Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
paroisse
13 mai 2016

Pèlerinage en Terre Sainte

Du 18 au 26 mai, le doyenné de Ploemeur - Larmor-Plage accompagné de quelques fidèles diocésains sera en Terre Sainte.

En fonction de l'intensité du programme, un compte rendu quotidien sera publié sur la page facebook "le doyenné de Ploemeur en Terre Sainte".

Pour avoir accès à cette page, il n'est pas utile d'être abonné à ce réseau social. Il faut suffit de cliquer sur le lien suivant : https://www.facebook.com/doyennedeploemeurenterresainte

Si vous avez un profil facebook, nous vous invitons à "aimer" la page.

Publicité
Publicité
5 mai 2016

C’est quoi l’Ascension ?


Nous sommes saturés, du matin au soir, de messages commerciaux éphémères. L’ascension est un rendez-vous spirituel essentiel.
Grande date du calendrier chrétien entre Pâques et Pentecôte, cette fête relate la dernière rencontre entre Jésus ressuscité et ses disciples. « Tandis qu’il les bénissait, il fut emporté au ciel » dit l’évangéliste Luc.

Pour les croyants, monter aux cieux c’est rejoindre Dieu. Ici, nulle question de magie ou d’action spectaculaire. Le Christ n’est plus visible, mais il n’abandonne pas ses disciples. Il leur promet la venue de l’Esprit à la Pentecôte.

ascensionGiottoArena

Pour les chrétiens, le visible et l’invisible ne sont donc pas des domaines séparés : « Le Dieu qui se révèle dans le Christ est étonnant. Il se donne en s’effaçant » écrit l’évêque académicien Claude Dagens. Serions-nous loin des réalités sociales et temporelles en fêtant l’Ascension ?
Bien au contraire !

Tandis que nous croulons chaque jour sous une visibilité clinquante, agressive et impudique, l’Ascension propose une juste distance, un respect de l’intimité, une invisibilité respectueuse de l’homme.

L’Ascension dit que l’homme dépasse… l’homme !
Dans l’histoire du christianisme, cette fête s’établit vers le IVème siècle avec une procession à Jérusalem se rendant vers le Mont des Oliviers, lieu de l’arrestation du Christ. L’Ascension est, en France, depuis le Concordat signé entre Bonaparte et Pie VII, une des quatre fêtes légalement chômées, avec Noël, l’Assomption et la Toussaint.
L’Ascension, pour beaucoup, est synonyme de pont, de bouchons, d’escapades printanières…. Pour le journalisme, elle est un « marronnier » de l’actualité religieuse. Dans le contexte d’une société en quête de repères elle peut devenir, pour l’homme pressé, une halte qui ressource. Elle n’est pas fuite du temps. Elle procure une nouvelle vision du monde.

Père Bernard Podvin
Ancien porte-parole de la Conférence des évêques de France

Source : http://www.eglise.catholique.fr/
Plus d'infos : cliquez ici

1 mai 2016

1er mai : fête de St Joseph Artisan

La fête de saint Joseph Artisan, fixée au 1er mai par le pape Pie XII, succède à la solennité de saint Joseph qui se célébra jusqu'en 1955. Le monde du travail prend une conscience grandissante de son importance et c'est le rôle de l'Église de lui enseigner toute sa dignité; la figure de saint Joseph y contribue merveilleusement. Cette fête de saint Joseph est une triple fête patronale: fête de l'Église, fête de la famille et du foyer, fête du travail et de l'atelier. En était-il une qui fût davantage dans l'esprit de l'Évangile et dans l'esprit des temps nouveaux?

stjoseph_big (1)

La présence de Jésus dans l'atelier de Nazareth enseigna à saint Joseph le prix des heures pénibles, et le dur labeur accepté comme une réparation pour l'impudence de l'homme à faire fi des lois de Dieu, a acquis grâce au Christ, une valeur rédemptrice. Artisan avec Dieu créateur, frère de travail de Jésus-Ouvrier, associé avec Lui au rachat du monde, saint Joseph n'attirera jamais trop les regards et la prière de notre siècle.

