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paroisse

19 février 2016

Dimanche 21 février 2016 - 2ème dimanche de Carême

Dimanche 21 février 2016 - 2ème dimanche de Carême



1ère lecture : Le Seigneur conclut une alliance avec Abraham, le croyant (Gn 15, 5-12.17-18)

Lecture du livre de la Genèse

En ces jours-là,
le Seigneur parlait à Abraham dans une vision.
    Il le fit sortir et lui dit :
« Regarde le ciel,
et compte les étoiles, si tu le peux... »
Et il déclara :
« Telle sera ta descendance ! »
    Abram eut foi dans le Seigneur
et le Seigneur estima qu’il était juste.


    Puis il dit :
« Je suis le Seigneur,
qui t’ai fait sortir d’Our en Chaldée
pour te donner ce pays en héritage. »
    Abram répondit :
« Seigneur mon Dieu, comment vais-je savoir
que je l’ai en héritage ? »
    Le Seigneur lui dit :
« Prends-moi une génisse de trois ans,
une chèvre de trois ans,
un bélier de trois ans,
une tourterelle et une jeune colombe. »
    Abram prit tous ces animaux,
les partagea en deux,
et plaça chaque moitié en face de l’autre ;
mais il ne partagea pas les oiseaux.
    Comme les rapaces descendaient sur les cadavres,
Abram les chassa.
    Au coucher du soleil,
un sommeil mystérieux tomba sur Abram,
une sombre et profonde frayeur tomba sur lui.
    Après le coucher du soleil, il y eut des ténèbres épaisses.
Alors un brasier fumant et une torche enflammée
passèrent entre les morceaux d’animaux.
    Ce jour-là, le Seigneur conclut une alliance avec Abram
en ces termes :
« À ta descendance je donne le pays que voici,

depuis le Torrent d'Égypte jusqu'au Grand Fleuve, l'Euphrate. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 26 (27), 1, 7-8, 9abcd, 13-14

R/

Le Seigneur est ma lumière et mon salut.

(Ps 26, 1a)

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

 

Écoute, Seigneur, je t’appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m’a redit ta parole :
« Cherchez ma face. »

 

C’est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.
N’écarte pas ton serviteur avec colère :
tu restes mon secours.

 

J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »

2ème lecture : « Le Christ transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux » (Ph 3, 17 – 4, 1)

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens

Frères,
ensemble imitez-moi,
et regardez bien ceux qui se conduisent
selon l’exemple que nous vous donnons.
    Car je vous l’ai souvent dit,
et maintenant je le redis en pleurant :
beaucoup de gens se conduisent en ennemis de la croix du Christ.
    Ils vont à leur perte.
Leur dieu, c’est leur ventre,
et ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ;
ils ne pensent qu’aux choses de la terre.


    Mais nous, nous avons notre citoyenneté dans les cieux,
d’où nous attendons comme sauveur
le Seigneur Jésus Christ,
    lui qui transformera nos pauvres corps
à l’image de son corps glorieux,
avec la puissance active qui le rend même capable
de tout mettre sous son pouvoir.
    Ainsi, mes frères bien-aimés pour qui j’ai tant d’affection,
vous, ma joie et ma couronne,
tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés.


    – Parole du Seigneur.

 

OU LECTURE BREVE

2ème lecture : « Le Christ transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux » (Ph 3, 20 – 4, 1)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens

Frères,
    nous, nous avons notre citoyenneté dans les cieux,
d’où nous attendons comme sauveur
le Seigneur Jésus Christ,
    lui qui transformera nos pauvres corps
à l’image de son corps glorieux,
avec la puissance active qui le rend même capable
de tout mettre sous son pouvoir.


    Ainsi, mes frères bien-aimés pour qui j’ai tant d’affection,
vous, ma joie et ma couronne,
tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre » (Lc 9, 28b-36)

    Acclamation :

    Gloire au Christ,
    Parole éternelle du Dieu vivant.
    Gloire à toi, Seigneur.
    De la nuée lumineuse,
    la voix du Père a retenti :
    « Celui-ci est mon Fils bien-aimé,
    écoutez-le ! »
    Gloire au Christ,
    Parole éternelle du Dieu vivant.
    Gloire à toi, Seigneur.
    (cf. Mt 17, 5)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques,
et il gravit la montagne pour prier.
    Pendant qu’il priait,
l’aspect de son visage devint autre,
et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante.
    Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui :
c’étaient Moïse et Élie,
    apparus dans la gloire.
Ils parlaient de son départ
qui allait s’accomplir à Jérusalem.
    Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ;
mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus,
et les deux hommes à ses côtés.
    Ces derniers s’éloignaient de lui,
quand Pierre dit à Jésus :
« Maître, il est bon que nous soyons ici !
Faisons trois tentes :
une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
Il ne savait pas ce qu’il disait.
    Pierre n’avait pas fini de parler,
qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ;
ils furent saisis de frayeur
lorsqu’ils y pénétrèrent.
    Et, de la nuée, une voix se fit entendre :
« Celui-ci est mon Fils,
celui que j’ai choisi :
écoutez-le ! »
    Et pendant que la voix se faisait entendre,
il n’y avait plus que Jésus, seul.
Les disciples gardèrent le silence
et, en ces jours-là,
ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu.


    – Acclamons la Parole de Dieu.

