il disait.
    Pierre n’avait pas fini de parler,
qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ;
ils furent saisis de frayeur
lorsqu’ils y pénétrèrent.
    Et, de la nuée, une voix se fit entendre :
« Celui-ci est mon Fils,
celui que j’ai choisi :
écoutez-le ! »
    Et pendant que la voix se faisait entendre,
il n’y avait plus que Jésus, seul.
Les disciples gardèrent le silence
et, en ces jours-là,
ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu.


    – Acclamons la Parole de Dieu.

 

Source : http://www.aelf.org/

28 janvier 2016

Dimanche 31 Janvier 2016 - 4ème dimanche du Temps Ordinaire

Dimanche 31 Janvier 2016 - 4ème dimanche du Temps Ordinaire


1ère lecture : « Je fais de toi un prophète pour les nations » (Jr 1, 4-5.17-19)

Lecture du livre du prophète Jérémie

Au temps de Josias,
    la parole du Seigneur me fut adressée :
    « Avant même de te façonner dans le sein de ta mère,
je te connaissais ;
avant que tu viennes au jour,
je t’ai consacré ;
je fais de toi un prophète pour les nations.
    Toi, mets ta ceinture autour des reins et lève-toi,
tu diras contre eux tout ce que je t’ordonnerai.
Ne tremble pas devant eux,
sinon c’est moi qui te ferai trembler devant eux.
    Moi, je fais de toi aujourd’hui une ville fortifiée,
une colonne de fer, un rempart de bronze,
pour faire face à tout le pays,
aux rois de Juda et à ses princes,
à ses prêtres et à tout le peuple du pays.
    Ils te combattront,
mais ils ne pourront rien contre toi,
car je suis avec toi pour te délivrer
– oracle du Seigneur. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 70 (71), 1-2, 3, 5-6ab,  15ab.17

R/

Sans fin, je proclamerai
ta justice et ton salut.

(cf. Ps 70, 15)

En toi, Seigneur, j’ai mon refuge :
garde-moi d’être humilié pour toujours.
Dans ta justice, défends-moi, libère-moi,
tends l’oreille vers moi, et sauve-moi.

 

Sois le rocher qui m’accueille,
toujours accessible ;
tu as résolu de me sauver :
ma forteresse et mon roc, c’est toi !

 

Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,
mon appui dès ma jeunesse.
Toi, mon soutien dès avant ma naissance,
tu m’as choisi dès le ventre de ma mère.

 

Ma bouche annonce tout le jour
tes actes de justice et de salut.
Mon Dieu, tu m’as instruit dès ma jeunesse,
jusqu’à présent, j’ai proclamé tes merveilles.

2ème lecture : « Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité » (1 Co 12, 31 – 13, 13)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
    recherchez avec ardeur les dons les plus grands.
Et maintenant, je vais vous indiquer le chemin par excellence.


    J’aurais beau parler toutes les langues
des hommes et des anges,
si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour,
je ne suis qu’un cuivre qui résonne,
une cymbale retentissante.
    J’aurais beau être prophète,
avoir toute la science des mystères
et toute la connaissance de Dieu,
j’aurais beau avoir toute la foi
jusqu’à transporter les montagnes,
s’il me manque l’amour,
je ne suis rien.
    J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés,
j’aurais beau me faire brûler vif,
s’il me manque l’amour,
cela ne me sert à rien.


    L’amour prend patience ;
l’amour rend service ;
l’amour ne jalouse pas ;
il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
    il ne fait rien d’inconvenant ;
il ne cherche pas son intérêt ;
il ne s’emporte pas ;
il n’entretient pas de rancune ;
    il ne se réjouit pas de ce qui est injuste,
mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
    il supporte tout, il fait confiance en tout,
il espère tout, il endure tout.
    L’amour ne passera jamais.


Les prophéties seront dépassées,
le don des langues cessera,
la connaissance actuelle sera dépassée.
    En effet, notre connaissance est partielle,
nos prophéties sont partielles.
    Quand viendra l’achèvement,
ce qui est partiel sera dépassé.
    Quand j’étais petit enfant,
je parlais comme un enfant,
je pensais comme un enfant,
je raisonnais comme un enfant.
Maintenant que je suis un homme,
j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant.


    Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ;
ce jour-là, nous verrons face à face.
Actuellement, ma connaissance est partielle ;
ce jour-là, je connaîtrai parfaitement,
comme j’ai été connu.
    Ce qui demeure aujourd’hui,
c’est la foi, l’espérance et la charité ;
mais la plus grande des trois,
c’est la charité.


    – Parole du Seigneur.

 

OU LECTURE BREVE

2ème lecture : « Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité » (1 Co 13, 4-13)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

L’amour prend patience ;
l’amour rend service ;
l’amour ne jalouse pas ;
il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
    il ne fait rien d’inconvenant ;
il ne cherche pas son intérêt ;
il ne s’emporte pas ;
il n’entretient pas de rancune ;
    il ne se réjouit pas de ce qui est injuste,
mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
    il supporte tout, il fait confiance en tout,
il espère tout, il endure tout.
    L’amour ne passera jamais.


Les prophéties seront dépassées,
le don des langues cessera,
la connaissance actuelle sera dépassée.
    En effet, notre connaissance est partielle,
nos prophéties sont partielles.
    Quand viendra l’achèvement,
ce qui est partiel sera dépassé.
    Quand j’étais petit enfant,
je parlais comme un enfant,
je pensais comme un enfant,
je raisonnais comme un enfant.
Maintenant que je suis un homme,
j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant.
    Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ;
ce jour-là, nous verrons face à face.
Actuellement, ma connaissance est partielle ;
ce jour-là, je connaîtrai parfaitement,
comme j’ai été connu.
    Ce qui demeure aujourd’hui,
c’est la foi, l’espérance et la charité ;
mais la plus grande des trois,
c’est la charité.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : Jésus, comme Élie et Élisée, n’est pas envoyé aux seuls Juifs (Lc 4, 21-30)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Le Seigneur m’a envoyé,
    porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
    annoncer aux captifs leur libération.
    Alléluia.
    (Lc 4, 18cd)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
dans la synagogue de Nazareth,
après la lecture du livre d’Isaïe,
    Jésus déclara :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre »
    Tous lui rendaient témoignage
et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche.
Ils se disaient :
« N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »
    Mais il leur dit :
« Sûrement vous allez me citer le dicton :
‘Médecin, guéris-toi toi-même’,
et me dire :  
‘Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm :
fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !’ »
    Puis il ajouta :
« Amen, je vous le dis :
aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays..
    En vérité, je vous le dis :
Au temps du prophète Élie,
lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie,
et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre,
il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
    pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles,
mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon,
chez une veuve étrangère.
    Au temps du prophète Élisée,
il y avait beaucoup de lépreux en Israël ;
et aucun d’eux n’a été purifié,
mais bien Naaman le Syrien. »


    À ces mots, dans la synagogue,
tous devinrent furieux.
    Ils se levèrent,
poussèrent Jésus hors de la ville,
et le menèrent jusqu’à un escarpement
de la colline où leur ville est construite,
pour le précipiter en bas.
    Mais lui, passant au milieu d’eux,
allait son chemin.


    – Acclamons la Parole de Dieu.



Source : http://www.aelf.org/

22 janvier 2016

Dimanche 24 Janvier 2016 - 3ème dimanche du Temps Ordinaire

Dimanche 24 Janvier 2016 - 3ème dimanche du Temps Ordinaire


1ère lecture : « Tout le peuple écoutait la lecture de la Loi » (Ne 8, 2-4a.5-6.8-10)