C'est pourquoi l'Église, s'inspirant de la Tradition qui baptisa autrefois quantité de fêtes païennes pour les doter d'un contenu chrétien tout nouveau, plaça la fête civile du travail sous le puissant patronage de saint Joseph. Ouvrier toute sa vie, qui mieux que lui rendit grâces à Dieu le Père en son labeur de chaque jour? C'est ce modeste artisan que Dieu choisit pour veiller sur l'enfance du Verbe incarné venu sauver le monde par l'humilité de la croix.

«N'est-il pas le fils du charpentier?» disait-on du Sauveur. Joseph, connu à Nazareth comme l'époux de Marie et le père de Jésus, homme juste, sans autres ressources que son métier, Joseph, ce fugitif de la grandeur, nous apparaît comme le modèle achevé de l'ouvrier selon le Coeur de Dieu.

Modèle de travail, de fidélité, de dévouement, Joseph était prédestiné à devenir le patron de toute la classe ouvrière, prédominante de nos jours. Diligence, application, constance, sérénité, abnégation de soi, telles furent les vertus du saint charpentier de Nazareth. Le souci de l'accomplissement de la Volonté du Père qui a dit: «Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front,» animait l'âme de Joseph artisan.

Par ses paroles et par ses exemples, Joseph nous enseigne l'humilité, la pauvreté, la mortification du corps et le travail. Quand nous avons, comme dit l'Apôtre, la nourriture et le vêtement, contentons-nous-en; tenons-nous-en au nécessaire, sans aspirer au superflu. Apprenons du saint charpentier de Nazareth à envisager le travail, non comme un esclavage, mais comme un privilège de grandeur et de noblesse, car le travail expie le péché et sanctifie l'homme.

Rappelons-nous aussi que c'est l'effort et non le succès qui garantit le mérite et la récompense. Sur la terre, le travail est la suprême fonction de l'homme et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l'accomplir. Comme saint Joseph artisan, imprégnons notre travail de foi, d'espérance et de charité afin d'obtenir cette transfiguration divine des besognes ordinaires. Cet esprit surnaturel nous évitera le mécontentement et la mauvaise humeur. A l'exemple du saint Patriarche, que la prière se joigne à notre travail afin que notre travail devienne une prière.

Source : tiré de R. P. Frédéric de Ghyvelde, o.f.m., édition 1902 -- Dom Guéranger, L'Année Liturgique, p. 386 -- Méditations A.M.D.G., Année Sainte 1950 -- Supplément aux missels de Dom Lefebvre et du Missel quotidien des fidèles, par le P. J. Feder, S. J., p. 1115

2 avril 2016

L'annonciation à la Vierge Marie


La Solennité de l’Annonciation du Seigneur rappelle le jour où à Nazareth la Vierge Marie accueillit la parole qui lui fut dite par l’Ange de la part du Seigneur: ”Tu concevras et tu enfanteras un fils qui sera appelé Fils du Très-Haut”. Ainsi quand fut venue la plénitude des temps, pour nous les hommes et pour notre salut, par l’Esprit Saint, le Fils unique de Dieu, qui était avant tous les siècles, a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme.
Annonciation_de_la_crèche_de_la_cathédrale_de_Strasbourg

Dans la scène biblique de l’Annonciation, Dieu propose et attend une réponse. Ce sera « Qu’il me soit fait selon ta parole. »
Marie devient la Mère de Dieu et du Sauveur avant de devenir, au pied de la croix, la Mère de l’Eglise.
Cette fête est d’abord la fête de l’Incarnation puisque Dieu commence en Marie sa vie humaine qui conduira ce minuscule embryon, Jésus, jusqu'à la Croix et la Résurrection, jusqu'à la Gloire de Dieu.

Cette fête est célébrée par les catholiques le 25 Mars.

En 2016, le 25 mars est le Vendredi Saint, la fête de l'annonciation est donc reportée au 4 avril 2016.
En 2013, le 25 mars coïncide avec le lundi Saint. D’un point de vue liturgique, la semaine qui suit la fête de Pâques ne fait qu’un avec la fête elle-même. Pour cette raison, la fête de l’Annonciation était reportée au 8 avril 2013.