 

Source : http://www.aelf.org/

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14 février 2016

Vivre le temps du Carême


40 jours pour accueillir le Christ ressuscité dans ma vie


Chaque semaine :
• messes, confessions, adoration aux horaires habituels
• chemin de croix le vendredi à 17h - églises de Ploemeur et Larmor-Plage
• prière des vêpres dans les chapelles de Ploemeur, le mercredi à 18h (voir feuille de semaine)

croix

Rencontre de Carême, autour de l’encyclique Laudato Si’, avec Jean-Claude Pierre.
• mardi 15 mars - 20h30 - Ploemeur salle Ninnoch

Conférences spirituelles, avec Gwénola Rebours, salle paroissiale de Larmor-Plage :
• la Passion du Christ, mercredi 23 mars - 18h
• la Résurrection, mardi 29 mars - 18h

Tro Plañvour : pèlerinage des six chapelles de Ploemeur, circuit de 22km.
Samedi 5 mars - départ à 9h de St Tual - pique-nique tiré du sac salle Ninnoch - arrivée à Lomener pour 18h.

« Retraite dans la vie » : aménager une retraite spirituelle dans mon quotidien
du 29 février au 5 mars. Programme de prière et de méditation sur 5 jours - enseignement le soir.

Célébrations pénitentielles :
• jeudi 17 mars - 18h Larmor-Plage
• vendredi 18 mars - 10h Lomener
• mardi 22 mars - 19h15 Ploemeur centre

Permanences d’un prêtre pour le sacrement du pardon :
• après chaque célébration pénitentielle
• Samedi Saint 26 mars - de 10h à 12h - Ploemeur centre et Larmor

Semaine Sainte :
• Week-end des 19 et 20 mars : messe des Rameaux aux horaires habituels
• Jeudi Saint 24 mars – Célébration de la Cène – 19h15 - Ploemeur centre
• Vendredi Saint 25 mars :
- Chemin de croix à 15h - Ploemeur centre et Larmor-Plage
- Célébration de la Passion – 19h15 - Ploemeur centre et Larmor-Plage
• Veillée pascale – samedi 26 mars : 19h à Lomener - 20h30 à Ploemeur centre et Larmor-Plage
• Dimanche de Pâques – 27 mars : messe à 10h30 Larmor-Plage - 11h Ploemeur centre

Des informations complémentaires vous seront communiquées au fil des rendez-vous.

12 février 2016

Dimanche 14 février 2016 - 1er dimanche de Carême

Dimanche 14 février 2016 - 1er dimanche de Carême


1ère lecture : La profession de foi du peuple élu (Dt 26, 4-10)

Lecture du livre du Deutéronome

Moïse disait au peuple :
Lorsque tu présenteras les prémices de tes récoltes,
    le prêtre recevra de tes mains la corbeille
et la déposera devant l’autel du Seigneur ton Dieu.
    Tu prononceras ces paroles devant le Seigneur ton Dieu :
« Mon père était un Araméen nomade,
qui descendit en Égypte :
il y vécut en immigré avec son petit clan.
C’est là qu’il est devenu une grande nation,
puissante et nombreuse.
    Les Égyptiens nous ont maltraités, et réduits à la pauvreté ;
ils nous ont imposé un dur esclavage.
    Nous avons crié vers le Seigneur, le Dieu de nos pères.
Il a entendu notre voix,
il a vu que nous étions dans la misère, la peine et l’oppression.
    Le Seigneur nous a fait sortir d’Égypte
à main forte et à bras étendu,
par des actions terrifiantes, des signes et des prodiges.
Il nous a conduits dans ce lieu et nous a donné ce pays,
un pays ruisselant de lait et de miel.


    Et maintenant voici que j’apporte les prémices
des fruits du sol que tu m’as donné, Seigneur. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 90 (91), 1-2, 10-11, 12-13, 14-15ab

R/

Sois avec moi, Seigneur,
dans mon épreuve.

(cf. Ps 90, 15)

Quand je me tiens sous l’abri du Très-Haut
et repose à l’ombre du Puissant,
je dis au Seigneur : « Mon refuge,
mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! »

 

Le malheur ne pourra te toucher,
ni le danger, approcher de ta demeure :
il donne mission à ses anges
de te garder sur tous tes chemins.

 

Ils te porteront sur leurs mains
pour que ton pied ne heurte les pierres ;
tu marcheras sur la vipère et le scorpion,
tu écraseras le lion et le Dragon.

 

« Puisqu’il s’attache à moi, je le délivre ;
je le défends, car il connaît mon nom.
Il m’appelle, et moi, je lui réponds ;
je suis avec lui dans son épreuve. »

2ème lecture : La profession de foi en Jésus Christ (Rm 10, 8-13)

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains

Frères,
    que dit l’Écriture ?
Tout près de toi est la Parole,
elle est dans ta bouche et dans ton cœur.
Cette Parole, c’est le message de la foi que nous proclamons.
    En effet, si de ta bouche,
tu affirmes que Jésus est Seigneur,
si, dans ton cœur,
tu crois que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts,
alors tu seras sauvé.
    Car c’est avec le cœur que l’on croit
pour devenir juste,
c’est avec la bouche que l’on affirme sa foi
pour parvenir au salut.
    En effet, l’Écriture dit :
Quiconque met en lui sa foi ne connaîtra pas la honte.
    Ainsi, entre les Juifs et les païens,
il n’y a pas de différence :
tous ont le même Seigneur,
généreux envers tous ceux qui l’invoquent.
    En effet,
quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désert où il fut tenté » (Lc 4, 1-13)