Lecture du livre de Néhémie

En ces jours-là,
    le prêtre Esdras apporta le livre de la Loi
en présence de l’assemblée,
composée des hommes, des femmes,
et de tous les enfants en âge de comprendre.
C’était le premier jour du septième mois.
    Esdras, tourné vers la place de la porte des Eaux,
fit la lecture dans le livre,
depuis le lever du jour jusqu’à midi,
en présence des hommes, des femmes,
et de tous les enfants en âge de comprendre :
tout le peuple écoutait la lecture de la Loi.
    Le scribe Esdras se tenait sur une tribune de bois,
construite tout exprès.
    Esdras ouvrit le livre ;
tout le peuple le voyait, car il dominait l’assemblée.
Quand il ouvrit le livre, tout le monde se mit debout.
    Alors Esdras bénit le Seigneur, le Dieu très grand,
et tout le peuple, levant les mains, répondit :
« Amen ! Amen ! »
Puis ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant le Seigneur,
le visage contre terre.
    Esdras lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu,
puis les Lévites traduisaient, donnaient le sens,
et l’on pouvait comprendre.


    Néhémie le gouverneur,
Esdras qui était prêtre et scribe,
et les Lévites qui donnaient les explications,
dirent à tout le peuple :
« Ce jour est consacré au Seigneur votre Dieu !
Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas ! »
Car ils pleuraient tous en entendant les paroles de la Loi.
    Esdras leur dit encore :
« Allez, mangez des viandes savoureuses,
buvez des boissons aromatisées,
et envoyez une part à celui qui n’a rien de prêt.
Car ce jour est consacré à notre Dieu !
Ne vous affligez pas :
la joie du Seigneur est votre rempart ! »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 18 (19), 8, 9, 10, 15

R/

Tes paroles, Seigneur, sont esprit
et elles sont vie.

(cf. Jn 6, 63c)

La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

 

Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.

 

La crainte qu’il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables.

 

Accueille les paroles de ma bouche,
le murmure de mon cœur ;
qu’ils parviennent devant toi,
Seigneur, mon rocher, mon défenseur !

2ème lecture : « Vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps » (1 Co 12, 12-30)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
    prenons une comparaison :
notre corps ne fait qu’un,
il a pourtant plusieurs membres ;
et tous les membres, malgré leur nombre,
ne forment qu’un seul corps.
Il en est ainsi pour le Christ.
    C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous,
Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres,
nous avons été baptisés pour former un seul corps.
Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
    Le corps humain se compose non pas d’un seul,
mais de plusieurs membres.


    Le pied aurait beau dire :
« Je ne suis pas la main,
donc je ne fais pas partie du corps »,
il fait cependant partie du corps.
    L’oreille aurait beau dire :
« Je ne suis pas l’œil,
donc je ne fais pas partie du corps »,
elle fait cependant partie du corps.
    Si, dans le corps, il n’y avait que les yeux,
comment pourrait-on entendre ?
S’il n’y avait que les oreilles,
comment pourrait-on sentir les odeurs ?
    Mais, dans le corps,
Dieu a disposé les différents membres
comme il l’a voulu.
    S’il n’y avait en tout qu’un seul membre,
comment cela ferait-il un corps ?
    En fait, il y a plusieurs membres,
et un seul corps.
    L’œil ne peut pas dire à la main :
« Je n’ai pas besoin de toi » ;
la tête ne peut pas dire aux pieds :
« Je n’ai pas besoin de vous ».
    Bien plus, les parties du corps qui paraissent les plus délicates
sont indispensables.
    Et celles qui passent pour moins honorables,
ce sont elles que nous traitons avec plus d’honneur ;
celles qui sont moins décentes,
nous les traitons plus décemment ;
    pour celles qui sont décentes,
ce n’est pas nécessaire.
Mais en organisant le corps,
Dieu a accordé plus d’honneur
à ce qui en est dépourvu.
    Il a voulu ainsi qu’il n’y ait pas de division dans le corps,
mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres.
    Si un seul membre souffre,
tous les membres partagent sa souffrance ;
si un membre est à l’honneur,
tous partagent sa joie.


    Or, vous êtes corps du Christ
et, chacun pour votre part,
vous êtes membres de ce corps.


    Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église,
il y a premièrement des apôtres,
deuxièmement des prophètes,
troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ;
ensuite, il y a les miracles,
puis les dons de guérison,
d’assistance, de gouvernement,
le don de parler diverses langues mystérieuses.
    Tout le monde évidemment n’est pas apôtre,
tout le monde n’est pas prophète, ni chargé d’enseigner ;
tout le monde n’a pas à faire des miracles,
    à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter.


