Nous publions le mot de remerciements de Jean Yves Radigois - pdt de l'association :
" Diwallerien chapel Sant-Leonard, remercie chaleureusement tous ceux qui, par leur action, permettent de faire vivre ce lieu, de l’entretenir, de l’embellir : chapelle, enclos, fontaines. Je ne nomme pas ici les 20 ou 25 personnes qui agissent du responsable technique de nos chantiers, aux membres du bureau, des défricheurs et des fleuristes, des musiciens et sonneurs aux crêpières et pâtissières, etc., sans compter ceux qui préparent, nettoient, offrent les divers lieux que nous utilisons aujourd’hui et les animent.
Nous remercions nos partenaires associatifs. Tout d’abord, l’association des peintres de Plœmeur. Le verre de l’amitié vous permettra de revoir ou de découvrir le regard de ces artistes autour de Saint-Léonard, sur nos paysages, nos villages et leurs petits monuments, l’activité agricole ou kaolinique et ce avec l’ambiance musicale de Mathieu et Nicolas. Merci à Monique et Patrice et particulièrement à Brigitte, cheville ouvrière de l’exposition de mai-juin et de cette initiative.
Merci aussi à Tarz Heol. Outre la manifestation du 30 mai, nous avons commencé avec eux la réhabilitation du lavoir fontaine de Garhiel er fetan. Les débroussaillages ont été effectués et les écoulements aval ont été traités. Cependant des sources amont ont rendu le terrain impraticable et nous avons suspendu nos interventions pour reprendre après la saison sèche, en septembre.
Merci à la Société Imerys Ceramics France (les Kaolins). Au-delà, des projets qui impactent et impliquent Imerys et notre association, souvent en lien avec la municipalité (itinéraire de la voie verte respectueux de la vie économique et de la nature, mise en valeur du lavoir-fontaine), Monsieur Pécourt, géologue et responsable des carrières nous a offert ces compétences et du temps pour résoudre une des énigmes de cette chapelle. Il a démontré scientifiquement, avec le soutien technique de l’université d’Orléans, que la fameuse croix blanche et la fenêtre du chevet n’étaient pas en tuffeau, mais en granite fortement kaolinisé, avec peu de quartz. C’est donc avec plaisir que nous avons participé, il y a un mois, à leur opération porte ouverte à laquelle nous avons été conviés.
Cette année, Diwallerien a, entre autres, effectué le chaulage des murs extérieurs. Nous avons également fait repeindre à l’ancienne par Caroline Leynia, restauratrice, la Vierge à l’enfant, si admirablement reproduite par Maryvonne Portal, sur le modèle de l’œuvre de 1490 qui fut vandalisée dans l’église en 2013. Je ne reviendrais pas sur les 10 couches de couleurs différentes pour rendre la luminosité et le poli de la pierre d’agate, car la presse a bien décrit ce travail. Cette interprétation participe à l’éducation de notre œil sur les œuvres anciennes. Il y a 500 ans, saint Léonard devait être aussi colorié que cette magnifique Vierge. Pour honorer ceux qui lisent bien cette presse qui nous soutient, j’offre le second verre à la première personne qui m’expliquera la petite particularité qui apparaît sur la couronne de la Vierge.
Regardez bien aussi Sainte Radegonde (XVIe siècle). Les investigations ont montré quatre ou cinq couches de couleurs différentes selon des époques et avec une carnation du visage plus fine et plus rosée. La municipalité a prévu de suivre les avis du conservateur du département, Monsieur Diego Mens, et de valoriser les couleurs qu’elle avait à une période ancienne. Mais là, je laisse Monsieur Tonnerre, représentant de la municipalité propriétaire de l’œuvre, de vous les indiquer. Je n’ai pas vérifié si la personne qui indiquera la bonne couleur de la robe bénéficiera aussi d’un verre.
Cette transition me permet de remercier vivement la municipalité pour son intérêt et son aide active et concrète à la valorisation de ce patrimoine communal. Cette aide se traduit par le soutien des services culturels, associatifs, espaces verts. Elle passe aussi par les deux chantiers prévus : la réhabilitation de sainte Radegonde et l’éclairage extérieur de la chapelle pour les activités en soirée d’hiver. Notons encore l’élaboration partenariale d’une plaquette sur l’église et chaque chapelle de Plœmeur, avec les comités de chapelles et le comité d’histoire. Je tiens à remercier Monsieur Tonnerre, qui a diligenté et piloté cette opération dont vous pourrez juger de la qualité.
Enfin, nous avons rassemblé un document rassemblant les connaissances sur la chapelle et le quartier pour nos « porteurs de clés » qui ouvrent la chapelle et pilotent votre visite. N’hésitez pas à les solliciter. Merci à eux et merci aussi au comité scientifique qui nous conseille de ses compétences et de ses savoirs : Nicolas Le Badezet, historien médiéviste, Jean-Yves Le Lan, du Comité d’histoire, Sébastien Pécourt déjà cité, pour les divers matériaux utilisés dans le monument, etc.
Pour terminer, merci infiniment au Père Ivan, curé-doyen. Pour les chrétiens, en Bretagne, le pardon est essentiellement un moment religieux qui redonne sens et dynamise le vivre-en-ensemble dans le quartier. Malgré une année hyper chargée, il a pris du temps pour nous accompagner et donner toute sa place aux pardons. Trugarezh vraz déoc’h, an aotrou person.
Cette année, depuis plus de 20 ans, nous n’avions pas conservé le cantique Ô Rouannez karet en arvor, tout simplement par manque de place sur la feuille. Déjà, en 1970, déjà il était chanté ici ! A la demande de nos choristes et pour les remercier, nous allons en chanter trois couplets. Le refrain est suffisamment connu pour que vous puissiez y participer".
Le dimanche 5 juillet 2015