    Acclamation :

    Ta Parole, Seigneur, est vérité,
    et ta loi, délivrance.
    L’homme ne vit pas seulement de pain,
    mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
    Ta Parole, Seigneur, est vérité,
    et ta loi, délivrance.
    (Mt 4, 4b)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
après son baptême,
    Jésus, rempli d’Esprit Saint,
quitta les bords du Jourdain ;
dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désert
    où, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable.
Il ne mangea rien durant ces jours-là,
et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim.
    Le diable lui dit alors :
« Si tu es Fils de Dieu,
ordonne à cette pierre de devenir du pain. »
    Jésus répondit :
« Il est écrit :
L’homme ne vit pas seulement de pain. »


    Alors le diable l’emmena plus haut
et lui montra en un instant tous les royaumes de la terre.
    Il lui dit :
« Je te donnerai tout ce pouvoir
et la gloire de ces royaumes,
car cela m’a été remis et je le donne à qui je veux.
    Toi donc, si tu te prosternes devant moi,
tu auras tout cela. »
    Jésus lui répondit :
« Il est écrit :
C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras,
à lui seul tu rendras un culte. »


    Puis le diable le conduisit à Jérusalem,
il le plaça au sommet du Temple
et lui dit :
« Si tu es Fils de Dieu, d’ici jette-toi en bas ;
    car il est écrit :
Il donnera pour toi, à ses anges,
l’ordre de te garder ;
    et encore :
Ils te porteront sur leurs mains,
de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
    Jésus lui fit cette réponse :
« Il est dit :
Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
    Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations,
le diable s’éloigna de Jésus jusqu’au moment fixé.


    – Acclamons la Parole de Dieu.


Source : http://www.aelf.org/

 

 

 

6 février 2016

Mercredi des cendres


Pourquoi des cendres ?

Pourquoi le prêtre dépose-t-il des cendres sur le front des fidèles le mercredi des cendres ?

Le mercredi des Cendres marque l'entrée officielle en Carême et dans le cycle pascal. Il peut tomber n'importe quel mercredi entre le 4 février et le 10 mars, en fonction de la date de Pâques. Les cendres qui proviennent des rameaux de l'année précédente, brûlés pour l'occasion, sont déposées sur le front des fidèles. Cette coutume de se couvrir la tête de cendres -et à l'origine de se revêtir aussi d'un sac- est une ancienne pratique pénitentielle qui remonte au peuple hébreu (Jonas 3.5-9 : Jérémie 6.26 ; 25- 34 ; Matthieu 1 1,21).

mercredi des cendres bisAux commencements du christianisme

Ce rite des cendres n'était pas directement associé au début du Carême. Vers l'an 300, il fut adopté par certaines Églises locales et intégré au rite d'excommunication temporaire ou de renvoi des pécheurs publics de la communauté. Ces personnes s'étaient rendues coupables de péchés ou de scandales "majeurs" : apostasie, hérésie, meurtre et adultère (considérés comme des péchés "capitaux").

Au VIIe siècle environ

Cette coutume donna lieu, dans certaines églises, à un rite public du mercredi des Cendres. Les pécheurs confessaient d'abord leurs péchés en privé. Puis ils étaient présentés à l'évêque et mis publiquement au rang des pénitents, ils devaient se préparer pour recevoir l'absolution donnée le Jeudi saint. Après une imposition des mains et des cendres, ils étaient renvoyés de la communauté comme Adam et Eve l'avaient été du paradis. Bien sûr, on leur rappelait que la mort est la conséquence du péché : "Oui, tu es poussière et à cette poussière tu retourneras" (Genèse 3,19).

Les pénitents vivaient en marge de leur famille et du reste de la communauté chrétienne pendant les quarante jours du Carême (d'où l'expression de "quarantaine"). Le "sac" qu'ils avaient revêtu et la cendre dont ils étaient couverts permettaient de les reconnaître lors des assemblées ou, le plus souvent, aux portes de l'église où ils étaient relégués. Cette pratique pénitentielle impliquait généralement de s'abstenir de viande, d'alcool, de bain. Il était également interdit de se faire couper les cheveux, de se raser, d'avoir des relations sexuelles et de gérer ses affaires. Selon les diocèses, il arrivait que certaines pénitences durent plusieurs années, voire toute la vie.

Au cours du Moyen Âge

C'est la dimension personnelle du péché, plutôt que son caractère public, qui fut objet d'insistance. Par conséquent, les traditions associées au mercredi des Cendres furent appliquées à tous les adultes de la paroisse, mais sous une forme mitigée. Au XIe siècle, les pratiques en usage étaient fort semblables à celles que nous connaissons aujourd'hui. Depuis quelques années, il existe une alternative à la formule traditionnelle pour l'imposition des cendres. Elle met en valeur un aspect beaucoup plus positif du Carême : "Convertissez-vous et croyez à l'Evangile" (Mc 1,15).

Dans les églises de Bretagne insulaire et d'Irlande, une nouvelle modalité pénitentielle se développa, entre le VIe et le VIIIe siècle, sous l'influence des moines celtes. Il s'agissait d'une forme de pénitence personnelle et privée pour des péchés moins graves que ceux évoqués ci-dessus. Cette pratique, plus que le rite du mercredi des Cendres, allait contribuer à faire évoluer les modalités du sacrement de la réconciliation.