    – Parole du Seigneur.

 

OU LECTURE BREVE

2ème lecture : « Vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps » (1 Co 12, 12-14.27)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
    prenons une comparaison :
notre corps ne fait qu’un,
il a pourtant plusieurs membres ;
et tous les membres, malgré leur nombre,
ne forment qu’un seul corps.
Il en est ainsi pour le Christ.
    C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous,
Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres,
nous avons été baptisés pour former un seul corps.
Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
    Le corps humain se compose non pas d’un seul,
mais de plusieurs membres.


    Or, vous êtes corps du Christ
et, chacun pour votre part,
vous êtes membres de ce corps.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture » (Lc 1, 1-4 ; 4, 14-21)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Le Seigneur m’a envoyé,
    porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
    annoncer aux captifs leur libération.
    Alléluia.
    (Lc 4, 18cd)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Beaucoup ont entrepris de composer un récit
des événements qui se sont accomplis parmi nous,
    d’après ce que nous ont transmis
ceux qui, dès le commencement, furent témoins oculaires
et serviteurs de la Parole.
    C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi,
après avoir recueilli avec précision des informations
concernant tout ce qui s’est passé depuis le début,
d’écrire pour toi, excellent Théophile,
un exposé suivi,
    afin que tu te rendes bien compte
de la solidité des enseignements que tu as entendus.


    En ce temps-là,
lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit,
revint en Galilée,
sa renommée se répandit dans toute la région.
    Il enseignait dans les synagogues,
et tout le monde faisait son éloge.
Il vint à Nazareth, où il avait été élevé.
Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et il se leva pour faire la lecture.
    On lui remit le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
    L’Esprit du Seigneur est sur moi
parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération,
et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue,
remettre en liberté les opprimés,
    annoncer une année favorable
accordée par le Seigneur.
    Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
    Alors il se mit à leur dire :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre »


    – Acclamons la Parole de Dieu.


Source : http://www.aelf.org/

1 janvier 2016

Dimanche 3 Janvier 2016 - L'Épiphanie du Seigneur Solennité du Seigneur

Dimanche 3 Janvier 2016 - L'Épiphanie du Seigneur
Solennité du Seigneur


1ère lecture : « La gloire du Seigneur s’est levée sur toi » (Is 60, 1-6)

Lecture du livre du prophète Isaïe

    Debout, Jérusalem, resplendis !
Elle est venue, ta lumière,
et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi.
    Voici que les ténèbres couvrent la terre,
et la nuée obscure couvre les peuples.
Mais sur toi se lève le Seigneur,
sur toi sa gloire apparaît.
    Les nations marcheront vers ta lumière,
et les rois, vers la clarté de ton aurore.
    Lève les yeux alentour, et regarde :
tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi ;
tes fils reviennent de loin,
et tes filles sont portées sur la hanche.
    Alors tu verras, tu seras radieuse,
ton cœur frémira et se dilatera.
Les trésors d’au-delà des mers afflueront vers toi,
vers toi viendront les richesses des nations.
    En grand nombre, des chameaux t’envahiront,
de jeunes chameaux de Madiane et d’Épha.
Tous les gens de Saba viendront,
apportant l’or et l’encens ;
ils annonceront les exploits du Seigneur.


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 71 (72), 1-2, 7-8, 10-11, 12-13

R/

Toutes les nations, Seigneur,
se prosterneront devant toi.

(cf. Ps 71,11)

Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu’il gouverne ton peuple avec justice,
qu’il fasse droit aux malheureux !

 

En ces jours-là, fleurira la justice,
grande paix jusqu’à la fin des lunes !
Qu’il domine de la mer à la mer,
et du Fleuve jusqu’au bout de la terre !

 

Les rois de Tarsis et des Îles apporteront des présents.
Les rois de Saba et de Seba feront leur offrande.
Tous les rois se prosterneront devant lui,
tous les pays le serviront.

 

Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura souci du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie.

