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paroisse

3 juin 2016

Dimanche 5 juin 2016 - 10ème dimanche du Temps Ordinaire

 

Dimanche 5 juin 2016 - 10ème dimanche du Temps Ordinaire


1ère lecture : « Regarde, ton fils est vivant ! » (1 R 17, 17-24)

Lecture du premier livre des Rois

En ces jours-là,
    le fils de la femme chez qui habitait le prophète Élie
tomba malade ;
le mal fut si violent que l’enfant expira.
    Alors la femme dit à Élie :
« Que me veux-tu, homme de Dieu ?
Tu es venu chez moi pour rappeler mes fautes
et faire mourir mon fils ! »
    Élie répondit :
« Donne-moi ton fils ! »
Il le prit des bras de sa mère,
le porta dans sa chambre en haut de la maison
et l’étendit sur son lit.
    Puis il invoqua le Seigneur :
« Seigneur, mon Dieu,
cette veuve chez qui je loge,
lui veux-tu du mal jusqu’à faire mourir son fils ? »
    Par trois fois, il s’étendit sur l’enfant
en invoquant le Seigneur :
« Seigneur, mon Dieu, je t’en supplie,
rends la vie à cet enfant ! »
    Le Seigneur entendit la prière d’Élie ;
le souffle de l’enfant revint en lui :
il était vivant !
    Élie prit alors l’enfant,
de sa chambre il le descendit dans la maison,
le remit à sa mère et dit :
« Regarde, ton fils est vivant ! »
    La femme lui répondit :
« Maintenant je sais que tu es un homme de Dieu,
et que, dans ta bouche, la parole du Seigneur est véridique. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 29 (30), 3-4, 5-6ab, 6cd.12, 13

R/

Je t’exalte, Seigneur :
tu m’as relevé.

(Ps 29, 2a)

Quand j’ai crié vers toi, Seigneur,
mon Dieu, tu m’as guéri ;
Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.

 

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu’un instant,
sa bonté, toute la vie.

 

Avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie !
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie !

 

Que mon cœur ne se taise pas,
qu’il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !

2ème lecture : « Dieu a trouvé bon de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations » (Ga 1, 11-19)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Galates

Frères, je tiens à ce que vous le sachiez,
l’Évangile que j’ai proclamé
n’est pas une invention humaine.
    Ce n’est pas non plus d’un homme
que je l’ai reçu ou appris,
mais par révélation de Jésus Christ.
    Vous avez entendu parler
du comportement que j’avais autrefois dans le judaïsme :
je menais une persécution effrénée contre l’Église de Dieu,
et je cherchais à la détruire.
    J’allais plus loin dans le judaïsme
que la plupart de mes frères de race qui avaient mon âge,
et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse
les traditions de mes pères.
    Mais Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère ;
dans sa grâce, il m’a appelé ;
et il a trouvé bon
    de révéler en moi son Fils,
pour que je l’annonce parmi les nations païennes.
Aussitôt, sans prendre l'avis de personne,
    sans même monter à Jérusalem
pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi,
je suis parti pour l’Arabie
et, de là, je suis retourné à Damas.
    Puis, trois ans après,
je suis monté à Jérusalem
pour faire la connaissance de Pierre,
et je suis resté quinze jours auprès de lui.
    Je n’ai vu aucun des autres Apôtres
sauf Jacques, le frère du Seigneur.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi » (Lc 7, 11-17)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Un grand prophète s’est levé parmi nous :
    et Dieu a visité son peuple.
    Alléluia.
    (Lc 7, 16)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
    Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm.
Ses disciples faisaient route avec lui,
ainsi qu’une grande foule.
    Il arriva près de la porte de la ville
au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ;
c’était un fils unique, et sa mère était veuve.
Une foule importante de la ville accompagnait cette femme.
    Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle
et lui dit :
« Ne pleure pas. »
    Il s’approcha et toucha le cercueil ;
les porteurs s’arrêtèrent,
et Jésus dit :
« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. »
    Alors le mort se redressa
et se mit à parler.
Et Jésus le rendit à sa mère.