Trois sortes de traditions ont donné au Carême son caractère spécifique :
1. celles qui favorisent un climat d'austérité ;
2. les pratiques pénitentielles, surtout en matière de jeûne et d'abstinence
3. les dévotions centrées sur la souffrance de Jésus.

Au cours de ces vingt dernières années, ces traditions ont été associées à des pratiques nouvelles, mettant l'accent sur une dimension plus positive du Carême.

Bon Carême !

Approfondir le thème : cliquez ici.
Source : guide des traditions et coutumes catholiques, pp 138-140 - www.croire.com

Célébration du Mercredi des Cendres pour le doyenné
Mercredi 10 février à 19h15
église Notre Dame de Larmor-Plage

suivie du "Bol de Riz"organisé par le C.CF.D. Terre Solidaire
à la salle paroissiale de Larmor-Plage

5 février 2016

Dimanche 7 février 2016 - 5ème dimanche du Temps Ordinaire

Dimanche 7 février 2016 - 5ème dimanche du Temps Ordinaire


1ère lecture : « Me voici : envoie-moi ! » (Is 6, 1-2a.3-8)

Lecture du livre du prophète Isaïe

L’année de la mort du roi Ozias,
je vis le Seigneur qui siégeait sur un trône très élevé ;
les pans de son manteau remplissaient le Temple.
    Des séraphins se tenaient au-dessus de lui.
    Ils se criaient l’un à l’autre :
« Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur de l’univers !
Toute la terre est remplie de sa gloire. »
    Les pivots des portes se mirent à trembler
à la voix de celui qui criait,
et le Temple se remplissait de fumée.
    Je dis alors :
« Malheur à moi ! je suis perdu,
car je suis un homme aux lèvres impures,
j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures :
et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’univers ! »
    L’un des séraphins vola vers moi,
tenant un charbon brûlant
qu’il avait pris avec des pinces sur l’autel.
    Il l’approcha de ma bouche et dit :
« Ceci a touché tes lèvres,
et maintenant ta faute est enlevée,
ton péché est pardonné. »
    J’entendis alors la voix du Seigneur qui disait :
« Qui enverrai-je ?
qui sera notre messager ? »
Et j’ai répondu :
« Me voici :
envoie-moi ! »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 137 (138), 1-2a, 2bc-3, 4-5, 7c-8

R/

Je te chante, Seigneur, en présence des anges.

(cf. Ps 137, 1c)

De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce :
tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré, je me prosterne.

 

Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,
car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole.
Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.

 

Tous les rois de la terre te rendent grâce
quand ils entendent les paroles de ta bouche.
Ils chantent les chemins du Seigneur :
« Qu’elle est grande, la gloire du Seigneur ! »

 

Ta droite me rend vainqueur.
Le Seigneur fait tout pour moi !
Seigneur, éternel est ton amour :
n’arrête pas l’œuvre de tes mains.

2ème lecture : « Voilà ce que nous proclamons, voilà ce que vous croyez » (1 Co 15, 1-11)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
je vous rappelle la Bonne Nouvelle
que je vous ai annoncée ;
cet Évangile, vous l’avez reçu ;
c’est en lui que vous tenez bon,
    c’est par lui que vous serez sauvés
si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ;
autrement, c’est pour rien que vous êtes devenus croyants.


    Avant tout, je vous ai transmis ceci,
que j’ai moi-même reçu :
le Christ est mort pour nos péchés
conformément aux Écritures,
    et il fut mis au tombeau ;
il est ressuscité le troisième jour
conformément aux Écritures,
    il est apparu à Pierre, puis aux Douze ;
    ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois
– la plupart sont encore vivants,
et quelques-uns sont endormis dans la mort –,
    ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres.
    Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l’avorton que je suis.


    Car moi, je suis le plus petit des Apôtres,
je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre,
puisque j’ai persécuté l’Église de Dieu.
    Mais ce que je suis,
je le suis par la grâce de Dieu,
et sa grâce, venant en moi, n’a pas été stérile.
Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ;
à vrai dire, ce n’est pas moi,
c’est la grâce de Dieu avec moi.


    Bref, qu’il s’agisse de moi ou des autres,
voilà ce que nous proclamons,
voilà ce que vous croyez.


    – Parole du Seigneur.

 

OU LECTURE BREVE

2ème lecture : « Voilà ce que nous proclamons, voilà ce que vous croyez » (1 Co 15, 3-8.11)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
    avant tout, je vous ai transmis ceci,
que j’ai moi-même reçu :
le Christ est mort pour nos péchés
conformément aux Écritures,
    et il fut mis au tombeau ;
il est ressuscité le troisième jour
conformément aux Écritures,
    il est apparu à Pierre, puis aux Douze ;
    ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois
– la plupart sont encore vivants,
et quelques-uns sont endormis dans la mort –,
    ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres.
    Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l’avorton que je suis.