2ème lecture : « Il est maintenant révélé que les nations sont associées au même héritage, au partage de la même promesse » (Ep 3, 2-3a.5-6)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens

Frères,
    vous avez appris, je pense,
en quoi consiste la grâce que Dieu m’a donnée pour vous :
    par révélation, il m’a fait connaître le mystère.
    Ce mystère n’avait pas été porté à la connaissance
des hommes des générations passées,
comme il a été révélé maintenant
à ses saints Apôtres et aux prophètes,
dans l’Esprit.
    Ce mystère,
c’est que toutes les nations sont associées au même héritage,
au même corps,
au partage de la même promesse,
dans le Christ Jésus,
par l’annonce de l’Évangile.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : Nous sommes venus d’Orient adorer le roi (Mt 2, 1-12)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Nous avons vu son étoile à l’orient,
    et nous sommes venus adorer le Seigneur.
    Alléluia.
    (cf. Mt 2, 2)


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Jésus était né à Bethléem en Judée,
au temps du roi Hérode le Grand.
Or, voici que des mages venus d’Orient
arrivèrent à Jérusalem
    et demandèrent :
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?
Nous avons vu son étoile à l’orient
et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
    En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé,
et tout Jérusalem avec lui.
    Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple,
pour leur demander où devait naître le Christ.
    Ils lui répondirent :
« À Bethléem en Judée,
car voici ce qui est écrit par le prophète :
    Et toi, Bethléem, terre de Juda,
tu n’es certes pas le dernier
parmi les chefs-lieux de Juda,
car de toi sortira un chef,
qui sera le berger de mon peuple Israël. »
    Alors Hérode convoqua les mages en secret
pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;
    puis il les envoya à Bethléem, en leur disant :
« Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant.
Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer
pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
    Après avoir entendu le roi, ils partirent.


Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient
les précédait,
jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit
où se trouvait l’enfant.
    Quand ils virent l’étoile,
ils se réjouirent d’une très grande joie.
    Ils entrèrent dans la maison,
ils virent l’enfant avec Marie sa mère ;
et, tombant à ses pieds,
ils se prosternèrent devant lui.
Ils ouvrirent leurs coffrets,
et lui offrirent leurs présents :
de l’or, de l’encens et de la myrrhe.


    Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode,
ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.


    – Acclamons la Parole de Dieu



Source : http://www.aelf.org/

 

30 décembre 2015

Vendredi 1er Janvier 2016 - Sainte Marie, Mère de Dieu Solennité de la Vierge Marie

Vendredi 1er Janvier 2016 - Sainte Marie, Mère de Dieu
Solennité de la Vierge Marie

 

1ère lecture : « Ils invoqueront mon nom sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai » (Nb 6, 22-27)

Lecture du livre des Nombres

Le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
« Parle à Aaron et à ses fils. Tu leur diras :
Voici en quels termes vous bénirez les fils d’Israël :
“Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage,
qu’il te prenne en grâce !
Que le Seigneur tourne vers toi son visage,
qu’il t’apporte la paix !”
Ils invoqueront ainsi mon nom sur les fils d’Israël,
et moi, je les bénirai. »

– Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 66 (67), 2-3, 5, 6.8

R/

Que Dieu nous prenne en grâce
et qu’il nous bénisse !

(Ps 66, 2)

Que son visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.


Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
sur la terre, tu conduis les nations.

La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que la terre tout entière l’adore !

2ème lecture : « Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme » (Ga 4, 4-7)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Galates

Frères,
lorsqu’est venue la plénitude des temps,
Dieu a envoyé son Fils,
né d’une femme
et soumis à la loi de Moïse,
afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi
et pour que nous soyons adoptés comme fils.
Et voici la preuve que vous êtes des fils :
Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs,
et cet Esprit crie
« Abba ! », c’est-à-dire : Père !
Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils,
et puisque tu es fils, tu es aussi héritier :
c’est l’œuvre de Dieu.

– Parole du Seigneur.