La Solennité de l'Annonciation sera célébrée, pour le doyenné Ploemeur - Larmor-Plage, en l'église Notre Dame de Larmor, lundi 4 avril à 18h30.

24 mars 2016

Le Jeudi saint, un jour de séparation


Le jeudi Saint est un jour de séparation mais aussi de consolation. Trois moments le rythment de leur sobre profondeur : l'annonce du passage vers le Père : "Sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père" (Jean 13, 1), l'entrée dans le don de soi par le lavement des pieds : "Si je ne te lave pas, tu n'as pas de part avec moi" (Jean 13 8), la promesse d'une éternelle présence qui nous façonne indéfiniment : "Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres". (Jean 13, 14) 

lavement des pieds

Tout le dévoilement du mystère de l'incarnation

Sous la discrète formulation d'un repas, d'un geste attentif de serviteur, d'un dernier conseil à des amis, s'offre tout le dévoilement du mystère de l'incarnation : ce déploiement de la miséricorde de Dieu venu à nous sous l'humble manteau d'humanité du Christ. Il n'y a plus dès lors de questions, mais des réponses évidentes, éblouissantes de foi, d'amour et d'humilité dans la douceur du Christ consentant au seuil de l'abîme de la mort. Et la liturgie vient nous redire dans les signes tangibles du rite du lavement des pieds, de la procession des offrandes et du dépôt du Saint-Sacrement au reposoir cette inversion du malheur qu'annoncent les trois jours de séparation, de souffrance et de silence du Triduum pascal.

Il faut vivre patiemment et dans la confiance, cet arrachement au Christ, cette descente amère vers l'absence pour retrouver en nous la virginité de la présence de Dieu : "Je suis celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant", crie le Livre de l'Apocalypse (1,8) et nous nous devons redevenir "cette intelligence simple et humble" qui "est le petit pain cuit sous la cendre exigé de nous par le Christ", comme l'écrivait Guigues II le chartreux au XIIe siècle dans une de ses méditations sur la pauvreté de l'homme (Sources Chrétiennes, Paris, 2001, p.141). Car sans cette acceptation du don qui va nous sauver, ce bouleversement de la mort et de la solitude, il n'y aurait que le sommeil de l'Esprit en nous, jamais éveillé.

Méditation de Nathalie Nabert, doyenne de faculté de lettres de l'Institut catholique de Paris
Source : www.croire.com
Iconographie : Le Christ lavant les pieds des apôtres (vitrail à l'église Saint-Étienne-du-Mont)

Approfondir le thème : cliquez ici


Célébration de la Cène du Seigneur
jeudi 24 mars à 19h15 - Eglise St Pierre (Ploemeur Centre)
Célébration unique pour le doyenné Ploemeur - Larmor-Plage

Publicité
Publicité
22 mars 2016

Messe Chrismale.

La messe chrismale réunit chaque année les prêtres, les diacres et les fidèles d’un diocèse autour de l’évêque. Elle a normalement lieu le matin du jeudi saint dans la cathédrale mais le missel romain donne la possibilité d’anticiper cette célébration à un autre jour de la semaine sainte. La messe chrismale peut aussi être célébrée dans les autres églises du diocèse pour faciliter la venue des fidèles. Cette célébration n'appartient pas, au sens strict, au Triduum Pascal.

messe_chrismale_2011_Photo_Michel_Mansuy_11_-2-3b63e

L’adjectif chrismale vient du grec khrisma qui signifie «onction, huile». En effet, c’est pendant la messe chrismale que l’évêque bénit l’huile des malades et celle des catéchumènes. Il consacre également le saint chrême. Les prêtres et les diacres renouvellent aussi leur engagement de service auprès de l’évêque lors de cette célébration.
Dans son «Traité des fêtes» Benoit XIV ( pape de 1740 à 1758 ) dit que la messe chrismale a été fixée au jeudi saint vers le septième siècle mais qu’elle aurait pu être fixée à n’importe quelle autre date.
D’après saint Thomas d’Aquin, cette cérémonie est prévue le jeudi saint pour deux raisons. D’une part, elle se déroule l’avant-veille du Samedi saint où le saint chrême est utilisé dans l’administration du sacrement du Baptême lors de la veillée pascale. Mais le Jeudi saint est avant tout le jour de l’institution de l’Eucharistie. C’est donc un jour adapté pour renouveler l’engagement sacerdotal, réponse à l’appel de Jésus-Christ «Faites ceci en mémoire de moi» et à la bénédiction des matières utilisées pour les sacrements qui se rapportent d’une certaine façon à celui de l’Eucharistie.