    Bref, qu’il s’agisse de moi ou des autres,
voilà ce que nous proclamons,
voilà ce que vous croyez.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Laissant tout, ils le suivirent » (Lc 5, 1-11)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    « Venez à ma suite, dit le Seigneur,
    et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
    Alléluia.
    (Mt 4, 19)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
    la foule se pressait autour de Jésus
pour écouter la parole de Dieu,
tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth.
    Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ;
les pêcheurs en étaient descendus
et lavaient leurs filets.
    Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon,
et lui demanda de s’écarter un peu du rivage.
Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules.
    Quand il eut fini de parler,
il dit à Simon :
« Avance au large,
et jetez vos filets pour la pêche. »
    Simon lui répondit :
« Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ;
mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. »
    Et l’ayant fait,
ils capturèrent une telle quantité de poissons
que leurs filets allaient se déchirer.
    Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque
de venir les aider.
Ceux-ci vinrent,
et ils remplirent les deux barques,
à tel point qu’elles enfonçaient.
    à cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus,
en disant :
« Éloigne-toi de moi, Seigneur,
car je suis un homme pécheur. »
    En effet, un grand effroi l’avait saisi,
lui et tous ceux qui étaient avec lui,
devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ;
    et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée,
les associés de Simon.
Jésus dit à Simon :
« Sois sans crainte,
désormais ce sont des hommes que tu prendras. »
    Alors ils ramenèrent les barques au rivage
et, laissant tout, ils le suivirent.


    – Acclamons la Parole de Dieu.

Source : http://www.aelf.org/

 

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31 janvier 2016

Présentation de Jésus Christ au Temple


2 février : 40 jours après Noël

La fête du 2 février est la solennité de la rencontre du Seigneur et de son Peuple, en la personne de deux vieillards Syméon et Anne, lors de la présentation de Jésus Christ au Temple.

Rembrandt_Harmensz

Elle est une nouvelle Théophanie, la Théophanie du quarantième Jour : après Noël et l’Épiphanie des Mages, c'est une nouvelle Épiphanie de l'Homme-Dieu, comme Noël et l’Épiphanie, elle célèbre l'Avènement (adventus) du Seigneur. C'est en effet dans leur rapport à la Manifestation du Christ on ce 40ème Jour, qu'il faut envisager le double rô1e de Marie et de Siméon.

Par le ministère de Sa Mère, le Seigneur Se manifeste dans le Temple à son Peuple, en la personne de Siméon et d'Anne qui, bénéficiaires de la Théophanie, en sont également les témoins, les chantres inspirés…

Le déroulement de l’Événement commémoré aujourd'hui est dans toutes les mémoires : portant l'Enfant, Marie et Joseph s'avancent dans les parvis du Temple; ils viennent accomplir à son sujet ce que la Loi prescrit : Le présenter au Seigneur, et d'offrir en sacrifice des tourterelles ou des colombes.

Lumière qui éclaire les nations

A ce moment, poussé par l'Esprit, Syméon se hâte à leur rencontre, il reconnaît en l'Enfant, l'Oint du Seigneur, le Messie, le Consolateur qu' Israël attend. Le recevant dans ses bras, il chante au Dieu de ses Pères son "Nunc Dimittis", qui s'achève sur l'acclamation messianique : "Il est la Lumière qui illumine les Nations. Il est la Gloire d'Israël, son Peuple." Survenant au même moment, Anne la Prophétesse, s'associe à cette louange : à l'exemple des bergers de Bethléem, l'humble femme n'a de cesse qu'elle n'ait annoncé à son entourage la venue du Christ Seigneur.

Ce que les parents de Jésus cèlent par leur silence est reconnu soudain à la lumière de l'Esprit Saint, ce que le Prophète avait annoncé : "Voici que J'envoie mon Messager devant ma Face ; Soudain, Le voilà qui entre dans son Temple, Le Seigneur que vous cherchez, l'Ange d'Alliance que vous désirez !"

Dom Joseph Lemarie,
La Manifestation du Seigneur ;
Cerf l956(Lex ora.) pp.446s.

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Source : www.croire.com
Illustration : "Présentation de Jésus au Temple" par Rembrandt.

"Présentation de Jésus au temple"
Messe en l'église St Pierre mardi 2 février à 18h30

28 janvier 2016

Dimanche 31 Janvier 2016 - 4ème dimanche du Temps Ordinaire

Dimanche 31 Janvier 2016 - 4ème dimanche du Temps Ordinaire


1ère lecture : « Je fais de toi un prophète pour les nations » (Jr 1, 4-5.17-19)

Lecture du livre du prophète Jérémie

Au temps de Josias,
    la parole du Seigneur me fut adressée :
    « Avant même de te façonner dans le sein de ta mère,
je te connaissais ;
avant que tu viennes au jour,
je t’ai consacré ;
je fais de toi un prophète pour les nations.
    Toi, mets ta ceinture autour des reins et lève-toi,
tu diras contre eux tout ce que je t’ordonnerai.
Ne tremble pas devant eux,
sinon c’est moi qui te ferai trembler devant eux.
    Moi, je fais de toi aujourd’hui une ville fortifiée,
une colonne de fer, un rempart de bronze,
pour faire face à tout le pays,
aux rois de Juda et à ses princes,
à ses prêtres et à tout le peuple du pays.
    Ils te combattront,
mais ils ne pourront rien contre toi,
car je suis avec toi pour te délivrer
– oracle du Seigneur. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 70 (71), 1-2, 3, 5-6ab,  15ab.17

R/

Sans fin, je proclamerai
ta justice et ton salut.