    La crainte s’empara de tous,
et ils rendaient gloire à Dieu en disant :
« Un grand prophète s’est levé parmi nous,
et Dieu a visité son peuple. »
    Et cette parole sur Jésus se répandit
dans la Judée entière et dans toute la région.


    – Acclamons la Parole de Dieu.



Source : http://www.aelf.org/

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30 mai 2016

Ordinations sacerdotales


Dimanche 19 juin 2016


15h30


Espace Jean Paul II

Sanctuaire de Ste Anne d'Auray*

ordinations-2016


*Prévoir son siège pliant et son pique-nique en fonction de son horaire d'arrivée.

28 mai 2016

Dimanche 29 mai 2016 - Le Saint Sacrement - Solennité du Seigneur

Dimanche 29 mai 2016 - Le Saint Sacrement - Solennité du Seigneur


1ère lecture : Melkisédek offre le pain et le vin (Gn 14, 18-20)

Lecture du livre de la Genèse

En ces jours-là,
    Melkisédek, roi de Salem,
fit apporter du pain et du vin :
il était prêtre du Dieu très-haut.
    Il bénit Abram en disant :
« Béni soit Abram par le Dieu très-haut,
qui a fait le ciel et la terre ;
    et béni soit le Dieu très-haut,
qui a livré tes ennemis entre tes mains. »
Et Abram lui donna le dixième de tout ce qu’il avait pris.


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 109 (110), 1, 2, 3, 4

R/

Tu es prêtre à jamais,
selon l’ordre de Melkisédek.

(cf. Ps 109, 4)

Oracle du Seigneur à mon seigneur :
« Siège à ma droite,
et je ferai de tes ennemis

le marchepied de ton trône. »

 

De Sion, le Seigneur te présente
le sceptre de ta force :
« Domine jusqu’au cœur de l’ennemi. »

 

Le jour où paraît ta puissance,
tu es prince, éblouissant de sainteté :
« Comme la rosée qui naît de l’aurore,

je t’ai engendré. »

 

Le Seigneur l’a juré

dans un serment irrévocable :
« Tu es prêtre à jamais
selon l’ordre du roi Melkisédek. »

2ème lecture : « Chaque fois que vous mangez ce pain et buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur » (1 Co 11, 23-26)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères
    j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur,
et je vous l’ai transmis :
la nuit où il était livré,
le Seigneur Jésus prit du pain,
    puis, ayant rendu grâce,
il le rompit, et dit :
« Ceci est mon corps, qui est pour vous.
Faites cela en mémoire de moi. »
    Après le repas, il fit de même avec la coupe,
en disant :
« Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang.
Chaque fois que vous en boirez,
faites cela en mémoire de moi. »
    Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain
et que vous buvez cette coupe,
vous proclamez la mort du Seigneur,
jusqu’à ce qu’il vienne.


    – Parole du Seigneur.

Séquence : ()

« Lauda Sion » (ad libitum)

Evangile : « Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés » (Lc 9, 11b-17)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel, dit le Seigneur ;
    si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
    Alléluia.
    (Jn 6, 51)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus parlait aux foules du règne de Dieu,
et guérissait ceux qui en avaient besoin.
    Le jour commençait à baisser.
Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent :
« Renvoie cette foule :
qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs
afin d’y loger et de trouver des vivres ;
ici nous sommes dans un endroit désert. »
    Mais il leur dit :
« Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
Ils répondirent :
« Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons.
À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture
pour tout ce peuple. »
    Il y avait environ cinq mille hommes.
Jésus dit à ses disciples :
« Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. »
    Ils exécutèrent cette demande
et firent asseoir tout le monde.
    Jésus prit les cinq pains et les deux poissons,
et, levant les yeux au ciel,
il prononça la bénédiction sur eux,
les rompit
et les donna à ses disciples
pour qu’ils les distribuent à la foule.
    Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ;
puis on ramassa les morceaux qui leur restaient :
cela faisait douze paniers.


    – Acclamons la Parole de Dieu.