Chaque responsable de secteur pastoral doit aller tous les ans prendre les saintes huiles. Il peut aussi rapporter le reliquat de celles de l’année précédente. Les saintes huiles bénites lors de la messe chrismale seront utilisées durant les célébrations sacramentelles tout au long de l’année.

Il s’agit :
=> Du saint chrême fait d’huile d’olive mêlée de baumes aromatiques ou de parfum. L’évêque lui même effectue le mélange pendant la messe chrismale avant de consacrer l’huile parfumée. Autrefois, les évêques demandaient une contribution des prêtres pour cette confection : ils l’appelaient «denarii chrismales». L’onction avec le saint chrême est le symbole du don de l’Esprit saint. Elle est le signe principal du sacrement de la confirmation et un signe secondaire du baptême et de l’ordination.
«L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction» (Lc 4, 18).
«Rendons grâce à Dieu qui nous entraîne sans cesse dans son cortège triomphal dans le Christ, et qui répand par nous en tous lieux le parfum de sa connaissance. Car nous sommes pour Dieu la bonne odeur du Christ, pour ceux qui vont vers leur salut comme pour ceux qui vont vers leur perte ; pour les uns, c'est un parfum qui de la mort conduit vers la mort ; pour les autres, de la vie vers la vie.» (2 Co 2, 14-16).
Le saint chrême est utilisé aussi dans la consécration des évêques, celle du calice et de la patène (petit plat d’or ou d’argent qui sert à mettre l’hostie pendant la messe ), dans la dédicace des églises et des autels ainsi que dans la Bénédiction des cloches.

090407_061_MesseChrismale_Cathedrale_StEtienne_FrDxO_raw

=> De l’huile des catéchumènes faite d’huile d’olive pure. L’huile est signe d’abondance et de joie. Elle purifie (onction avant et après le bain ) et rend souple (onction des athlètes et des lutteurs ). Elle est signe de guérison, puisqu’elle adoucit les contusions et les plaies. Elle rend rayonnant de beauté, de santé et de force.
L’onction est faite dans les mains des catéchumènes. Elle a lieu pendant les étapes de préparation au baptême des adultes ou pendant la cérémonie elle même. Elle signifie purification, souplesse et fortification. Comme le lutteur s’enduit le corps d’huile pour que son adversaire ait le minimum de prise sur lui, l’onction des catéchumènes vise à ce que le pêché ait le minimum de prise sur eux.

=> De l’huile des malades faite aussi d’huile d’olive pure. Par l’onction, le malade est recommandé au Seigneur pour qu’il le soulage et le sauve.
«Si l'un de vous est malade, qu'il appelle ceux qui exercent dans l'Église la fonction d'Anciens : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d'huile au nom du Seigneur. Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s'il a commis des péchés, il recevra le pardon.» (Lettre de saint Jacques aux Chrétiens 5, 14-15).
L’onction est faite sur le front et les mains du malade. Elle est reçue lors d’une célébration communautaire ou dans l’intimité. Un malade peut recevoir plusieurs fois l’onction.

Pour le diocèse de Vannes, cette célébration s'est déroule le mardi 22 mars à 10h30.

Illustrations : messe chrismale - diocèse de St Etienne. Photo : Michel Mansuy.