Evangile : « Ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né.Quand fut arrivé le huitième jour, l’enfant reçut le nom de Jésus » (Lc 2, 16-21)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    À bien des reprises, Dieu, dans le passé,
    a parlé à nos pères par les prophètes ;
    à la fin, en ces jours où nous sommes,
    il nous a parlé par son Fils.
    Alléluia.
    (cf. He 1, 1-2)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem,
et ils découvrirent Marie et Joseph,
avec le nouveau-né
couché dans la mangeoire.
Après avoir vu,
ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé
au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient
de ce que leur racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements
et les méditait dans son cœur.
Les bergers repartirent ;
ils glorifiaient et louaient Dieu
pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu,
selon ce qui leur avait été annoncé.

Quand fut arrivé le huitième jour,
celui de la circoncision,
l’enfant reçut le nom de Jésus,
le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.

– Acclamons la Parole de Dieu.


Source : http://www.aelf.org/

 

 

25 décembre 2015

Dimanche 27 décembre 2015 - La Sainte Famille Fête du Seigneur

Dimanche 27 décembre 2015 - La Sainte Famille
Fête du Seigneur  


1ère lecture : « Samuel demeurera à la disposition du Seigneur tous les jours de sa vie » (1 S 1, 20-22.24-28)

Lecture du premier livre de Samuel

Elcana s’unit à Anne sa femme,
et le Seigneur se souvint d’elle.
    Anne conçut
et, le temps venu, elle enfanta un fils ;
elle lui donna le nom de Samuel (c’est-à-dire : Dieu exauce)
car, disait-elle,
« Je l’ai demandé au Seigneur. »
    Elcana, son mari, monta au sanctuaire
avec toute sa famille
pour offrir au Seigneur le sacrifice annuel
et s’acquitter du vœu pour la naissance de l’enfant.
    Mais Anne n’y monta pas.
Elle dit à son mari :
« Quand l’enfant sera sevré,
je l’emmènerai :
il sera présenté au Seigneur,
et il restera là pour toujours. »
    Lorsque Samuel fut sevré,
Anne, sa mère, le conduisit à la maison du Seigneur, à Silo ;
l’enfant était encore tout jeune.
Anne avait pris avec elle un taureau de trois ans,
un sac de farine et une outre de vin.
    On offrit le taureau en sacrifice,
et on amena l’enfant au prêtre Éli.
    Anne lui dit alors :
« Écoute-moi, mon seigneur, je t’en prie !
Aussi vrai que tu es vivant,
je suis cette femme qui se tenait ici près de toi
pour prier le Seigneur.
    C’est pour obtenir cet enfant que je priais,
et le Seigneur me l’a donné en réponse à ma demande.
    À mon tour je le donne au Seigneur pour qu’il en dispose.
Il demeurera à la disposition du Seigneur tous les jours de sa vie. »
Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur.


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 83 (84), 2-3, 5-6, 9-10

R/

Heureux les habitants de ta maison, Seigneur !

(Ps 83, 5a)

De quel amour sont aimées tes demeures,
Seigneur, Dieu de l’univers.
Mon âme s’épuise à désirer les parvis du Seigneur ;
mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant !

 

Heureux les habitants de ta maison :
ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force :
des chemins s’ouvrent dans leur cœur !

 

Seigneur, Dieu de l’univers, entends ma prière ;
écoute, Dieu de Jacob.
Dieu, vois notre bouclier,
regarde le visage de ton messie.


2ème lecture : « Nous sommes appelés enfants de Dieu – et nous le sommes » (1 Jn 3, 1-2.21-24)

Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés,
    voyez quel grand amour nous a donné le Père
pour que nous soyons appelés enfants de Dieu
– et nous le sommes.
Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas :
c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
    Bien-aimés,
dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,
mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté.
Nous le savons : quand cela sera manifesté,
nous lui serons semblables
car nous le verrons tel qu’il est.


    Bien-aimés,
si notre cœur ne nous accuse pas,
nous avons de l’assurance devant Dieu.
    Quoi que nous demandions à Dieu,
nous le recevons de lui,
parce que nous gardons ses commandements,
et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.