(cf. Ps 70, 15)

En toi, Seigneur, j’ai mon refuge :
garde-moi d’être humilié pour toujours.
Dans ta justice, défends-moi, libère-moi,
tends l’oreille vers moi, et sauve-moi.

 

Sois le rocher qui m’accueille,
toujours accessible ;
tu as résolu de me sauver :
ma forteresse et mon roc, c’est toi !

 

Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,
mon appui dès ma jeunesse.
Toi, mon soutien dès avant ma naissance,
tu m’as choisi dès le ventre de ma mère.

 

Ma bouche annonce tout le jour
tes actes de justice et de salut.
Mon Dieu, tu m’as instruit dès ma jeunesse,
jusqu’à présent, j’ai proclamé tes merveilles.

2ème lecture : « Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité » (1 Co 12, 31 – 13, 13)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
    recherchez avec ardeur les dons les plus grands.
Et maintenant, je vais vous indiquer le chemin par excellence.


    J’aurais beau parler toutes les langues
des hommes et des anges,
si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour,
je ne suis qu’un cuivre qui résonne,
une cymbale retentissante.
    J’aurais beau être prophète,
avoir toute la science des mystères
et toute la connaissance de Dieu,
j’aurais beau avoir toute la foi
jusqu’à transporter les montagnes,
s’il me manque l’amour,
je ne suis rien.
    J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés,
j’aurais beau me faire brûler vif,
s’il me manque l’amour,
cela ne me sert à rien.


    L’amour prend patience ;
l’amour rend service ;
l’amour ne jalouse pas ;
il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
    il ne fait rien d’inconvenant ;
il ne cherche pas son intérêt ;
il ne s’emporte pas ;
il n’entretient pas de rancune ;
    il ne se réjouit pas de ce qui est injuste,
mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
    il supporte tout, il fait confiance en tout,
il espère tout, il endure tout.
    L’amour ne passera jamais.


Les prophéties seront dépassées,
le don des langues cessera,
la connaissance actuelle sera dépassée.
    En effet, notre connaissance est partielle,
nos prophéties sont partielles.
    Quand viendra l’achèvement,
ce qui est partiel sera dépassé.
    Quand j’étais petit enfant,
je parlais comme un enfant,
je pensais comme un enfant,
je raisonnais comme un enfant.
Maintenant que je suis un homme,
j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant.


    Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ;
ce jour-là, nous verrons face à face.
Actuellement, ma connaissance est partielle ;
ce jour-là, je connaîtrai parfaitement,
comme j’ai été connu.
    Ce qui demeure aujourd’hui,
c’est la foi, l’espérance et la charité ;
mais la plus grande des trois,
c’est la charité.


    – Parole du Seigneur.

 

OU LECTURE BREVE

2ème lecture : « Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité » (1 Co 13, 4-13)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

L’amour prend patience ;
l’amour rend service ;
l’amour ne jalouse pas ;
il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
    il ne fait rien d’inconvenant ;
il ne cherche pas son intérêt ;
il ne s’emporte pas ;
il n’entretient pas de rancune ;
    il ne se réjouit pas de ce qui est injuste,
mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
    il supporte tout, il fait confiance en tout,
il espère tout, il endure tout.
    L’amour ne passera jamais.


Les prophéties seront dépassées,
le don des langues cessera,
la connaissance actuelle sera dépassée.
    En effet, notre connaissance est partielle,
nos prophéties sont partielles.
    Quand viendra l’achèvement,
ce qui est partiel sera dépassé.
    Quand j’étais petit enfant,
je parlais comme un enfant,
je pensais comme un enfant,
je raisonnais comme un enfant.
Maintenant que je suis un homme,
j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant.
    Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ;
ce jour-là, nous verrons face à face.
Actuellement, ma connaissance est partielle ;
ce jour-là, je connaîtrai parfaitement,
comme j’ai été connu.
    Ce qui demeure aujourd’hui,
c’est la foi, l’espérance et la charité ;
mais la plus grande des trois,
c’est la charité.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : Jésus, comme Élie et Élisée, n’est pas envoyé aux seuls Juifs (Lc 4, 21-30)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Le Seigneur m’a envoyé,
    porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
    annoncer aux captifs leur libération.
    Alléluia.
    (Lc 4, 18cd)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
dans la synagogue de Nazareth,
après la lecture du livre d’Isaïe,
    Jésus déclara :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre »
    Tous lui rendaient témoignage
et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche.
Ils se disaient :
« N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »
    Mais il leur dit :
« Sûrement vous allez me citer le dicton :
‘Médecin, guéris-toi toi-même’,
et me dire :  
‘Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm :
fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !’ »
    Puis il ajouta :
« Amen, je vous le dis :
aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays..
    En vérité, je vous le dis :
Au temps du prophète Élie,
lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie,
et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre,
il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
    pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles,
mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon,
chez une veuve étrangère.
    Au temps du prophète Élisée,
il y avait beaucoup de lépreux en Israël ;
et aucun d’eux n’a été purifié,
mais bien Naaman le Syrien. »


    À ces mots, dans la synagogue,
tous devinrent furieux.
    Ils se levèrent,
poussèrent Jésus hors de la ville,
et le menèrent jusqu’à un escarpement
de la colline où leur ville est construite,
pour le précipiter en bas.
    Mais lui, passant au milieu d’eux,
allait son chemin.


    – Acclamons la Parole de Dieu.