Source : http://www.aelf.org/

 

27 mai 2016

Dimanche 29 mai 2016 - Le Saint Sacrement - Solennité du Seigneur

Dimanche 29 mai 2016 - Le Saint Sacrement - Solennité du Seigneur


1ère lecture : Melkisédek offre le pain et le vin (Gn 14, 18-20)

Lecture du livre de la Genèse

En ces jours-là,
    Melkisédek, roi de Salem,
fit apporter du pain et du vin :
il était prêtre du Dieu très-haut.
    Il bénit Abram en disant :
« Béni soit Abram par le Dieu très-haut,
qui a fait le ciel et la terre ;
    et béni soit le Dieu très-haut,
qui a livré tes ennemis entre tes mains. »
Et Abram lui donna le dixième de tout ce qu’il avait pris.


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 109 (110), 1, 2, 3, 4

R/

Tu es prêtre à jamais,
selon l’ordre de Melkisédek.

(cf. Ps 109, 4)

Oracle du Seigneur à mon seigneur :
« Siège à ma droite,
et je ferai de tes ennemis

le marchepied de ton trône. »

 

De Sion, le Seigneur te présente
le sceptre de ta force :
« Domine jusqu’au cœur de l’ennemi. »

 

Le jour où paraît ta puissance,
tu es prince, éblouissant de sainteté :
« Comme la rosée qui naît de l’aurore,

je t’ai engendré. »

 

Le Seigneur l’a juré

dans un serment irrévocable :
« Tu es prêtre à jamais
selon l’ordre du roi Melkisédek. »

2ème lecture : « Chaque fois que vous mangez ce pain et buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur » (1 Co 11, 23-26)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères
    j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur,
et je vous l’ai transmis :
la nuit où il était livré,
le Seigneur Jésus prit du pain,
    puis, ayant rendu grâce,
il le rompit, et dit :
« Ceci est mon corps, qui est pour vous.
Faites cela en mémoire de moi. »
    Après le repas, il fit de même avec la coupe,
en disant :
« Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang.
Chaque fois que vous en boirez,
faites cela en mémoire de moi. »
    Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain
et que vous buvez cette coupe,
vous proclamez la mort du Seigneur,
jusqu’à ce qu’il vienne.


    – Parole du Seigneur.

Séquence : ()

« Lauda Sion » (ad libitum)

Evangile : « Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés » (Lc 9, 11b-17)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel, dit le Seigneur ;
    si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
    Alléluia.
    (Jn 6, 51)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus parlait aux foules du règne de Dieu,
et guérissait ceux qui en avaient besoin.
    Le jour commençait à baisser.
Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent :
« Renvoie cette foule :
qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs
afin d’y loger et de trouver des vivres ;
ici nous sommes dans un endroit désert. »
    Mais il leur dit :
« Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
Ils répondirent :
« Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons.
À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture
pour tout ce peuple. »
    Il y avait environ cinq mille hommes.
Jésus dit à ses disciples :
« Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. »
    Ils exécutèrent cette demande
et firent asseoir tout le monde.
    Jésus prit les cinq pains et les deux poissons,
et, levant les yeux au ciel,
il prononça la bénédiction sur eux,
les rompit
et les donna à ses disciples
pour qu’ils les distribuent à la foule.
    Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ;
puis on ramassa les morceaux qui leur restaient :
cela faisait douze paniers.


    – Acclamons la Parole de Dieu.


Source : http://www.aelf.org/

22 mai 2016

La sainte Trinité


S’il y a quelque chose de difficile à comprendre dans la foi chrétienne, c’est bien le mystère d'un seul Dieu en trois personnes. 

Qui est la Trinité ?

Croire en un Dieu unique, et aussi relations en lui-même au point d’être trois, c’est tout de même un étrange mystère. Et ce d’autant plus que le mot n’apparaît pas dans le vocabulaire biblique. On raconte que saint Augustin, auteur d’un magnifique Traité sur la Trinité, vit un jour un ange qui essayait de mettre toute l’eau de la mer dans un seul petit coquillage. Lorsque l’évêque d’Hippone lui faisait remarquer la difficulté de son entreprise, l’ange lui répondit que cela lui serait plus facile que de vouloir épuiser, avec ses seules ressources de la raison humaine, le mystère de la Trinité. Pourtant, la Bible n’est pas muette à ce propos.