    Or, voici son commandement :
mettre notre foi
dans le nom de son Fils Jésus Christ,
et nous aimer les uns les autres
comme il nous l’a commandé.
    Celui qui garde ses commandements
demeure en Dieu,
et Dieu en lui ;
et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous,
puisqu’il nous a donné part à son Esprit.


    – Parole du Seigneur.


Evangile : « Les parents de Jésus le trouvèrent au milieu des docteurs de la Loi » (Lc 2, 41-52)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Seigneur, ouvre notre cœur
    pour nous rendre attentifs aux paroles de ton Fils.
    Alléluia.
    (cf. Ac 16, 14b)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem
pour la fête de la Pâque.
    Quand il eut douze ans,
ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
    À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient,
le jeune Jésus resta à Jérusalem
à l’insu de ses parents.
    Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins,
ils firent une journée de chemin
avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
    Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem,
en continuant à le chercher.


    C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple,
assis au milieu des docteurs de la Loi :
il les écoutait et leur posait des questions,
    et tous ceux qui l’entendaient
s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
    En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement,
et sa mère lui dit :
« Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ?
Vois comme ton père et moi,
nous avons souffert en te cherchant ! »
    Il leur dit :
« Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ?
Ne saviez-vous pas
qu’il me faut être chez mon Père ? »
    Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.


    Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth,
et il leur était soumis.
Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.
    Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce,
devant Dieu et devant les hommes.

 

    – Acclamons la Parole de Dieu.
 


Source : http://www.aelf.org/

18 décembre 2015

Dimanche 20 décembre 2015 - 4ème Dimanche de l'Avent

Dimanche 20 décembre 2015 - 4ème Dimanche de l'Avent


1ère lecture : « De toi sortira celui qui doit gouverner Israël » (Mi 5, 1-4a)

Lecture du livre du prophète Michée

Ainsi parle le Seigneur :
    Toi, Bethléem Éphrata,
le plus petit des clans de Juda,
c’est de toi que sortira pour moi
celui qui doit gouverner Israël.
Ses origines remontent aux temps anciens,
aux jours d’autrefois.
    Mais Dieu livrera son peuple
jusqu’au jour où enfantera...
celle qui doit enfanter,
et ceux de ses frères qui resteront
rejoindront les fils d’Israël.
    Il se dressera et il sera leur berger
par la puissance du Seigneur,
par la majesté du nom du Seigneur, son Dieu.
Ils habiteront en sécurité,
car désormais il sera grand jusqu’aux lointains de la terre,
    et lui-même, il sera la paix !


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 79 (80), 2a.c.3bc, 15-16a, 18-19

R/

Dieu, fais-nous revenir ;
que ton visage s’éclaire,
et nous serons sauvés !

(Ps 79, 4)

Berger d’Israël, écoute,
resplendis au-dessus des Kéroubim !
Réveille ta vaillance
et viens nous sauver.

 

Dieu de l’univers, reviens !
Du haut des cieux, regarde et vois :
visite cette vigne, protège-la,
celle qu’a plantée ta main puissante.

 

Que ta main soutienne ton protégé,
le fils de l’homme qui te doit sa force.
Jamais plus nous n’irons loin de toi :
fais-nous vivre et invoquer ton nom !

2ème lecture : « Me voici, je suis venu pour faire ta volonté » (He 10, 5-10)

Lecture de la lettre aux Hébreux

Frères,
    en entrant dans le monde,
le Christ dit :
Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande,
mais tu m’as formé un corps.
    Tu n’as pas agréé les holocaustes
ni les sacrifices pour le péché ;
    alors, j’ai dit :
Me voici,
je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté,
ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre.
    Le Christ commence donc par dire :
Tu n’as pas voulu ni agréé
les sacrifices et les offrandes,
les holocaustes et les sacrifices pour le péché,
ceux que la Loi prescrit d’offrir.
    Puis il déclare :
Me voici, je suis venu pour faire ta volonté.
Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second.
    Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés,
par l’offrande que Jésus Christ a faite de son corps,
une fois pour toutes.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » (Lc 1, 39-45)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Voici la servante du Seigneur :
    que tout m’advienne selon ta parole.
    Alléluia.
    (Lc 1, 38)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ces jours-là,
Marie se mit en route et se rendit avec empressement
vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
    Elle entra dans la maison de Zacharie
et salua Élisabeth.
    Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie,
l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
    et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes,
et le fruit de tes entrailles est béni.
    D’où m’est-il donné
que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
    Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles,
l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
    Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles
qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

 

    – Acclamons la Parole de Dieu.



Source : http://www.aelf.org/

11 décembre 2015

Dimanche 13 décembre 2015 - 3ème Dimanche de l'Avent de Gaudete

Dimanche 13 décembre 2015 - 3ème Dimanche de l'Avent de Gaudete



1ère lecture : « Le Seigneur exultera pour toi et se réjouira » (So 3, 14-18a)

Lecture du livre du prophète Sophonie

Pousse des cris de joie, fille de Sion !
Éclate en ovations, Israël !
Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie,
fille de Jérusalem !
    Le Seigneur a levé les sentences qui pesaient sur toi,
il a écarté tes ennemis.
Le roi d’Israël, le Seigneur, est en toi.
Tu n’as plus à craindre le malheur.


    Ce jour-là, on dira à Jérusalem :
« Ne crains pas, Sion !
Ne laisse pas tes mains défaillir !
    Le Seigneur ton Dieu est en toi,
c’est lui, le héros qui apporte le salut.
Il aura en toi sa joie et son allégresse,
il te renouvellera par son amour ;
il exultera pour toi et se réjouira,
    comme aux jours de fête. »


    – Parole du Seigneur.

Cantique : Is 12, 2-3, 4bcde, 5-6

R/

Jubile, crie de joie,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël.

(cf. Is 12, 6)

Voici le Dieu qui me sauve :
j’ai confiance, je n’ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.
Exultant de joie, vous puiserez les eaux
aux sources du salut.

 

« Rendez grâce au Seigneur,
proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits ! »
Redites-le : « Sublime est son nom ! »

 

Jouez pour le Seigneur, il montre sa magnificence,
et toute la terre le sait.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël !

2ème lecture : « Le Seigneur est proche » (Ph 4, 4-7)

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens

Frères,
    soyez toujours dans la joie du Seigneur ;
je le redis : soyez dans la joie.
    Que votre bienveillance soit connue de tous les hommes.
Le Seigneur est proche.
    Ne soyez inquiets de rien,
mais, en toute circonstance,
priez et suppliez, tout en rendant grâce,
pour faire connaître à Dieu vos demandes.
    Et la paix de Dieu,
qui dépasse tout ce qu’on peut concevoir,
gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Que devons-nous faire ? » (Lc 3, 10-18)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    L’Esprit du Seigneur est sur moi :
    il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres.
    Alléluia.
    (cf. Is 61, 1)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
    les foules qui venaient se faire baptiser par Jean
lui demandaient :
« Que devons-nous faire ? »
    Jean leur répondait :
« Celui qui a deux vêtements,
qu’il partage avec celui qui n’en a pas ;
et celui qui a de quoi manger,
qu’il fasse de même ! »
    Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts)  
vinrent aussi pour être baptisés ;
ils lui dirent :
« Maître, que devons-nous faire ? »
    Il leur répondit :
« N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
    Des soldats lui demandèrent à leur tour :
« Et nous, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit :
« Ne faites violence à personne,
n’accusez personne à tort ;
et contentez-vous de votre solde. »
    Or le peuple était en attente,
et tous se demandaient en eux-mêmes  
si Jean n’était pas le Christ.
    Jean s’adressa alors à tous :
« Moi, je vous baptise avec de l’eau ;
mais il vient, celui qui est plus fort que moi.
Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales.
Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
    Il tient à la main la pelle à vanner
pour nettoyer son aire à battre le blé,
et il amassera le grain dans son grenier ;
quant à la paille,
il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
    Par beaucoup d’autres exhortations encore,
il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.


    – Acclamons la Parole de Dieu.


Source : http://www.aelf.org/

 

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