Source : http://www.aelf.org/

23 janvier 2016

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens


semaine 2016 a

Thème 2016 : appelés à proclamer les hauts faits de Dieu

Texte biblique de référrence : 1 Pierre 2, 9-10

Marqués par l’histoire douloureuse de leur pays mais également par une vie œcuménique féconde, les chrétiens de Lettonie nous invitent cette année à revisiter notre mission commune de baptisés. Au carrefour des traditions catholique, luthérienne et orthodoxe, ils nous proposent pour cette Semaine de prière pour l’unité chrétienne un court extrait de la première lettre de Pierre nous exhortant à proclamer les hauts faits de Dieu. Le passage choisi rappelle aux chrétiens qu’ils sont une « race élue, la communauté sacerdotale du roi, la nation sainte… » et qu’ils ont été appelés à passer des ténèbres à la lumière. Dieu s’est donné un peuple et celui-ci est missionnaire par nature, il a été choisi pour proclamer que le salut est offert à tous et pour faire briller la miséricorde de Dieu dans le monde. La mission chrétienne se déploie dans toutes ses dimensions, prophétique, sacerdotale et royale, elle se vit par l’annonce explicite de l’évangile, la prière et le service du monde. C’est notre vocation baptismale de témoigner des hauts faits de Dieu dans toute notre vie, en guérissant les blessures, en recherchant sans cesse la vérité et l’unité et en s’engageant résolument en faveur de la dignité humaine.

La célébration œcuménique proposée par les lettons nous fait entendre un extrait du Sermon sur la montagne (Mt 5,13-16) exprimant à la fois notre identité de chrétien et notre mission de baptisés : sel de la terre et lumière du monde présente dans l’obscurité. Les textes évangéliques qui nourriront les Huit jours nous font passer de la Croix à la résurrection et nous ramènent d’Emmaüs à Jérusalem, au cœur de la communauté et dans la communion fraternelle. La véritable évangélisation nous conduit de la dispersion à l’unité. Tout au long de la Semaine nous prierons pour devenir un peuple de prêtres au cœur du monde, portant dans notre prière les aspirations à l’unité qui s’élèvent des cœurs blessés par la division. Plongés dans la mort et la résurrection du Christ par notre baptême, fragiles reflets de la lumière du Christ et soutenus par la Parole de Dieu – c’est ce qu’exprime le visuel créé par Unité Chrétienne -, nous vivrons des temps de prière et de partage entre nous pour être rendus capables de proclamer au monde les merveilles de Dieu.

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Soirée de prière œcuménique
Mardi 26 janvier 2016 – 20h00 – Église St Joseph de Guiriel Hennebont

22 janvier 2016

Dimanche 24 Janvier 2016 - 3ème dimanche du Temps Ordinaire

Dimanche 24 Janvier 2016 - 3ème dimanche du Temps Ordinaire


1ère lecture : « Tout le peuple écoutait la lecture de la Loi » (Ne 8, 2-4a.5-6.8-10)

Lecture du livre de Néhémie

En ces jours-là,
    le prêtre Esdras apporta le livre de la Loi
en présence de l’assemblée,
composée des hommes, des femmes,
et de tous les enfants en âge de comprendre.
C’était le premier jour du septième mois.
    Esdras, tourné vers la place de la porte des Eaux,
fit la lecture dans le livre,
depuis le lever du jour jusqu’à midi,
en présence des hommes, des femmes,
et de tous les enfants en âge de comprendre :
tout le peuple écoutait la lecture de la Loi.
    Le scribe Esdras se tenait sur une tribune de bois,
construite tout exprès.
    Esdras ouvrit le livre ;
tout le peuple le voyait, car il dominait l’assemblée.
Quand il ouvrit le livre, tout le monde se mit debout.
    Alors Esdras bénit le Seigneur, le Dieu très grand,
et tout le peuple, levant les mains, répondit :
« Amen ! Amen ! »
Puis ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant le Seigneur,
le visage contre terre.
    Esdras lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu,
puis les Lévites traduisaient, donnaient le sens,
et l’on pouvait comprendre.


    Néhémie le gouverneur,
Esdras qui était prêtre et scribe,
et les Lévites qui donnaient les explications,
dirent à tout le peuple :
« Ce jour est consacré au Seigneur votre Dieu !
Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas ! »
Car ils pleuraient tous en entendant les paroles de la Loi.
    Esdras leur dit encore :
« Allez, mangez des viandes savoureuses,
buvez des boissons aromatisées,
et envoyez une part à celui qui n’a rien de prêt.
Car ce jour est consacré à notre Dieu !
Ne vous affligez pas :
la joie du Seigneur est votre rempart ! »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 18 (19), 8, 9, 10, 15

R/

Tes paroles, Seigneur, sont esprit
et elles sont vie.

(cf. Jn 6, 63c)

La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

 

Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.

 

La crainte qu’il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables.

 

Accueille les paroles de ma bouche,
le murmure de mon cœur ;
qu’ils parviennent devant toi,
Seigneur, mon rocher, mon défenseur !

2ème lecture : « Vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps » (1 Co 12, 12-30)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
    prenons une comparaison :
notre corps ne fait qu’un,
il a pourtant plusieurs membres ;
et tous les membres, malgré leur nombre,
ne forment qu’un seul corps.
Il en est ainsi pour le Christ.
    C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous,
Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres,
nous avons été baptisés pour former un seul corps.
Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
    Le corps humain se compose non pas d’un seul,
mais de plusieurs membres.


