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paroisse
28 février 2006

Chapelle Saint Léonard

Historiquecopie_de_30.07.05

L’existence de la chapelle Saint Léonard se trouve attestée dès le XVIe siècle. Édifiée au village de Kerantonnel, elle dépendait jusqu’à la révolution de la frairie de Kereven, l’une des subdivisions de la « grande paroisse ».

On ne sait rien de ses fondateurs, si ce n’est la célébration de mariage depuis les années 1630. Sa cloche porte l’inscription : Cloche de SAINT LEONARD, Joseph BRANGOLO parrain, Françoise LE MECHEC marraine, Bingamin VIDELO recteur, RAYNAL m’a fait à LORIENT 1816.

Le pardon de Saint Léonard semble avoir été très suivi, notamment par les jeunes mamans, comme le prouve le bulletin écrit de la main du recteur dans les années 1920 où il insiste sur la participation toujours importante des mères ayant des enfants en bas âge. Cette pratique semble s’être poursuivie jusque dans les années 1970.

Une première campagne de restauration a été menée dans les années 1980, époque à laquelle la toiture, la voûte et les crépis furent rénovés.

Description architecturale

De plan rectangulaire simple, la chapelle St Léonard comporte un chevet plat. Dans cet édifice à vaisseau unique, une charpente en bois lambrissée, décorée autrefois de têtes de crocodiles, surmonte des murs en pierre de taille.

Trois verrières, datant des années 1980 et œuvre de M. Du Vorsent, participent à l’éclairage de la nef.

Une barrière de communion sépare le chœur de la nef. Trois niches en pierre sont aménagées dans le mur du chevet, ainsi qu’un bénitier dans le mur Sud de la nef à droite.

A l’extérieur, un crépi blanc recouvre l’intégralité des murs, une croix surmonte la façade du chevet et le clocheton la façade Ouest.

Sur la façade Est, on peut observer une croix dessinée dans la maçonnerie au-dessus du vitrail du chevet.

Au coin de la façade, la pierre d’angle du pignon représente le bas d’un corps, jambes repliées. Réemploi d’une chapelle Saint Michel dont il n’existe plus de traces ?

Devant la porte Sud, près d’un ancien bénitier (ou lanterne des morts ?) une croix latine comporte une vague inscription en creux, 1 cupule et 3 entailles. Lorsqu’à la fin du jour le soleil est rasant sur le calvaire, on distingue un Christ au centre de la croix (coté chapelle).

Le mur de l’enclos a été construit en 1997 selon les plans du XVIIe siècle.

La jolie fontaine de Saint Léonard est située à 200 mètres à l’est de la chapelle (chemin d’accès à droite, y compris pour personne à mobilité réduite)

Le mobilier conservé à l’intérieur de la chapelle

Statue d’une Sainte Femme, XVIe siècle

Statue de Saint Léonard XVIe siècle

Statue de Saint Roch avec son chien, XIXe siècle

Le comité de chapelle

En 1992, une association s’est créée avec les anciens et actuels habitants du village de Kerantonel, baptisée « Diwallerien Chapel Sant Leonard » (les gardiens de la chapelle Saint Léonard). Ces bénévoles actifs ont relancé le pardon, qui a lieu chaque année le premier dimanche de juillet, et une politique de restauration aussi bien architecturale que mobilière. Ils se relaient l’été et assurent une permanence pour que le public puisse accéder à la chapelle. Ils ont également édité une plaquette disponible à l’entrée l’édifice.

Contact : Jean-Yves Radigois : 02 97 85 27 21

D’après l’exposition « la paroisse au trente chapelles » - août 2001.
Photos archives ville de Ploemeur

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28 février 2006

Chapelle Notre Dame de la Garde

 

HistoriqueDSC03166


Une ancienne conserverie :

L'industrie de la conserve est une tradition qui remonte à l'antiquité comme le prouvent les cuves à garum de Douarnenez. Au XIXe siècle, les conserveries sont très concentrées sur la cote, notamment lorientaise qui en comprenait une dizaine dont celle de Lomener.

De la conserverie à la chapelle :

Jusqu'au XXe siècle, faute de chapelle à Lomener, ses habitants fréquentaient celle de Saint Bieuzy ou l'église paroissiale. Pourtant un sanctuaire dédié à Saint Hilaire semble avoir existé dès le XIIe siècle. La statue de ce dernier aurait même été empruntée par les Groisillons qui disposaient d'une chapelle dédiée au nom du même saint dans leur île au lieu dit « Lomener ».

En 1918, la conserverie qui appartient à la société Griffon et que la crise à conduite à la fermeture, est mise à la disposition des pêcheurs afin qu'ils y entreposent leur matériel. Par la suite, une partie de l'usine est transformée en chapelle, avant que tout l'édifice ne le soit dans les années 1960. Cependant, dès 1920, le culte y était célébré et le premier pardon avait lieu en 1922. Le recteur y fait régulièrement allusion dans ses bulletins paroissiaux, précisant que souvent les habitants de Lomener et ses pêcheurs n'osaient entrer dans cette chapelle un peu spéciale ...

La chapelle aujourd'hui :

Malgré les aménagements nécessaires apportés, l'édifice a su conserver une atmosphère particulière où la présence des pêcheurs est encore décelable à de petits clins-d'oeils : ex-voto posé sur des casiers à pêche, clé à sardine ...

Cet exemple isolé de réutilisation d'un site insdustriel en un lieu destiné au culte, prouve bien l'attachement des habitants de Lomener à une tradition ancestrale et quasi-quotidienne, celle de la pêche.

 

Description architecturale

De plan rectangulaire simple, la chapelle de Lomener comporte un chevet plat. Dans cet édifice à vaisseau unique où le transept est inexistant, des piliers massifs en bois soutiennent une voûte en berceau lambrissée, qui retombe sur des murs composés de petit appareillage de pierres.

Trois verrières du XXe siècle participent à l’éclairage de la nef. Ces trois vitraux contemporains adoptent une forme de rose.

A l’extérieur , la façade ne comporte pas de signe particulier, mis à part le clocheton érigé au sommet de la façade ouest, œuvre de M. Demattéo, mais une petite croix en pierre a été assez récemment placée à l’entrée de la chapelle.

Le mobilier conservé à l’intérieur de la chapelle

Statue de Christ en Croix, XVIIe siècle

Statue de Saint Germain, XIXe siècle

Maquette de procession Le Saint Pierre, XIXe siècle

Maquette du Bieuzy, XXe siècle

Maquette du Saint Yves, XXe siècle

Le comité de la chapelle

Un comité de chapelle fondé en 1982 participe activement à la vie de la chapelle par le biais des célébrations hebdomadaires, l’entretien, le pardon annuel …

Contact : Henri Allain 02 97 82 95 02

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