Trinité_Grandes_Heures_Anne_de_Bretagne

Au tout début du livre de la Genèse, Abraham reçoit la visite du seigneur sous la forme de trois mystérieux personnages. Le texte de la Bible alterne singulier et pluriel au point que l’hospitalité d’Abraham devint, pour les chrétiens, le symbole par excellence et la préfiguration de la Trinité. Les évangiles eux aussi connaissent les trois termes : le Père, le Fils et l’Esprit, pour désigner Dieu. Les textes les plus clairs à cet égard sont ceux de l’annonciation, du baptême de Jésus et, à la fin de l’Évangile de Matthieu, de l’envoi en mission.

Divinité une et trine

Mais il faudra plus de trois siècles pour que le mot Trinité apparaisse, sous la plume d’Athanase d’Alexandrie. Le terme, formé à partir du grec "trias", décrit cette réalité étonnante d’une divinité une et trine proposée à la foi des chrétiens. S’agirait-il d’une invention tardive, quelque peu éloignée du message originel de Jésus? N’a-t-on pas "brodé" sur Dieu? Pour se convaincre du contraire, il faut revenir à l’histoire des premiers chrétiens. Juifs avant tout, ils partagent le monothéisme ombrageux d’Israël face à l’idolâtrie régnante. Ils ont donc assez logiquement du mal à rendre compte, par des concepts, de l’expérience vécue avec Jésus.

Sa résurrection est le meilleur gage de sa divinité, mais il ne nie pas l’existence d’un Créateur et Père, au contraire. Ainsi Jésus est vraiment Fils de Dieu et il envoie aux apôtres un Défenseur (Paraclet), l’Esprit, qui leur met, au cœur et sur les lèves, les paroles de vérité et de vie. Mais il existe une autre source de la foi : la liturgie. Le baptême n’est-il pas donné, selon Matthieu, "au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit?". Ne commençons-nous pas nos prières par un signe de croix qui est fait "au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit?". 

La liturgie eucharistique est d’une grande richesse à cet égard. Les textes des prières qui la composent proclament un mouvement interne à Dieu. Il est don, dans la Création, l’Incarnation et l’action permanente et renouvelée de l’Esprit. Il est amour, et l’amour est tout sauf immobile. Il est vie, et il n’existe pas de vie sans engendrement. Il est impossible au chrétien de se fixer sur une personne de la Trinité, car chacune d’elle réoriente le regard vers une des deux autres. Le croyant est alors en quelque sorte intégré à ce mouvement de vie et d’amour. Ce mouvement perpétuel d’une personne à l’autre de la Trinité montre aussi la divinité du Fils et celle de l’Esprit, ainsi que leur unité au Père.

L'amour absolu

Ni l’un ni l’autre ne sont des intermédiaires entre un Dieu solitaire et ses créatures. Pour contempler l’unité de la Trinité, la voie la plus accessible est de considérer l’amour dans sa forme d’absolue gratuité que nous appelons charité ou agapè. Cet amour désintéressé tend vers l’unité comme tout amour, dans une distance respectueuse de chacun. Lorsque l’amour est divin et donc parfait, il génère ce paradoxe inouï qu’est une unité plurielle. Pour avancer dans la saisie de ce mystère, deux voies s’offrent à nous, celle, simple et sûre, de la liturgie et celle, plus âpre mais indispensable, de l’amour réciproque.

P. Jean-Paul Sagadou, assomptionniste,
article paru dans le quotidien burkinabè l’Observateur Paalga
Iconographie : La Sainte Trinité, miniature des Grandes Heures d'Anne de Bretagne illustrées par Jean Bourdichon.

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20 mai 2016

Dimanche 22 mai 2016 - Sainte Trinité - Solennité du Seigneur

Dimanche 22 mai 2016 - Sainte Trinité - Solennité du Seigneur


1ère lecture : La Sagesse a été conçue avant l’apparition de la terre (Pr 8, 22-31)

Lecture du livre des Proverbes

Écoutez ce que déclare la Sagesse de Dieu :
    « Le Seigneur m’a faite pour lui,
principe de son action,
première de ses œuvres, depuis toujours.
    Avant les siècles j’ai été formée,
dès le commencement, avant l’apparition de la terre.


    Quand les abîmes n’existaient pas encore, je fus enfantée,
quand n’étaient pas les sources jaillissantes.
    Avant que les montagnes ne soient fixées,
avant les collines, je fus enfantée,
    avant que le Seigneur n’ait fait la terre et l’espace,
les éléments primitifs du monde.


    Quand il établissait les cieux, j’étais là,
quand il traçait l’horizon à la surface de l’abîme,
    qu’il amassait les nuages dans les hauteurs
et maîtrisait les sources de l’abîme,
    quand il imposait à la mer ses limites,
si bien que les eaux ne peuvent enfreindre son ordre,
quand il établissait les fondements de la terre.
    Et moi, je grandissais à ses côtés.


Je faisais ses délices jour après jour,
jouant devant lui à tout moment,
    jouant dans l’univers, sur sa terre,
et trouvant mes délices avec les fils des hommes. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 8, 4-5, 6-7, 8-9

R/

Ô Seigneur, notre Dieu,
qu’il est grand, ton nom,
par toute la terre !

(Ps 8, 2)

À voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui,
le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?

 

Tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu,
le couronnant de gloire et d’honneur ;
tu l’établis sur les œuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds.

 

Les troupeaux de bœufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.

2ème lecture : Vers Dieu par le Christ dans l’amour répandu par l’Esprit (Rm 5, 1-5)

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains

Frères,
    nous qui sommes devenus justes par la foi,
nous voici en paix avec Dieu
par notre Seigneur Jésus Christ,
    lui qui nous a donné, par la foi,
l’accès à cette grâce
dans laquelle nous sommes établis ;
et nous mettons notre fierté
dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu.
    Bien plus, nous mettons notre fierté
dans la détresse elle-même,
puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ;
    la persévérance produit la vertu éprouvée ;
la vertu éprouvée produit l’espérance ;
    et l’espérance ne déçoit pas,
puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs
par l’Esprit Saint qui nous a été donné.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Tout ce que possède le Père est à moi ; l’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître » (Jn 16, 12-15)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit :
    au Dieu qui est, qui était et qui vient !
    Alléluia.
    (Ap 1, 8)


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire,
mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter.
    Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité,
il vous conduira dans la vérité tout entière.
En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même :
mais ce qu’il aura entendu, il le dira ;
et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
    Lui me glorifiera,
car il recevra ce qui vient de moi
pour vous le faire connaître.
    Tout ce que possède le Père est à moi ;
voilà pourquoi je vous ai dit :
L’Esprit reçoit ce qui vient de moi
pour vous le faire connaître. »


    – Acclamons la Parole de Dieu.

Source : http://www.aelf.org/

16 mai 2016

Pèlerinage en Terre Sainte

 

brient ivan

La messe de mardi 17 mai à 18h30 en l'église St Pierre de Ploemeur sera célébrée à l'intention des pèlerins se rendant en Terre Sainte.
Cet office sera présidé par le père Ivan Brient, curé doyen de Ploemeur et prêtre accompagnateur du pèlerinage.

15 mai 2016

Le doyenné de Ploemeur en Terre Sainte


Lors de ce pèlerinage, nous cheminerons sur les pas de l'évangéliste St Marc.

Qui est l'évangéliste saint Marc ?

évangile selon st marc

L'évangéliste saint Marc est sans doute un compagnon des apôtres Pierre et Paul. Relativement "discret" on ne sait que peu de chose sur son histoire.

Le texte de l'évangile selon saint Marc ne dit rien rien de son auteur. Ni apôtre, ni homme célèbre on ne sait rien de saint Marc. La tradition la plus ancienne, remontant à Irénée de Lyon mort en 202, affirme que Marc l'évangéliste était un disciple et un interprète de l'Apôtre Pierre.

Les Actes des Apôtres parlent d'un certain "Jean", surnommé "Marc" qui était en relation avec Pierre à Jérusalem (Ac 12, 12). Mais plus loin dans le livre des Actes on apprend que ce "Jean"-"Marc" devient un disciple de Paul. Il l'accompagne dans ses missions auprès des gentils -les païens- (Ac 13, 5 ; 15, 37). Saint Paul parle de lui dans sa lettre aux Colossiens (Col 4, 10), le disant proche de lui à Rome; de-même saint Pierre dans sa première lettre (1 P 5, 13) le reconnait comme étant son ami, présent avec lui dans la Capitale de l'Empire.

C'est certain, Marc était proche des deux colonnes de l'Eglise, pourtant il demeure un personnage secondaire. Bien longtemps l'évangile selon Saint Marc est resté dans l'ombre des trois autres : Mathieu, Luc et Jean. Plus court avec seulement 16 chapitres et donc plus concis, ce texte ne s'encombre pas de détails ou d'envolées spirituelles ou théologiques. Il a été ecrit pour être appris par cœur et récité lors des assemblées liturgiques.

Les exégètes sont d'accord aujourd'hui pour reconnaitre l'évangile selon saint Marc comme étant le plus ancien des quatre textes de l’Évangile de Jésus-Christ.

Sébastien Antoni - décembre 2012 

Source : Croire
Plus d'info : cliquer ici

15 mai 2016

Pentecôte ou le cinquantième jour

La Pentecôte vient du grec ancien pentèkostè : cinquantième (jour après Pâques) ; en grec moderne, on prononce pénticosti.

PENTECOTE2

Au centre de la vie chrétienne, on a la fête de Pâques. Le Carême représente une période de 40 jours (du latin quadragesima : quarantième) de jeûne avant Pâques. Il culmine avec le Vendredi saint , jour de la crucifixion de Jésus. Puis, le dimanche de Pâques, c'est la bonne nouvelle du Jésus ressuscité que l'on fête avec joie. Opposé au Carême, la période de 40 jours après Pâques commémore le temps de Jésus revenu sur Terre. Ce sont des jours de fête. L'Ascension célèbre les adieux de Jésus qui s'envole dans les cieux. Mais pour nous consoler, la Pentecôte célèbre la venue du Saint-Esprit. Si le corps de Jésus n'est plus, son esprit demeure. Pour toujours. Ad vitam æternam.

Pourquoi 50 jours ? Si la période de 40 jours possède un sens symbolique dans la Bible, celui de 50 n'évoque rien de biblique. En réalité, le chiffre symbolique, c'est le chiffre 7 ; comme les 7 jours de la semaine. Et la Pentecôte a lieu 7 semaines (de 7 jours) après Pâques. Le chiffre 50 (et non 49) s'explique par la façon de compter autrefois : le premier jour compte pour un jour. Cette façon de compter se retrouve dans certaines expressions : dans 8 jours, c'est dans 1 semaine ; dans 15 jours c'est dans 2 semaines...

Le dimanche de Pentecôte a lieu le 50e jour après le dimanche de Pâques. Le lundi de Pentecôte, comme le lundi de Pâques, n'a pas de signification en rapport avec la Bible.

Le dimanche de Pâques célèbre le retour du corps de Jésus, le dimanche de Pentecôte célèbre le retour de l'Esprit saint de Jésus.

Source : http://www.lexilogos.com/

Plus d'info : cliquez ici

14 mai 2016

Les pardons du week-end

pardonkerroch-20110517-m112cPardon de St Bieuzy à Kerroch : messe à 10h00 dans les viviers Collet (situés sur le port) suivie de la procession en mer.
Restauration possible sur place. Il convient de réserver en achetant son ticket repas dans les différents commerces de ce petit port.

Pardon de St Maudé (quartier du Divit) : messe à 10h30 à la chapelle suivie de la procession à la fontaine.
Il est ensuite possible de pique-niquer sur place (pique-nique à apporter).

Photo : archive "le télégramme"

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