    Le pied aurait beau dire :
« Je ne suis pas la main,
donc je ne fais pas partie du corps »,
il fait cependant partie du corps.
    L’oreille aurait beau dire :
« Je ne suis pas l’œil,
donc je ne fais pas partie du corps »,
elle fait cependant partie du corps.
    Si, dans le corps, il n’y avait que les yeux,
comment pourrait-on entendre ?
S’il n’y avait que les oreilles,
comment pourrait-on sentir les odeurs ?
    Mais, dans le corps,
Dieu a disposé les différents membres
comme il l’a voulu.
    S’il n’y avait en tout qu’un seul membre,
comment cela ferait-il un corps ?
    En fait, il y a plusieurs membres,
et un seul corps.
    L’œil ne peut pas dire à la main :
« Je n’ai pas besoin de toi » ;
la tête ne peut pas dire aux pieds :
« Je n’ai pas besoin de vous ».
    Bien plus, les parties du corps qui paraissent les plus délicates
sont indispensables.
    Et celles qui passent pour moins honorables,
ce sont elles que nous traitons avec plus d’honneur ;
celles qui sont moins décentes,
nous les traitons plus décemment ;
    pour celles qui sont décentes,
ce n’est pas nécessaire.
Mais en organisant le corps,
Dieu a accordé plus d’honneur
à ce qui en est dépourvu.
    Il a voulu ainsi qu’il n’y ait pas de division dans le corps,
mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres.
    Si un seul membre souffre,
tous les membres partagent sa souffrance ;
si un membre est à l’honneur,
tous partagent sa joie.


    Or, vous êtes corps du Christ
et, chacun pour votre part,
vous êtes membres de ce corps.


    Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église,
il y a premièrement des apôtres,
deuxièmement des prophètes,
troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ;
ensuite, il y a les miracles,
puis les dons de guérison,
d’assistance, de gouvernement,
le don de parler diverses langues mystérieuses.
    Tout le monde évidemment n’est pas apôtre,
tout le monde n’est pas prophète, ni chargé d’enseigner ;
tout le monde n’a pas à faire des miracles,
    à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter.


    – Parole du Seigneur.

 

OU LECTURE BREVE

2ème lecture : « Vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps » (1 Co 12, 12-14.27)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
    prenons une comparaison :
notre corps ne fait qu’un,
il a pourtant plusieurs membres ;
et tous les membres, malgré leur nombre,
ne forment qu’un seul corps.
Il en est ainsi pour le Christ.
    C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous,
Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres,
nous avons été baptisés pour former un seul corps.
Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
    Le corps humain se compose non pas d’un seul,
mais de plusieurs membres.


    Or, vous êtes corps du Christ
et, chacun pour votre part,
vous êtes membres de ce corps.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture » (Lc 1, 1-4 ; 4, 14-21)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Le Seigneur m’a envoyé,
    porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
    annoncer aux captifs leur libération.
    Alléluia.
    (Lc 4, 18cd)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Beaucoup ont entrepris de composer un récit
des événements qui se sont accomplis parmi nous,
    d’après ce que nous ont transmis
ceux qui, dès le commencement, furent témoins oculaires
et serviteurs de la Parole.
    C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi,
après avoir recueilli avec précision des informations
concernant tout ce qui s’est passé depuis le début,
d’écrire pour toi, excellent Théophile,
un exposé suivi,
    afin que tu te rendes bien compte
de la solidité des enseignements que tu as entendus.


    En ce temps-là,
lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit,
revint en Galilée,
sa renommée se répandit dans toute la région.
    Il enseignait dans les synagogues,
et tout le monde faisait son éloge.
Il vint à Nazareth, où il avait été élevé.
Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et il se leva pour faire la lecture.
    On lui remit le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
    L’Esprit du Seigneur est sur moi
parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération,
et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue,
remettre en liberté les opprimés,
    annoncer une année favorable
accordée par le Seigneur.
    Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
    Alors il se mit à leur dire :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre »


    – Acclamons la Parole de Dieu.


Source : http://www.aelf.org/

19 janvier 2016

Pèlerinage en Terre Sainte


Chemin de Pèlerin vers

la Terre Sainte

avec le doyenné de Ploemeur


du mercredi 18 au jeudi 26 mai 2016


sous la conduite spirituelle du Père Ivan Brient

curé doyen de Ploemeur

 

terre sainte recadrée


Le programme :

Mercredi 18 mai : Ploemeur / Vannes / Bordeaux / Istanbul / Tel Aviv

Jeui 19 mai : Tel Aviv / Mamshit / Mer Morte / Ein Guedi

Vendredi 20 mai : Ein Guedi / Jéricho / Taybeth / Tibériade

Samedi 21 mai : Nazareth / Sepphoris

Dimanche 22 mai : les sanctuaires autour du lac de Tibériade

Lundi 23 mai : Nazareth / Bethléem / Jérusalem

Mardi 24 mai et mercredi 25 mai : Jérusalem

Jeudi 26 mai : Tel Aviv / Istanbul / Bordeaux / Vannes / Ploemeur

Lire le programme complet : terre_sainte_2016_programme

Vous pouvez retirer un dossier d'inscription à l'accueil du presbytère - 9 rue de Kervam - 02 97 86 32 62.
Date limite d'inscription : le 12 février 2016

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