21 mars 2016

Les rendez-vous de la Semaine Sainte


=> Célébration pénitentielle
Mardi 22 mars - 19h15 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre)
chemin de croix

=> Conférence spirituelle sur le thème de la Passion du Christ par Gwénola Rebours.
Mercredi 23 mars - 18h00 - Salle Paroissiale de Larmor-Plage (rue du Presbytère)

=> Célébration de la Cène du Seigneur
Jeudi 24 mars (jeudi Saint) - 19h15 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre). Célébration unique pour le doyenné Ploemeur - Larmor-Plage

=> Chemin de Croix
Vendredi 25 mars (vendredi Saint) - 15h00 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre) ou Eglise Notre Dame (Larmor-Plage)

=> Célébration de la Passion
Vendredi 25 mars (vendredi Saint) - 19h15 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre) ou Eglise Notre Dame (Larmor-Plage)

=> Permanence d'un prêtre pour le sacrement du pardon
Samedi 26 mars - de 10h00 à 12h00 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre) ou Eglise Notre Dame (Larmor-Plage)

=> Veillée Pascale
Samedi 26 mars // 19h00 - Chapelle Notre Dame de la Garde (Lomener) // 20h30 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre) // 20h30 Eglise Notre Dame (Larmor-Plage).

=> Messe du jour de Pâques
Dimanche 27 mars - 9h00 ou 11h00 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre) // 10h30 - Eglise Notre Dame (Larmor-Plage)

=> Conférence spirituelle sur le thème de la Résurrection par Gwénola Rebours.
Mardi 29 mars - 18h00 - Salle Paroissiale de Larmor-Plage (rue du Presbytère)

Iconographie : Chemin de croix, église Saint-Symphorien de Pfettisheim, Bas-Rhin, France. XIXème siècle. Détail de la quatrième station : Jésus et sa mère. Source : wikimédia commons.


20 mars 2016

Semaine sainte : suivre le Christ en actes

 

La semaine sainte un temps où les chrétiens sont exposés au mystère de la mort, avant d'entendre résonner la joie du matin de Pâques la joyeuse annonce de la Résurrection.

dimanche des rameauxLe Messie et l'ânon…

Dimanche des Rameaux ! Sur le chemin de Jérusalem, voici l'ânon, sur lequel Jésus est assis, acclamé par des foules de pauvres venues de partout. Dieu a pour toujours figure d'humilité. Les acclamations royales ou messianiques lancées à tout va ne font pas oublier que la montée de Jérusalem est rude.
Car la ville est en émoi et ne peut reconnaître en cette figure de pauvre son messie. On la retrouve pourtant au détour des Écritures, mais le cœur de l'homme n'est pas spontanément poreux à la faiblesse. …



... et tous les pauvres qui nous entourent

Le dimanche des Rameaux est comme un immense chant des béatitudes. Dieu est reconnaissable au milieu des pauvres. Celui qui vient ne rivalisera jamais avec les fiers attelages des Romains. Il en a banni la violence. Dieu à visage humain avance au pas des hommes, et en particulier au pas des pauvres. S'ouvre ainsi une semaine où la faiblesse est entourée d'infini respect.

Dieu compagnon

Oui, la vie des hommes est faite de violence, de pauvretés, de noirceurs. Et c'est là que Dieu touche l'homme. Quand il se donne, c'est pour que ce tréfonds d'humanité, soit éclairé. Quand l'homme est touché à cette profondeur de son être, la Résurrection s'ouvre ou s'éveille en lui . Pour qui veut relire avec la liturgie les grands textes de la Bible, la "grande semaine" reste le temps de la mise à l'épreuve de l'ensemble de nos vies.

Me centrer sur l'essentiel

Les uns et les autres livrent leur souci de vivre centrés sur l'essentiel. Cet appel résonne fort cette semaine ! C'est une préparation au baptême où les détails prennent trop de place, c'est cette "période de vide qui me déçoit", ce sont les "inquiétudes, tracas, luttes intérieures" évoqués par plusieurs et qui font dire que l'on est "agité intérieurement", si "terre à terre", et pourtant tellement désireux de "paix intérieure".
Le chemin de Jérusalem sur lequel avance Jésus en cette semaine est un chemin d'humanité profonde. L'attachement à lui invite à l'intériorité, mais ne passe pas forcément par le sentiment brûlant que l'on aimerait avoir. Dans la foi, le sentiment n'est pas le critère ultime. Ce qui compte, ce sont les actes et la vie.

P. Jacques Nieuviarts, bibliste
Source : www.croire.com
Iconographie : fresque de Giotto représentant l'entrée de Jésus-Christ dans Jérusalem.

19 mars 2016

Dimanche des Rameaux

 

Avec le jour de Noël et le mercredi des Cendres, le dimanche des Rameaux rassemble des assemblées nombreuses dans les églises. Ce dimanche inaugure la Semaine Sainte.

Gérôme_-_L'entrée_du_Christ_à_Jérusalem_-_cadre

Le décorum liturgique du dimanche des Rameaux peut sembler folklorique pour le non-initié. Pourtant il met en scène liturgiquement l’essentiel de la vie de foi du croyant.
Après la lecture d’un des textes de l’entrée de Jésus à Jérusalem,les rameaux sont bénis et distribués sur le chant du Hosanna directement emprunté à l’épisode de l’Évangile. La célébration commence à l’extérieur de l’église, toutes portes closes. Chacun reçoit un rameaux : une banche d’arbre ou d’arbuste. En fonction de la latitude où l’on célèbre ce jour, d’aucun utilisera du sapin, des palmes, de l’olivier, du buis etc.
Ces branches vertes, levées par l’Église en prière sur le chant joyeux "Hosanna!" est une réponse collective et personnelle à l’invitation du Seigneur : "suis-moi!".
En franchissant les portes et en entrant dans l’église, l’assemblée, conduite par la croix de procession manifeste ce désir de suivre le Seigneur jusqu’au bout.

La violence de la Passion

Le croyant est ainsi prévenu. La vie à la suite du Christ n’épargne pas de la violence, de la haine ou de la mort. L’Évangile n’est pas un conte de fées qui permettrait de s’évader des réalités concrètes. Après cette marche de tous derrière la croix, l’évangile de la Passion est lu, comme pour insister à nouveau sur l’exigence d’une vie de croyant à la suite du Christ.
A la fin de la célébration chacun retournera chez lui, et traditionnellement déposera son rameau près d’un crucifix. C’est le signe fort de la volonté du disciple de suivre toutes les exigences de l’Évangile au quotidien, dans l’intimité de sa maison et de l’ordinaire des jours. Cet élan généreux va pourtant, au long de l’année et au rythme des reculs et du péché du croyant, peu à peu s’assécher.
Au bout d’un an cette branche sèche deviendra l’image de l’impuissance des seules forces du croyant et donc de son besoin d’être sauvé. Mais la vie du croyant n’est pas une spirale infernale dont l’issue serait le désespoir. Cette branche morte servira à fabriquer les cendres qui marqueront les fronts des disciples repentants. En étant marqué par la cendre se son rameau et en entendant "convertis-toi et crois à évangile", le disciple prend conscience que seuls la fidélité et l’amour du Seigneur pourra les relever. Il en prend le chemin pendant les 40 jours du carême qui vécu dans la prière, le jeûne et le partage, lui permettront de soulever un nouveau rameau et de chanter Hosanna en redisant son désir d’être vraiment disciple : humblement mais fermement !

Sébastien Antoni, assomptionniste
Source : www.croire.com
Iconographie : "L'entrée du Christ à Jérusalem" par Jean-Léon Gérôme - Musée Georges-Garret - Vesoul

Approfondir le thème : cliquez ici.

10 mars 2016

Rencontre de Carême

DSC_0133


Rencontre de Carême
autour de l’encyclique Laudato Si’


avec Jean-Claude Pierre

mardi 15 mars - 20h30
salle Ninnoch
(rue du Fort-Bloqué)


Jean-Claude Pierre :
Issu du mouvement coopératif, militant écologiste de la 1ère heure, il a contribué à fonder l'association "Eau et Rivières de Bretagne" en 1969, puis "Nature & Culture", "Cohérence" et "L'institut de Silfiac". Ses articles, ses livres, ses interventions et ses conférences apportent sa contribution à l'éveil d'une conscience planétaire et à la promotion d'un mode de développement respectueux de la planète, des Hommes et de la biodiversité.

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité