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paroisse
25 mars 2016

Résurrection du Seigneur - Solennité du Seigneur

Résurrection du Seigneur -  Solennité du Seigneur


VEILLEE PASCALE

1ère lecture : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait : cela était très bon » (Gn 1, 1 – 2, 2)

Lecture du livre de la Genèse

Au commencement,
Dieu créa le ciel et la terre.
    La terre était informe et vide,
les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme
et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.


    Dieu dit :
« Que la lumière soit. »
Et la lumière fut.
    Dieu vit que la lumière était bonne,
et Dieu sépara la lumière des ténèbres.
    Dieu appela la lumière « jour »,
il appela les ténèbres « nuit ».
Il y eut un soir, il y eut un matin :
premier jour.


    Et Dieu dit :
« Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux,
et qu’il sépare les eaux. »
    Dieu fit le firmament,
il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament
et les eaux qui sont au-dessus.
Et ce fut ainsi.
    Dieu appela le firmament « ciel ».
Il y eut un soir, il y eut un matin :
deuxième jour.


    Et Dieu dit :
« Les eaux qui sont au-dessous du ciel,
qu’elles se rassemblent en un seul lieu,
et que paraisse la terre ferme. »
Et ce fut ainsi.
    Dieu appela la terre ferme « terre »,
et il appela la masse des eaux « mer ».
Et Dieu vit que cela était bon.


    Dieu dit :
« Que la terre produise l’herbe,
la plante qui porte sa semence,
et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne,
selon son espèce,
le fruit qui porte sa semence. »
Et ce fut ainsi.
    La terre produisit l’herbe,
la plante qui porte sa semence, selon son espèce,
et l’arbre qui donne, selon son espèce,
le fruit qui porte sa semence.
Et Dieu vit que cela était bon.
    Il y eut un soir, il y eut un matin :
troisième jour.


    Et Dieu dit :
« Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel,
pour séparer le jour de la nuit ;
qu’ils servent de signes
pour marquer les fêtes, les jours et les années ;
    et qu’ils soient, au firmament du ciel,
des luminaires pour éclairer la terre. »
Et ce fut ainsi.
    Dieu fit les deux grands luminaires :
le plus grand pour commander au jour,
le plus petit pour commander à la nuit ;
il fit aussi les étoiles.
    Dieu les plaça au firmament du ciel
pour éclairer la terre,
    pour commander au jour et à la nuit,
pour séparer la lumière des ténèbres.
Et Dieu vit que cela était bon.
    Il y eut un soir, il y eut un matin :
quatrième jour.


    Et Dieu dit :
« Que les eaux foisonnent
d’une profusion d’êtres vivants,
et que les oiseaux volent au-dessus de la terre,
sous le firmament du ciel. »
    Dieu créa, selon leur espèce,
les grands monstres marins,
tous les êtres vivants qui vont et viennent
et foisonnent dans les eaux,
et aussi, selon leur espèce,
tous les oiseaux qui volent.
Et Dieu vit que cela était bon.
    Dieu les bénit par ces paroles :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez les mers,
que les oiseaux se multiplient sur la terre. »
    Il y eut un soir, il y eut un matin :
cinquième jour.


    Et Dieu dit :
« Que la terre produise des êtres vivants
selon leur espèce,
bestiaux, bestioles et bêtes sauvages
selon leur espèce. »
Et ce fut ainsi.
    Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce,
les bestiaux selon leur espèce,
et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce.
Et Dieu vit que cela était bon.


    Dieu dit :
« Faisons l’homme à notre image,
selon notre ressemblance.
Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages,
et de toutes les bestioles
qui vont et viennent sur la terre. »
    Dieu créa l’homme à son image,
à l’image de Dieu il le créa,
il les créa homme et femme.
    Dieu les bénit et leur dit :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez la terre et soumettez-la.
Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »
    Dieu dit encore :
« Je vous donne toute plante qui porte sa semence
sur toute la surface de la terre,
et tout arbre dont le fruit porte sa semence :
telle sera votre nourriture.
    À tous les animaux de la terre,
à tous les oiseaux du ciel,
à tout ce qui va et vient sur la terre
et qui a souffle de vie,
je donne comme nourriture toute herbe verte. »
Et ce fut ainsi.
    Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ;
et voici : cela était très bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin :
sixième jour.


     Ainsi furent achevés le ciel et la terre,
et tout leur déploiement.
    Le septième jour,
Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite.
Il se reposa, le septième jour,
de toute l’œuvre qu’il avait faite.


    – Parole du Seigneur.

 

OU LECTURE BREVE

1ère lecture : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait : cela était très bon » (Gn 1, 1.26-31a)

Lecture du livre de la Genèse

    Au commencement,
Dieu créa le ciel et la terre.


    Dieu dit :
« Faisons l’homme à notre image,
selon notre ressemblance.
Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages,
et de toutes les bestioles
qui vont et viennent sur la terre. »
    Dieu créa l’homme à son image,
à l’image de Dieu il le créa,
il les créa homme et femme.
    Dieu les bénit et leur dit :
« Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez la terre et soumettez-la.
Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »
    Dieu dit encore :
« Je vous donne toute plante qui porte sa semence
sur toute la surface de la terre,
et tout arbre dont le fruit porte sa semence :
telle sera votre nourriture.
    À tous les animaux de la terre,
à tous les oiseaux du ciel,
à tout ce qui va et vient sur la terre
et qui a souffle de vie,
je donne comme nourriture toute herbe verte. »
Et ce fut ainsi.
    Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ;
et voici : cela était très bon.

Il y eut un soir, il y eut un matin :
sixième jour.

    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 103 (104), 1-2a, 5-6, 10.12, 13-14ab, 24.35c

R/

Ô Seigneur, envoie ton Esprit
qui renouvelle la face de la terre !

(cf. Ps 103, 30)

Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !

 

Tu as donné son assise à la terre :
qu’elle reste inébranlable au cours des temps.
Tu l’as vêtue de l’abîme des mers :
les eaux couvraient même les montagnes.

 

Dans les ravins tu fais jaillir des sources
et l’eau chemine aux creux des montagnes ;
les oiseaux séjournent près d’elle :
dans le feuillage on entend leurs cris.

 

De tes demeures tu abreuves les montagnes,
et la terre se rassasie du fruit de tes œuvres ;
tu fais pousser les prairies pour les troupeaux,
et les champs pour l’homme qui travaille.

 

Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur !
Tout cela, ta sagesse l’a fait ;
la terre s’emplit de tes biens.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !

 

OU BIEN

Psaume : Ps 32 (33), 4-5, 6-7, 12-13, 20.22

R/

Toute la terre, Seigneur,
est remplie de ton amour.

(cf. Ps 32, 5b)

Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu’il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la terre est remplie de son amour.

 

Le Seigneur a fait les cieux par sa parole,
l’univers, par le souffle de sa bouche.
Il amasse, il retient l’eau des mers ;
les océans, il les garde en réserve.

 

Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu’il s’est choisie pour domaine !
Du haut des cieux, le Seigneur regarde :
il voit la race des hommes.

 

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !

2ème lecture : Sacrifice et délivrance d’Isaac, le fils bien-aimé (Gn 22, 1-18)

Lecture du livre de la Genèse

    En ces jours-là,
            Dieu mit Abraham à l’épreuve.
Il lui dit :
« Abraham ! »
Celui-ci répondit :
« Me voici ! »
    Dieu dit :
« Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac,
va au pays de Moriah,
et là tu l’offriras en holocauste
sur la montagne que je t’indiquerai. »


    Abraham se leva de bon matin,
sella son âne,
et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac.
Il fendit le bois pour l’holocauste,
et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
    Le troisième jour, Abraham, levant les yeux,
vit l’endroit de loin.
    Abraham dit à ses serviteurs :
« Restez ici avec l’âne.
Moi et le garçon, nous irons jusque là-bas pour adorer,
puis nous reviendrons vers vous. »


    Abraham prit le bois pour l’holocauste
et le chargea sur son fils Isaac ;
il prit le feu et le couteau,
et tous deux s’en allèrent ensemble.
    Isaac dit à son père Abraham :
« Mon père !
– Eh bien, mon fils ? »
Isaac reprit :
« Voilà le feu et le bois,
mais où est l’agneau pour l’holocauste ? »
    Abraham répondit :
« Dieu saura bien trouver
l’agneau pour l’holocauste, mon fils. »
Et ils s’en allaient tous les deux ensemble.


    Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué.
Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois,
puis il lia son fils Isaac
et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
    Abraham étendit la main
et saisit le couteau pour immoler son fils.
    Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit :
« Abraham ! Abraham ! »
Il répondit :
« Me voici ! »
    L’ange lui dit :
« Ne porte pas la main sur le garçon !
Ne lui fais aucun mal !
Je sais maintenant que tu crains Dieu :
tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
    Abraham leva les yeux et vit un bélier
retenu par les cornes dans un buisson.
Il alla prendre le bélier
et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
    Abraham donna à ce lieu le nom de « Le-Seigneur-voit ».
On l’appelle aujourd’hui : « Sur-le-mont-le-Seigneur-est-vu. »


    Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham.
    Il déclara :
« Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur :
parce que tu as fait cela,
parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique,
    je te comblerai de bénédictions,
je rendrai ta descendance aussi nombreuse
que les étoiles du ciel
et que le sable au bord de la mer,
et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis.
    Puisque tu as écouté ma voix,
toutes les nations de la terre
s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction
par le nom de ta descendance. »


    – Parole du Seigneur.

 

OU LECTURE BREVE

2ème lecture : Sacrifice et délivrance d’Isaac, le fils bien-aimé (Gn 22, 1-2.9a.10-13.15-18)

Lecture du livre de la Genèse

En ces jours-là,
    Dieu mit Abraham à l’épreuve.
Il lui dit :
« Abraham ! »
Celui-ci répondit :
« Me voici ! »
    Dieu dit :
« Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac,
va au pays de Moriah,
et là tu l’offriras en holocauste
sur la montagne que je t’indiquerai. »


    Quand ils furent arrivés à l’endroit que Dieu avait indiqué,
    Abraham étendit la main
et saisit le couteau pour immoler son fils.
    Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit :
« Abraham ! Abraham ! »
Il répondit :
« Me voici ! »
    L’ange lui dit :
« Ne porte pas la main sur le garçon !
Ne lui fais aucun mal !
Je sais maintenant que tu crains Dieu :
tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
    Abraham leva les yeux et vit un bélier
retenu par les cornes dans un buisson.
Il alla prendre le bélier
et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
    Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham.
    Il déclara :
« Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur :
parce que tu as fait cela,
parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique,
    je te comblerai de bénédictions,
je rendrai ta descendance aussi nombreuse
que les étoiles du ciel
et que le sable au bord de la mer,
et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis.
    Puisque tu as écouté ma voix,
toutes les nations de la terre
s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction
par le nom de ta descendance. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 15 (16), 5.8, 9-10, 11

R/

Garde-moi, mon Dieu :
j’ai fait de toi mon refuge.

(Ps 15, 1)

Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.

 

Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m’abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.

 

Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !

3ème lecture : « Les fils d’Israël avaient marché à pied sec au milieu de la mer » (Ex 14, 15 – 15, 1a)

Lecture du livre de l’Exode

    En ces jours-là,
    le Seigneur dit à Moïse :
« Pourquoi crier vers moi ?
Ordonne aux fils d’Israël de se mettre en route !
    Toi, lève ton bâton, étends le bras sur la mer,
fends-la en deux,
et que les fils d’Israël entrent au milieu de la mer à pied sec.
    Et moi, je ferai en sorte que les Égyptiens s’obstinent :
ils y entreront derrière eux ;
je me glorifierai aux dépens de Pharaon et de toute son armée,
de ses chars et de ses guerriers.
    Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur,
quand je me serai glorifié aux dépens de Pharaon,
de ses chars et de ses guerriers. »
    L’ange de Dieu, qui marchait en avant d’Israël,
se déplaça et marcha à l’arrière.
La colonne de nuée se déplaça depuis l’avant-garde
et vint se tenir à l’arrière,
    entre le camp des Égyptiens et le camp d’Israël.
Cette nuée était à la fois ténèbres et lumière dans la nuit,
si bien que, de toute la nuit, ils ne purent se rencontrer.
Moïse étendit le bras sur la mer.
Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d’est ;
il mit la mer à sec,
et les eaux se fendirent.
    Les fils d’Israël entrèrent au milieu de la mer à pied sec,
les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.
    Les Égyptiens les poursuivirent ;
tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses guerriers
entrèrent derrière eux jusqu’au milieu de la mer.


    Aux dernières heures de la nuit,
le Seigneur observa, depuis la colonne de feu et de nuée,
l’armée des Égyptiens,
et il la frappa de panique.
    Il faussa les roues de leurs chars,
et ils eurent beaucoup de peine à les conduire.
Les Égyptiens s’écrièrent :
« Fuyons devant Israël,
car c’est le Seigneur
qui combat pour eux contre nous ! »
    Le Seigneur dit à Moïse :
« Étends le bras sur la mer :
que les eaux reviennent sur les Égyptiens,
leurs chars et leurs guerriers ! »
    Moïse étendit le bras sur la mer.
Au point du jour, la mer reprit sa place ;
dans leur fuite, les Égyptiens s’y heurtèrent,
et le Seigneur les précipita au milieu de la mer.
    Les eaux refluèrent et recouvrirent les chars et les guerriers,
toute l’armée de Pharaon
qui était entrée dans la mer à la poursuite d’Israël.
Il n’en resta pas un seul.
    Mais les fils d’Israël
avaient marché à pied sec au milieu de la mer,
les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.
    Ce jour-là,
le Seigneur sauva Israël de la main de l’Égypte,
et Israël vit les Égyptiens morts sur le bord de la mer.
    Israël vit avec quelle main puissante
le Seigneur avait agi contre l’Égypte.
Le peuple craignit le Seigneur,
il mit sa foi dans le Seigneur
et dans son serviteur Moïse.
Alors Moïse et les fils d’Israël
chantèrent ce cantique au Seigneur :

Cantique : Ex 15, 1b, 2, 3-4, 5-6, 17-18

R/

Chantons pour le Seigneur !
éclatante est sa gloire !

(cf. Ex 15, 1b)

Je chanterai pour le Seigneur !
Éclatante est sa gloire :
il a jeté dans la mer
cheval et cavalier.

 

Ma force et mon chant, c’est le Seigneur :
il est pour moi le salut.
Il est mon Dieu, je le célèbre ;
j’exalte le Dieu de mon père.

 

Le Seigneur est le guerrier des combats ;
son nom est « Le Seigneur ».
Les chars du Pharaon et ses armées, il les lance dans la mer.
L’élite de leurs chefs a sombré dans la mer Rouge.

 

L’abîme les recouvre :
ils descendent, comme la pierre, au fond des eaux.
Ta droite, Seigneur, magnifique en sa force,
ta droite, Seigneur, écrase l’ennemi.

 

Tu les amènes, tu les plantes sur la montagne, ton héritage,
le lieu que tu as fait, Seigneur, pour l’habiter,
le sanctuaire, Seigneur, fondé par tes mains.
Le Seigneur régnera pour les siècles des siècles.

4ème lecture : Dans sa miséricorde éternelle, le Seigneur, ton rédempteur a pitié de toi (Is 54, 5-14)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Parole du Seigneur adressée à Jérusalem :
    Ton époux, c’est Celui qui t’a faite,
son nom est « Le Seigneur de l’univers ».
Ton rédempteur, c’est le Saint d’Israël,
il s’appelle « Dieu de toute la terre ».
    Oui, comme une femme abandonnée, accablée,
le Seigneur te rappelle.
Est-ce que l’on rejette la femme de sa jeunesse ?
– dit ton Dieu.
    Un court instant, je t’avais abandonnée,
mais dans ma grande tendresse, je te ramènerai.
    Quand ma colère a débordé,
un instant, je t’avais caché ma face.
Mais dans mon éternelle fidélité,
je te montre ma tendresse,
– dit le Seigneur, ton rédempteur.
    Je ferai comme au temps de Noé,
quand j’ai juré que les eaux
ne submergeraient plus la terre :
de même, je jure de ne plus m’irriter contre toi,
et de ne plus te menacer.
    Même si les montagnes s’écartaient,
si les collines s’ébranlaient,
ma fidélité ne s’écarterait pas de toi,
mon alliance de paix ne serait pas ébranlée,
– dit le Seigneur, qui te montre sa tendresse.
    Jérusalem, malheureuse,
battue par la tempête, inconsolée,
voici que  je vais sertir tes pierres
et poser tes fondations sur des saphirs.
    Je ferai tes créneaux avec des rubis,
tes portes en cristal de roche,
et toute ton enceinte avec des pierres précieuses.
    Tes fils seront tous disciples du Seigneur,
et grande sera leur paix.
    Tu seras établie sur la justice :
loin de toi l’oppression,
tu n’auras plus à craindre ;
loin de toi la terreur,
elle ne t’approchera plus.


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 29 (30), 3-4, 5-6ab, 6cd.12, 13

R/

Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé.

(Ps 29, 2a)

Quand j’ai crié vers toi, Seigneur,
mon Dieu, tu m’as guéri ;
Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.

 

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu’un instant,
sa bonté, toute la vie.

 

Avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie !
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie !

 

Que mon cœur ne se taise pas,
qu’il soit en fête pour toi ;
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !

5ème lecture : « Venez à moi, et vous vivrez ; je m’engagerai envers vous par une alliance éternelle » (Is 55, 1-11)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Ainsi parle le Seigneur :
    Vous tous qui avez soif,
venez, voici de l’eau !
Même si vous n’avez pas d’argent,
venez acheter et consommer,
venez acheter du vin et du lait
sans argent, sans rien payer.
    Pourquoi dépenser votre argent pour ce qui ne nourrit pas,
vous fatiguer pour ce qui ne rassasie pas ?
Écoutez-moi bien, et vous mangerez de bonnes choses,
vous vous régalerez de viandes savoureuses !
    Prêtez l’oreille ! Venez à moi !
Écoutez, et vous vivrez.
Je m’engagerai envers vous par une alliance éternelle :
ce sont les bienfaits garantis à David.
    Lui, j’en ai fait un témoin pour les peuples,
pour les peuples, un guide et un chef.
    Toi, tu appelleras une nation inconnue de toi ;
une nation qui ne te connaît pas accourra vers toi,
à cause du Seigneur ton Dieu,
à cause du Saint d’Israël, car il fait ta splendeur.


    Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver ;
invoquez-le tant qu’il est proche.
    Que le méchant abandonne son chemin,
et l’homme perfide, ses pensées !
Qu’il revienne vers le Seigneur
qui lui montrera sa miséricorde,
vers notre Dieu
qui est riche en pardon.
    Car mes pensées ne sont pas vos pensées,
et vos chemins ne sont pas mes chemins,
– oracle du Seigneur.
    Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre,
autant mes chemins sont élevés au-dessus de vos chemins,
et mes pensées, au-dessus de vos pensées.


    La pluie et la neige qui descendent des cieux
n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre,
sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer,
donnant la semence au semeur
et le pain à celui qui doit manger ;
    ainsi ma parole, qui sort de ma bouche,
ne me reviendra pas sans résultat,
sans avoir fait ce qui me plaît,
sans avoir accompli sa mission.


    – Parole du Seigneur.

Cantique : Is 12, 2, 4bcd, 5-6

R/

Exultant de joie, vous puiserez les eaux
aux sources du salut !

(Is 12, 3)

Voici le Dieu qui me sauve :
j’ai confiance, je n’ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.

 

Rendez grâce au Seigneur,
proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits !
Redites-le : « Sublime est son nom ! »

 

Jouez pour le Seigneur, il montre sa magnificence,
et toute la terre le sait.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël !

6ème lecture : Marche vers la splendeur du Seigneur (Ba 3, 9-15.32 – 4, 4)

Lecture du livre du prophète Baruc

Écoute, Israël, les commandements de vie,
prête l’oreille pour acquérir la connaissance.
    Pourquoi donc, Israël,
pourquoi es-tu exilé chez tes ennemis,
vieillissant sur une terre étrangère,
    souillé par le contact des cadavres,
inscrit parmi les habitants du séjour des morts ?
    – Parce que tu as abandonné la Source de la Sagesse !
    Si tu avais suivi les chemins de Dieu,
tu vivrais dans la paix pour toujours.
    Apprends où se trouvent
et la connaissance, et la force, et l’intelligence ;
pour savoir en même temps où se trouvent
de longues années de vie,
la lumière des yeux et la paix.


    Mais qui donc a découvert la demeure de la Sagesse,
qui a pénétré jusqu’à ses trésors ?
    Celui qui sait tout en connaît le chemin,
il l’a découvert par son intelligence.
Il a pour toujours aménagé la terre,
et l’a peuplée de troupeaux.
    Il lance la lumière, et elle prend sa course ;
il la rappelle, et elle obéit en tremblant.
    Les étoiles brillent, joyeuses, à leur poste de veille ;
    il les appelle, et elles répondent : « Nous voici ! »
Elles brillent avec joie pour celui qui les a faites.
    C’est lui qui est notre Dieu :
aucun autre ne lui est comparable.
    Il a découvert les chemins du savoir,
et il les a confiés à Jacob, son serviteur,
à Israël, son bien-aimé.


    Ainsi, la Sagesse est apparue sur la terre,
elle a vécu parmi les hommes.
    Elle est le livre des préceptes de Dieu,
la Loi qui demeure éternellement :
tous ceux qui l’observent vivront,
ceux qui l’abandonnent mourront.
    Reviens, Jacob, saisis-la de nouveau ;
à sa lumière, marche vers la splendeur :
    ne laisse pas ta gloire à un autre,
tes privilèges à un peuple étranger.
    Heureux sommes-nous, Israël !
Car ce qui plaît à Dieu, nous le connaissons.


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 18B (19), 8, 9, 10, 11

R/

Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle.

(Jn 6, 68c)

La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

 

Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.

 

La crainte qu’il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :

 

plus désirables que l’or,
qu’une masse d’or fin,
plus savoureuses que le miel
qui coule des rayons.

7ème lecture : « Je répandrai sur vous une eau pure et je vous donnerai un cœur nouveau » (Ez 36, 16-17a.18-28)

Lecture du livre du prophète Ézékiel

La parole du Seigneur me fut adressée :
« Fils d’homme,
lorsque les gens d’Israël habitaient leur pays,
ils le rendaient impur par leur conduite et leurs actes.
    Alors j’ai déversé sur eux ma fureur,
à cause du sang qu’ils avaient versé dans le pays,
à cause des idoles immondes qui l’avaient rendu impur.
    Je les ai dispersés parmi les nations,
ils ont été disséminés dans les pays étrangers.
Selon leur conduite et leurs actes, je les ai jugés.
    Dans les nations où ils sont allés,
ils ont profané mon saint nom,
car on disait :
‘C’est le peuple du Seigneur,
et ils sont sortis de son pays !’
    Mais j’ai voulu épargner mon saint nom,
que les gens d’Israël avaient profané
dans les nations où ils sont allés.
    Eh bien ! tu diras à la maison d’Israël :
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Ce n’est pas pour vous que je vais agir,
maison d’Israël,
mais c’est pour mon saint nom que vous avez profané
dans les nations où vous êtes allés.
    Je sanctifierai mon grand nom,
profané parmi les nations,
mon nom que vous avez profané au milieu d’elles.
Alors les nations sauront que Je suis le Seigneur
– oracle du Seigneur Dieu –
quand par vous je manifesterai ma sainteté à leurs yeux.
    Je vous prendrai du milieu des nations,
je vous rassemblerai de tous les pays,
je vous conduirai dans votre terre.
    Je répandrai sur vous une eau pure,
et vous serez purifiés ;
de toutes vos souillures, de toutes vos idoles,
je vous purifierai.
    Je vous donnerai un cœur nouveau,
je mettrai en vous un esprit nouveau.
J’ôterai de votre chair le cœur de pierre,
je vous donnerai un cœur de chair.
    Je mettrai en vous mon esprit,
je ferai que vous marchiez selon mes lois,
que vous gardiez mes préceptes
et leur soyez fidèles.
    Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères :
vous, vous serez mon peuple,
et moi, je serai votre Dieu. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 41 (42), 3, 5efgh ; 42 (43), 3, 4

R/

Comme un cerf altéré cherche l’eau vive,
ainsi mon âme te cherche, toi, mon Dieu.

(Ps 41, 2)

Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m’avancer,
paraître face à Dieu ?

 

Je conduisais vers la maison de mon Dieu
la multitude en fête,
parmi les cris de joie
et les actions de grâce.

 

Envoie ta lumière et ta vérité :
qu’elles guident mes pas
et me conduisent à ta montagne sainte,
jusqu’en ta demeure.

 

J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu,
vers Dieu qui est toute ma joie ;
je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu.

 

OU BIEN

Psaume : Ps 50 (51), 12-13, 14-15, 18-19

R/

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu.

(Ps 50, 12)

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.

 

Rends-moi la joie d’être sauvé ;
que l’esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ;
vers toi, reviendront les égarés.

 

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas,
tu n’acceptes pas d’holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Epître : « Ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus » (Rm 6, 3b-11)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains

Frères,
    nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus,
c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême.
    Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort,
nous avons été mis au tombeau avec lui,
c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi,
comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père,
est ressuscité d’entre les morts.
    Car, si nous avons été unis à lui
par une mort qui ressemble à la sienne,
nous le serons aussi
par une résurrection qui ressemblera à la sienne.
    Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous
a été fixé à la croix avec lui
pour que le corps du péché soit réduit à rien,
et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
    Car celui qui est mort est affranchi du péché.


    Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ,
nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
    Nous le savons en effet :
ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ;
la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
    Car lui qui est mort,
c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ;
lui qui est vivant,
c'est pour Dieu qu'il est vivant.
    De même, vous aussi,
pensez que vous êtes morts au péché,
mais vivants pour Dieu en Jésus Christ.



Psaume : Ps 117 (118), 1.2, 16-17, 22-23

R/

Alléluia, alléluia, alléluia !


Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !

 

Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai,
pour annoncer les actions du Seigneur.

 

La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.

Evangile : « Pourquoi chercher le Vivant parmi les morts ? » (Lc 24, 1-12)

    Acclamation :


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Le premier jour de la semaine,
à la pointe de l’aurore,
les femmes se rendirent au tombeau,
portant les aromates qu’elles avaient préparés.
    Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau.
    Elles entrèrent,
mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.
    Alors qu’elles étaient désemparées,
voici que deux hommes se tinrent devant elles
en habit éblouissant.
    Saisies de crainte,
elles gardaient leur visage incliné vers le sol.
Ils leur dirent :
« Pourquoi cherchez-vous le Vivant
parmi les morts ?
    Il n’est pas ici,
il est ressuscité.
Rappelez-vous ce qu’il vous a dit
quand il était encore en Galilée :
    ‘Il faut que le Fils de l’homme
soit livré aux mains des pécheurs,
qu’il soit crucifié
et que, le troisième jour, il ressuscite.’ »


    Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites.
    Revenues du tombeau,
elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.
    C’étaient Marie Madeleine, Jeanne,
et Marie mère de Jacques ;
les autres femmes qui les accompagnaient
disaient la même chose aux Apôtres.
    Mais ces propos leur semblèrent délirants,
et ils ne les croyaient pas.
    Alors Pierre se leva et courut au tombeau ;
mais en se penchant,
il vit les linges, et eux seuls.
Il s’en retourna chez lui,
tout étonné de ce qui était arrivé.


    – Acclamons la Parole de Dieu.

MESSE DU JOUR DE PÂQUES


1ère lecture : « Nous avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts » (Ac 10, 34a.37-43)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
quand Pierre arriva à Césarée
chez un centurion de l’armée romaine,
    il prit la parole et dit :
    « Vous savez ce qui s’est passé à travers tout le pays des Juifs,
depuis les commencements en Galilée,
après le baptême proclamé par Jean :
    Jésus de Nazareth,
Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance.
Là où il passait, il faisait le bien
et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable,
car Dieu était avec lui.
    Et nous, nous sommes témoins
de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem.
Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice,
    Dieu l’a ressuscité le troisième jour.
Il lui a donné de se manifester,
    non pas à tout le peuple,
mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance,
à nous qui avons mangé et bu avec lui
après sa résurrection d’entre les morts.
    Dieu nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner
que lui-même l’a établi Juge des vivants et des morts.
    C’est à Jésus que tous les prophètes rendent ce témoignage :
Quiconque croit en lui
reçoit par son nom le pardon de ses péchés. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 117 (118), 1.2, 16-17, 22-23

R/

Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !

(Ps 117, 24)

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !

 

Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai,
pour annoncer les actions du Seigneur.

 

La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.

2ème lecture : « Recherchez les réalités d’en haut, là où est le Christ » (Col 3, 1-4)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens

Frères,
    si vous êtes ressuscités avec le Christ,
recherchez les réalités d’en haut :
c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
    Pensez aux réalités d’en haut,
non à celles de la terre.


    En effet, vous êtes passés par la mort,
et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu.
    Quand paraîtra le Christ, votre vie,
alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire.


    – Parole du Seigneur.

OU AU CHOIX

2ème lecture : « Purifiez-vous des vieux ferments, et vous serez une Pâque nouvelle » (1 Co 5, 6b-8)

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères,
    ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit
pour que fermente toute la pâte ?
    Purifiez-vous donc des vieux ferments,
et vous serez une pâte nouvelle,
vous qui êtes le pain de la Pâque,
celui qui n’a pas fermenté.
Car notre agneau pascal a été immolé :
c’est le Christ.


    Ainsi, célébrons la Fête,
non pas avec de vieux ferments,
non pas avec ceux de la perversité et du vice,
mais avec du pain non fermenté,
celui de la droiture et de la vérité.


    – Parole du Seigneur.

Séquence : ()

À la Victime pascale,
chrétiens, offrez le sacrifice de louange.

 

L’Agneau a racheté les brebis ;
le Christ innocent a réconcilié
l’homme pécheur avec le Père.

 

La mort et la vie s’affrontèrent
en un duel prodigieux.
Le Maître de la vie mourut ; vivant, il règne.

 

« Dis-nous, Marie Madeleine,
qu’as-tu vu en chemin ? »

 

« J’ai vu le sépulcre du Christ vivant,
j’ai vu la gloire du Ressuscité.

 

J’ai vu les anges ses témoins,
le suaire et les vêtements.

 

Le Christ, mon espérance, est ressuscité !
Il vous précédera en Galilée. »

 

Nous le savons : le Christ
est vraiment ressuscité des morts.

 

Roi victorieux,
prends-nous tous en pitié !
Amen.

Evangile : « Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts » (Jn 20, 1-9)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Notre Pâque immolée, c’est le Christ !
    Célébrons la Fête dans le Seigneur !
    Alléluia.
    (cf. 1 Co 5, 7b-8a)


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
    Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple,
celui que Jésus aimait,
et elle leur dit :
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau,
et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
    Pierre partit donc avec l’autre disciple
pour se rendre au tombeau.
    Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre
et arriva le premier au tombeau.
    En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
cependant il n’entre pas.
    Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ;
il aperçoit les linges, posés à plat,
    ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus,
non pas posé avec les linges,
mais roulé à part à sa place.
    C’est alors qu’entra l’autre disciple,
lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut.
    Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris
que, selon l’Écriture,
il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.


    – Acclamons la Parole de Dieu.

 

Pour la messe du soir de Pâques, on peut aussi lire l’évangile  ci-dessous

Evangile : « Reste avec nous car le soir approche » (Lc 24, 13-35)

    Acclamation :


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine),
deux disciples faisaient route
vers un village appelé Emmaüs,
à deux heures de marche de Jérusalem,
    et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.


    Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient,
Jésus lui-même s’approcha,
et il marchait avec eux.
    Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
    Jésus leur dit :
« De quoi discutez-vous en marchant ? »
Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
    L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit :
« Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem
qui ignore les événements de ces jours-ci. »
    Il leur dit :
« Quels événements ? »
Ils lui répondirent :
« Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth,
cet homme qui était un prophète
puissant par ses actes et ses paroles
devant Dieu et devant tout le peuple :
    comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré,
ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
    Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël.
Mais avec tout cela,
voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
    À vrai dire, des femmes de notre groupe
nous ont remplis de stupeur.
Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
    elles n’ont pas trouvé son corps ;
elles sont venues nous dire
qu’elles avaient même eu une vision :
des anges, qui disaient qu’il est vivant.
    Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau,
et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ;
mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
    Il leur dit alors :
« Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire
tout ce que les prophètes ont dit !
    Ne fallait-il pas que le Christ
souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
    Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes,
il leur interpréta, dans toute l’Écriture,
ce qui le concernait.


    Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient,
Jésus fit semblant d’aller plus loin.
    Mais ils s’efforcèrent de le retenir :
« Reste avec nous,
car le soir approche et déjà le jour baisse. »
Il entra donc pour rester avec eux.


    Quand il fut à table avec eux,
ayant pris le pain,
il prononça la bénédiction
et, l’ayant rompu,
il le leur donna.
    Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent,
mais il disparut à leurs regards.
    Ils se dirent l’un à l’autre :
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous,
tandis qu’il nous parlait sur la route
et nous ouvrait les Écritures ? »
    À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem.
Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons,
qui leur dirent :
    « Le Seigneur est réellement ressuscité :
il est apparu à Simon-Pierre. »
    À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route,
et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux
à la fraction du pain.


    – Acclamons la Parole de Dieu.

Source : http://www.aelf.org/

 

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24 mars 2016

Le Jeudi saint, un jour de séparation


Le jeudi Saint est un jour de séparation mais aussi de consolation. Trois moments le rythment de leur sobre profondeur : l'annonce du passage vers le Père : "Sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père" (Jean 13, 1), l'entrée dans le don de soi par le lavement des pieds : "Si je ne te lave pas, tu n'as pas de part avec moi" (Jean 13 8), la promesse d'une éternelle présence qui nous façonne indéfiniment : "Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres". (Jean 13, 14) 

lavement des pieds

Tout le dévoilement du mystère de l'incarnation

Sous la discrète formulation d'un repas, d'un geste attentif de serviteur, d'un dernier conseil à des amis, s'offre tout le dévoilement du mystère de l'incarnation : ce déploiement de la miséricorde de Dieu venu à nous sous l'humble manteau d'humanité du Christ. Il n'y a plus dès lors de questions, mais des réponses évidentes, éblouissantes de foi, d'amour et d'humilité dans la douceur du Christ consentant au seuil de l'abîme de la mort. Et la liturgie vient nous redire dans les signes tangibles du rite du lavement des pieds, de la procession des offrandes et du dépôt du Saint-Sacrement au reposoir cette inversion du malheur qu'annoncent les trois jours de séparation, de souffrance et de silence du Triduum pascal.

Il faut vivre patiemment et dans la confiance, cet arrachement au Christ, cette descente amère vers l'absence pour retrouver en nous la virginité de la présence de Dieu : "Je suis celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant", crie le Livre de l'Apocalypse (1,8) et nous nous devons redevenir "cette intelligence simple et humble" qui "est le petit pain cuit sous la cendre exigé de nous par le Christ", comme l'écrivait Guigues II le chartreux au XIIe siècle dans une de ses méditations sur la pauvreté de l'homme (Sources Chrétiennes, Paris, 2001, p.141). Car sans cette acceptation du don qui va nous sauver, ce bouleversement de la mort et de la solitude, il n'y aurait que le sommeil de l'Esprit en nous, jamais éveillé.

Méditation de Nathalie Nabert, doyenne de faculté de lettres de l'Institut catholique de Paris
Source : www.croire.com
Iconographie : Le Christ lavant les pieds des apôtres (vitrail à l'église Saint-Étienne-du-Mont)

Approfondir le thème : cliquez ici


Célébration de la Cène du Seigneur
jeudi 24 mars à 19h15 - Eglise St Pierre (Ploemeur Centre)
Célébration unique pour le doyenné Ploemeur - Larmor-Plage

22 mars 2016

Messe Chrismale.

La messe chrismale réunit chaque année les prêtres, les diacres et les fidèles d’un diocèse autour de l’évêque. Elle a normalement lieu le matin du jeudi saint dans la cathédrale mais le missel romain donne la possibilité d’anticiper cette célébration à un autre jour de la semaine sainte. La messe chrismale peut aussi être célébrée dans les autres églises du diocèse pour faciliter la venue des fidèles. Cette célébration n'appartient pas, au sens strict, au Triduum Pascal.

messe_chrismale_2011_Photo_Michel_Mansuy_11_-2-3b63e

L’adjectif chrismale vient du grec khrisma qui signifie «onction, huile». En effet, c’est pendant la messe chrismale que l’évêque bénit l’huile des malades et celle des catéchumènes. Il consacre également le saint chrême. Les prêtres et les diacres renouvellent aussi leur engagement de service auprès de l’évêque lors de cette célébration.
Dans son «Traité des fêtes» Benoit XIV ( pape de 1740 à 1758 ) dit que la messe chrismale a été fixée au jeudi saint vers le septième siècle mais qu’elle aurait pu être fixée à n’importe quelle autre date.
D’après saint Thomas d’Aquin, cette cérémonie est prévue le jeudi saint pour deux raisons. D’une part, elle se déroule l’avant-veille du Samedi saint où le saint chrême est utilisé dans l’administration du sacrement du Baptême lors de la veillée pascale. Mais le Jeudi saint est avant tout le jour de l’institution de l’Eucharistie. C’est donc un jour adapté pour renouveler l’engagement sacerdotal, réponse à l’appel de Jésus-Christ «Faites ceci en mémoire de moi» et à la bénédiction des matières utilisées pour les sacrements qui se rapportent d’une certaine façon à celui de l’Eucharistie.

Chaque responsable de secteur pastoral doit aller tous les ans prendre les saintes huiles. Il peut aussi rapporter le reliquat de celles de l’année précédente. Les saintes huiles bénites lors de la messe chrismale seront utilisées durant les célébrations sacramentelles tout au long de l’année.

Il s’agit :
=> Du saint chrême fait d’huile d’olive mêlée de baumes aromatiques ou de parfum. L’évêque lui même effectue le mélange pendant la messe chrismale avant de consacrer l’huile parfumée. Autrefois, les évêques demandaient une contribution des prêtres pour cette confection : ils l’appelaient «denarii chrismales». L’onction avec le saint chrême est le symbole du don de l’Esprit saint. Elle est le signe principal du sacrement de la confirmation et un signe secondaire du baptême et de l’ordination.
«L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction» (Lc 4, 18).
«Rendons grâce à Dieu qui nous entraîne sans cesse dans son cortège triomphal dans le Christ, et qui répand par nous en tous lieux le parfum de sa connaissance. Car nous sommes pour Dieu la bonne odeur du Christ, pour ceux qui vont vers leur salut comme pour ceux qui vont vers leur perte ; pour les uns, c'est un parfum qui de la mort conduit vers la mort ; pour les autres, de la vie vers la vie.» (2 Co 2, 14-16).
Le saint chrême est utilisé aussi dans la consécration des évêques, celle du calice et de la patène (petit plat d’or ou d’argent qui sert à mettre l’hostie pendant la messe ), dans la dédicace des églises et des autels ainsi que dans la Bénédiction des cloches.

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=> De l’huile des catéchumènes faite d’huile d’olive pure. L’huile est signe d’abondance et de joie. Elle purifie (onction avant et après le bain ) et rend souple (onction des athlètes et des lutteurs ). Elle est signe de guérison, puisqu’elle adoucit les contusions et les plaies. Elle rend rayonnant de beauté, de santé et de force.
L’onction est faite dans les mains des catéchumènes. Elle a lieu pendant les étapes de préparation au baptême des adultes ou pendant la cérémonie elle même. Elle signifie purification, souplesse et fortification. Comme le lutteur s’enduit le corps d’huile pour que son adversaire ait le minimum de prise sur lui, l’onction des catéchumènes vise à ce que le pêché ait le minimum de prise sur eux.

=> De l’huile des malades faite aussi d’huile d’olive pure. Par l’onction, le malade est recommandé au Seigneur pour qu’il le soulage et le sauve.
«Si l'un de vous est malade, qu'il appelle ceux qui exercent dans l'Église la fonction d'Anciens : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d'huile au nom du Seigneur. Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s'il a commis des péchés, il recevra le pardon.» (Lettre de saint Jacques aux Chrétiens 5, 14-15).
L’onction est faite sur le front et les mains du malade. Elle est reçue lors d’une célébration communautaire ou dans l’intimité. Un malade peut recevoir plusieurs fois l’onction.

Pour le diocèse de Vannes, cette célébration s'est déroule le mardi 22 mars à 10h30.

Illustrations : messe chrismale - diocèse de St Etienne. Photo : Michel Mansuy.

21 mars 2016

Les rendez-vous de la Semaine Sainte


=> Célébration pénitentielle
Mardi 22 mars - 19h15 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre)
chemin de croix

=> Conférence spirituelle sur le thème de la Passion du Christ par Gwénola Rebours.
Mercredi 23 mars - 18h00 - Salle Paroissiale de Larmor-Plage (rue du Presbytère)

=> Célébration de la Cène du Seigneur
Jeudi 24 mars (jeudi Saint) - 19h15 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre). Célébration unique pour le doyenné Ploemeur - Larmor-Plage

=> Chemin de Croix
Vendredi 25 mars (vendredi Saint) - 15h00 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre) ou Eglise Notre Dame (Larmor-Plage)

=> Célébration de la Passion
Vendredi 25 mars (vendredi Saint) - 19h15 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre) ou Eglise Notre Dame (Larmor-Plage)

=> Permanence d'un prêtre pour le sacrement du pardon
Samedi 26 mars - de 10h00 à 12h00 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre) ou Eglise Notre Dame (Larmor-Plage)

=> Veillée Pascale
Samedi 26 mars // 19h00 - Chapelle Notre Dame de la Garde (Lomener) // 20h30 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre) // 20h30 Eglise Notre Dame (Larmor-Plage).

=> Messe du jour de Pâques
Dimanche 27 mars - 9h00 ou 11h00 - Eglise St Pierre (Ploemeur centre) // 10h30 - Eglise Notre Dame (Larmor-Plage)

=> Conférence spirituelle sur le thème de la Résurrection par Gwénola Rebours.
Mardi 29 mars - 18h00 - Salle Paroissiale de Larmor-Plage (rue du Presbytère)

Iconographie : Chemin de croix, église Saint-Symphorien de Pfettisheim, Bas-Rhin, France. XIXème siècle. Détail de la quatrième station : Jésus et sa mère. Source : wikimédia commons.


20 mars 2016

Semaine sainte : suivre le Christ en actes

 

La semaine sainte un temps où les chrétiens sont exposés au mystère de la mort, avant d'entendre résonner la joie du matin de Pâques la joyeuse annonce de la Résurrection.

dimanche des rameauxLe Messie et l'ânon…

Dimanche des Rameaux ! Sur le chemin de Jérusalem, voici l'ânon, sur lequel Jésus est assis, acclamé par des foules de pauvres venues de partout. Dieu a pour toujours figure d'humilité. Les acclamations royales ou messianiques lancées à tout va ne font pas oublier que la montée de Jérusalem est rude.
Car la ville est en émoi et ne peut reconnaître en cette figure de pauvre son messie. On la retrouve pourtant au détour des Écritures, mais le cœur de l'homme n'est pas spontanément poreux à la faiblesse. …



... et tous les pauvres qui nous entourent

Le dimanche des Rameaux est comme un immense chant des béatitudes. Dieu est reconnaissable au milieu des pauvres. Celui qui vient ne rivalisera jamais avec les fiers attelages des Romains. Il en a banni la violence. Dieu à visage humain avance au pas des hommes, et en particulier au pas des pauvres. S'ouvre ainsi une semaine où la faiblesse est entourée d'infini respect.

Dieu compagnon

Oui, la vie des hommes est faite de violence, de pauvretés, de noirceurs. Et c'est là que Dieu touche l'homme. Quand il se donne, c'est pour que ce tréfonds d'humanité, soit éclairé. Quand l'homme est touché à cette profondeur de son être, la Résurrection s'ouvre ou s'éveille en lui . Pour qui veut relire avec la liturgie les grands textes de la Bible, la "grande semaine" reste le temps de la mise à l'épreuve de l'ensemble de nos vies.

Me centrer sur l'essentiel

Les uns et les autres livrent leur souci de vivre centrés sur l'essentiel. Cet appel résonne fort cette semaine ! C'est une préparation au baptême où les détails prennent trop de place, c'est cette "période de vide qui me déçoit", ce sont les "inquiétudes, tracas, luttes intérieures" évoqués par plusieurs et qui font dire que l'on est "agité intérieurement", si "terre à terre", et pourtant tellement désireux de "paix intérieure".
Le chemin de Jérusalem sur lequel avance Jésus en cette semaine est un chemin d'humanité profonde. L'attachement à lui invite à l'intériorité, mais ne passe pas forcément par le sentiment brûlant que l'on aimerait avoir. Dans la foi, le sentiment n'est pas le critère ultime. Ce qui compte, ce sont les actes et la vie.

P. Jacques Nieuviarts, bibliste
Source : www.croire.com
Iconographie : fresque de Giotto représentant l'entrée de Jésus-Christ dans Jérusalem.

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19 mars 2016

Dimanche des Rameaux

 

Avec le jour de Noël et le mercredi des Cendres, le dimanche des Rameaux rassemble des assemblées nombreuses dans les églises. Ce dimanche inaugure la Semaine Sainte.

Gérôme_-_L'entrée_du_Christ_à_Jérusalem_-_cadre

Le décorum liturgique du dimanche des Rameaux peut sembler folklorique pour le non-initié. Pourtant il met en scène liturgiquement l’essentiel de la vie de foi du croyant.
Après la lecture d’un des textes de l’entrée de Jésus à Jérusalem,les rameaux sont bénis et distribués sur le chant du Hosanna directement emprunté à l’épisode de l’Évangile. La célébration commence à l’extérieur de l’église, toutes portes closes. Chacun reçoit un rameaux : une banche d’arbre ou d’arbuste. En fonction de la latitude où l’on célèbre ce jour, d’aucun utilisera du sapin, des palmes, de l’olivier, du buis etc.
Ces branches vertes, levées par l’Église en prière sur le chant joyeux "Hosanna!" est une réponse collective et personnelle à l’invitation du Seigneur : "suis-moi!".
En franchissant les portes et en entrant dans l’église, l’assemblée, conduite par la croix de procession manifeste ce désir de suivre le Seigneur jusqu’au bout.

La violence de la Passion

Le croyant est ainsi prévenu. La vie à la suite du Christ n’épargne pas de la violence, de la haine ou de la mort. L’Évangile n’est pas un conte de fées qui permettrait de s’évader des réalités concrètes. Après cette marche de tous derrière la croix, l’évangile de la Passion est lu, comme pour insister à nouveau sur l’exigence d’une vie de croyant à la suite du Christ.
A la fin de la célébration chacun retournera chez lui, et traditionnellement déposera son rameau près d’un crucifix. C’est le signe fort de la volonté du disciple de suivre toutes les exigences de l’Évangile au quotidien, dans l’intimité de sa maison et de l’ordinaire des jours. Cet élan généreux va pourtant, au long de l’année et au rythme des reculs et du péché du croyant, peu à peu s’assécher.
Au bout d’un an cette branche sèche deviendra l’image de l’impuissance des seules forces du croyant et donc de son besoin d’être sauvé. Mais la vie du croyant n’est pas une spirale infernale dont l’issue serait le désespoir. Cette branche morte servira à fabriquer les cendres qui marqueront les fronts des disciples repentants. En étant marqué par la cendre se son rameau et en entendant "convertis-toi et crois à évangile", le disciple prend conscience que seuls la fidélité et l’amour du Seigneur pourra les relever. Il en prend le chemin pendant les 40 jours du carême qui vécu dans la prière, le jeûne et le partage, lui permettront de soulever un nouveau rameau et de chanter Hosanna en redisant son désir d’être vraiment disciple : humblement mais fermement !

Sébastien Antoni, assomptionniste
Source : www.croire.com
Iconographie : "L'entrée du Christ à Jérusalem" par Jean-Léon Gérôme - Musée Georges-Garret - Vesoul

Approfondir le thème : cliquez ici.

18 mars 2016

Dimanche 20 mars - Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur

Dimanche 20 mars  - Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur

Procession des Rameaux

Entrée messianique du Seigneur à Jérusalem : (Lc 19, 28-40)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
    Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
    Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie,
près de l’endroit appelé mont des Oliviers,
il envoya deux de ses disciples,
    en disant :
« Allez à ce village d’en face.
À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché,
sur lequel personne ne s’est encore assis.
Détachez-le et amenez-le.
    Si l’on vous demande :
‘Pourquoi le détachez-vous ?’
vous répondrez :
‘Parce que le Seigneur en a besoin.’ »
    Les envoyés partirent
et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit.
    Alors qu’ils détachaient le petit âne,
ses maîtres leur demandèrent :
« Pourquoi détachez-vous l’âne ? »
    Ils répondirent :
« Parce que le Seigneur en a besoin. »
    Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus,
jetèrent leurs manteaux dessus,
et y firent monter Jésus.
    À mesure que Jésus avançait,
les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin.
    Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers,
toute la foule des disciples, remplie de joie,
se mit à louer Dieu à pleine voix
pour tous les miracles qu’ils avaient vus,
    et ils disaient :
« Béni soit celui qui vient,
le Roi, au nom du Seigneur.
Paix dans le ciel
et gloire au plus haut des cieux ! »
    Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule,
dirent à Jésus :
« Maître, réprimande tes disciples ! »
    Mais il prit la parole en disant :
« Je vous le dis :
si eux se taisent,
les pierres crieront. »


    – Acclamons la Parole de Dieu.

Messe de la Passion

1ère lecture : « Je n’ai pas caché ma face devant les outrages, je sais que je ne serai pas confondu » (Troisième chant du Serviteur du Seigneur) (Is 50, 4-7)

Lecture du livre du prophète Isaïe

    Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples,
pour que je puisse, d’une parole,
soutenir celui qui est épuisé.
Chaque matin, il éveille,
il éveille mon oreille
pour qu’en disciple, j’écoute.
    Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
    J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
    Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 21 (22), 8-9, 17-18a, 19-20, 22c-24a

R/

Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné ?

(Ps 21, 2a)

Tous ceux qui me voient me bafouent ;
ils ricanent et hochent la tête :
« Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre !
Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami ! »

 

Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m’entoure ;
Ils me percent les mains et les pieds,
je peux compter tous mes os.

 

Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens vite à mon aide !

 

Mais tu m’as répondu !
Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur.

2ème lecture : « Il s’est abaissé : c’est pourquoi Dieu l’a exalté » (Ph 2 6-11)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens

Le Christ Jésus,
    ayant la condition de Dieu,
ne retint pas jalousement
le rang qui l’égalait à Dieu.


    Mais il s’est anéanti,
prenant la condition de serviteur,
devenant semblable aux hommes.


Reconnu homme à son aspect,
    il s’est abaissé,
devenant obéissant jusqu’à la mort,
et la mort de la croix.


    C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom
qui est au-dessus de tout nom,


    afin qu’au nom de Jésus
tout genou fléchisse
au ciel, sur terre et aux enfers,


    et que toute langue proclame :
« Jésus Christ est Seigneur »
à la gloire de Dieu le Père.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : Passion de notre Seigneur Jésus Christ (Lc 22, 14 – 23, 56)

    Acclamation :

    Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.
    Pour nous, le Christ est devenu obéissant,
    jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
    C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
    il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom.
    Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.
    (cf. Ph 2, 8-9)


La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Luc

Indications pour la lecture dialoguée : Les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants : X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.


L. Quand l’heure fut venue,
Jésus prit place à table,
et les Apôtres avec lui.
    Il leur dit :
X « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous
avant de souffrir !
    Car je vous le déclare :
jamais plus je ne la mangerai
jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie
dans le royaume de Dieu. »
    L. Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce,
il dit :
X « Prenez ceci et partagez entre vous.
    Car je vous le déclare :
désormais, jamais plus
je ne boirai du fruit de la vigne
jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »


    L. Puis, ayant pris du pain et rendu grâce,
il le rompit
et le leur donna, en disant :
X « Ceci est mon corps, donné pour vous.
Faites cela en mémoire de moi. »
    L. Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant :
X « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang
répandu pour vous.
    Et cependant, voici que la main de celui qui me livre
est à côté de moi sur la table.
    En effet, le Fils de l’homme s’en va
selon ce qui a été fixé.
Mais malheureux cet homme-là
par qui il est livré ! »
    L. Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres
quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.


    Ils en arrivèrent à se quereller :
lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
    Mais il leur dit :
X « Les rois des nations
les commandent en maîtres,
et ceux qui exercent le pouvoir sur elles
se font appeler bienfaiteurs.
    Pour vous, rien de tel !
Au contraire, que le plus grand d’entre vous
devienne comme le plus jeune,
et le chef, comme celui qui sert.
    Quel est en effet le plus grand :
celui qui est à table, ou celui qui sert ?
N’est-ce pas celui qui est à table ?
Eh bien moi, je suis au milieu de vous
comme celui qui sert.
    Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.
    Et moi, je dispose pour vous du Royaume,
comme mon Père en a disposé pour moi.
    Ainsi vous mangerez et boirez à ma table
dans mon Royaume,
et vous siégerez sur des trônes
pour juger les douze tribus d’Israël.


    Simon, Simon,
voici que Satan vous a réclamés
pour vous passer au crible comme le blé.
    Mais j’ai prié pour toi,
afin que ta foi ne défaille pas.
Toi donc, quand tu sera revenu,
affermis tes frères. »
    L. Pierre lui dit :
D. « Seigneur, avec toi, je suis prêt
à aller en prison et à la mort. »
    L. Jésus reprit :
X « Je te le déclare, Pierre :
le coq ne chantera pas aujourd’hui
avant que toi, par trois fois,
tu aies nié me connaître. »


    L. Puis il leur dit :
X « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales,
avez-vous donc manqué de quelque chose ? »
    L. Ils lui répondirent :
D. « Non, de rien. »
L. Jésus leur dit :
X « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse,
qu’il la prenne,
de même celui qui a un sac ;
et celui qui n’a pas d’épée,
qu’il vende son manteau pour en acheter une.
    Car, je vous le déclare :
il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture :
Il a été compté avec les impies.
De fait, ce qui me concerne
va trouver son accomplissement. »
    L. Ils lui dirent :
D. « Seigneur, voici deux épées. »
L. Il leur répondit :
X « Cela suffit. »


    L. Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude,
au mont des Oliviers,
et ses disciples le suivirent.
    Arrivé en ce lieu, il leur dit :
X « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »
    L. Puis il s’écarta
à la distance d’un jet de pierre environ.
S’étant mis à genoux,
il priait en disant :
    X « Père, si tu le veux,
éloigne de moi cette coupe ;
cependant, que soit faite non pas ma volonté,
mais la tienne. »
    L. Alors, du ciel, lui apparut un ange
qui le réconfortait.
    Entré en agonie,
Jésus priait avec plus d’insistance,
et sa sueur devint comme des gouttes de sang
qui tombaient sur la terre.
    Puis Jésus se releva de sa prière
et rejoignit ses disciples
qu’il trouva endormis, accablés de tristesse.
    Il leur dit :
X « Pourquoi dormez-vous ?
Relevez-vous
et priez, pour ne pas entrer en tentation. »


    L. Il parlait encore,
quand parut une foule de gens.
Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze,
marchait à leur tête.
Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser.
    Jésus lui dit :
X « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? »
    L. Voyant ce qui allait se passer,
ceux qui entouraient Jésus lui dirent :
D. « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? »
    L. L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre
et lui trancha l’oreille droite.
    Mais Jésus dit :
X « Restez-en là ! »
L. Et, touchant l’oreille de l’homme,
il le guérit.
    Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter,
grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens :
X « Suis-je donc un bandit,
pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ?
    Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple,
et vous n’avez pas porté la main sur moi.
Mais c’est maintenant votre heure
et le pouvoir des ténèbres. »


    L. S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent
et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre.
Pierre suivait à distance.
    On avait allumé un feu au milieu de la cour,
et tous étaient assis là.
Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux.
    Une jeune servante le vit assis près du feu ;
elle le dévisagea et dit :
A. « Celui-là aussi était avec lui. »
    L. Mais il nia :
D. « Non, je ne le connais pas. »
    L. Peu après, un autre dit en le voyant :
F. « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. »
L. Pierre répondit :
D. « Non, je ne le suis pas. »
    L. Environ une heure plus tard,
un autre insistait avec force :
F. « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui,
et d’ailleurs il est Galiléen. »
    L. Pierre répondit :
D. « Je ne sais pas ce que tu veux dire. »
L. Et à l’instant même, comme il parlait encore,
un coq chanta.
    Le Seigneur, se retournant,
posa son regard sur Pierre.
Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite :
« Avant que le coq chante aujourd’hui,
tu m’auras renié trois fois. »
    Il sortit et, dehors, pleura amèrement.


    Les hommes qui gardaient Jésus
se moquaient de lui et le rouaient de coups.
    Ils lui avaient voilé le visage,
et ils l’interrogeaient :
F. « Fais le prophète !
Qui est-ce qui t’a frappé ? »
    L. Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes.


    Lorsqu’il fit jour,
se réunit le collège des anciens du peuple,
grands prêtres et scribes,
et on emmena Jésus devant leur conseil suprême.
    Ils lui dirent :
F. « Si tu es le Christ,
dis-le nous. »
L. Il leur répondit :
X « Si je vous le dis,
vous ne me croirez pas ;
    et si j’interroge,
vous ne répondrez pas.
    Mais désormais le Fils de l’homme
sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. »
    L. Tous lui dirent alors :
F. « Tu es donc le Fils de Dieu ? »
L. Il leur répondit :
X « Vous dites vous-mêmes que je le suis. »
    L. Ils dirent alors :
F. « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ?
Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. »
    L. L’assemblée tout entière se leva,
et on l’emmena chez Pilate.


    On se mit alors à l’accuser :
F. « Nous avons trouvé cet homme
en train de semer le trouble dans notre nation :
il empêche de payer l’impôt à l’empereur,
et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »
    L. Pilate l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus répondit :
X « C’est toi-même qui le dis. »
    L. Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules :
A. « Je ne trouve chez cet homme
aucun motif de condamnation. »
    L. Mais ils insistaient avec force :
F. « Il soulève le peuple
en enseignant dans toute la Judée ;
après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »
    L. À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen.
    Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode,
il le renvoya devant ce dernier,
qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.


    À la vue de Jésus,
Hérode éprouva une joie extrême :
en effet, depuis longtemps il désirait le voir
à cause de ce qu’il entendait dire de lui,
et il espérait lui voir faire un miracle.
    Il lui posa bon nombre de questions,
mais Jésus ne lui répondit rien.
    Les grands prêtres et les scribes étaient là,
et ils l’accusaient avec véhémence.
    Hérode, ainsi que ses soldats,
le traita avec mépris et se moqua de lui :
il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante
et le renvoya à Pilate.
    Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis,
alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.


    Alors Pilate convoqua
les grands prêtres, les chefs et le peuple.
    Il leur dit :
A. « Vous m’avez amené cet homme
en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple.
Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous
et, parmi les faits dont vous l’accusez,
je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation.
    D’ailleurs, Hérode non plus,
puisqu’il nous l’a renvoyé.
En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.
    Je vais donc le relâcher
après lui avoir fait donner une correction. »
    L. Ils se mirent à crier tous ensemble :
F. « Mort à cet homme !
Relâche-nous Barabbas. »
    L. Ce Barabbas avait été jeté en prison
pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre.
    Pilate, dans son désir de relâcher Jésus,
leur adressa de nouveau la parole.
    Mais ils vociféraient :
F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »
    L. Pour la troisième fois, il leur dit :
A. « Quel mal a donc fait cet homme ?
Je n’ai trouvé en lui
aucun motif de condamnation à mort.
Je vais donc le relâcher
après lui avoir fait donner une correction. »
    L. Mais ils insistaient à grands cris,
réclamant qu’il soit crucifié ;
et leurs cris s’amplifiaient.
    Alors Pilate décida de satisfaire leur requête.
    Il relâcha celui qu’ils réclamaient,
le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre,
et il livra Jésus à leur bon plaisir.


    L. Comme ils l’emmenaient,
ils prirent un certain Simon de Cyrène,
qui revenait des champs,
et ils le chargèrent de la croix
pour qu’il la porte derrière Jésus.
    Le peuple, en grande foule, le suivait,
ainsi que des femmes
qui se frappaient la poitrine
et se lamentaient sur Jésus.
    Il se retourna et leur dit :
X « Filles de Jérusalem,
ne pleurez pas sur moi !
Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !
    Voici venir des jours où l’on dira :
‘Heureuses les femmes stériles,
celles qui n’ont pas enfanté,
celles qui n’ont pas allaité !’
    Alors on dira aux montagnes :
‘Tombez sur nous’,
et aux collines :
‘Cachez-nous.’
    Car si l’on traite ainsi l’arbre vert,
que deviendra l’arbre sec ? »


   L. Ils emmenaient aussi avec Jésus
deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.
    Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire),
là ils crucifièrent Jésus,
avec les deux malfaiteurs,
l’un à droite et l’autre à gauche.
    Jésus disait :
X « Père, pardonne-leur :
ils ne savent pas ce qu’ils font. »
L. Puis, ils partagèrent ses vêtements
et les tirèrent au sort.


Le peuple restait là à observer.
Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient :
F. « Il en a sauvé d’autres :
qu’il se sauve lui-même,
s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
    L. Les soldats aussi se moquaient de lui ;
s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée,
    en disant :
F. « Si tu es le roi des Juifs,
sauve-toi toi-même ! »   

 L. Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui :
« Celui-ci est le roi des Juifs. »


    L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait :
A. « N’es-tu pas le Christ ?
Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
    L. Mais l’autre lui fit de vifs reproches :
A. « Tu ne crains donc pas Dieu !
Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
    Et puis, pour nous, c’est juste :
après ce que nous avons fait,
nous avons ce que nous méritons.
Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
    L. Et il disait :
A. « Jésus, souviens-toi de moi
quand tu viendras dans ton Royaume. »
    L. Jésus lui déclara :
X « Amen, je te le dis :
aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »


    L. C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ;
l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure,
    car le soleil s’était caché.
Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.
    Alors, Jésus poussa un grand cri :
X « Père, entre tes mains je remets mon esprit. »
L. Et après avoir dit cela, il expira.

(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)

À la vue de ce qui s’était passé,
le centurion rendit gloire à Dieu :
A. « Celui-ci était réellement un homme juste. »
    L. Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle,
observant ce qui se passait,
s’en retournaient en se frappant la poitrine.
    Tous ses amis,
ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée,
se tenaient plus loin pour regarder.


    Alors arriva un membre du Conseil, nommé Joseph ;
c’était un homme bon et juste,
    qui n’avait donné son accord
ni à leur délibération, ni à leurs actes.
Il était d’Arimathie, ville de Judée,
et il attendait le règne de Dieu.
    Il alla trouver Pilate
et demanda le corps de Jésus.
    Puis il le descendit de la croix,
l’enveloppa dans un linceul
et le mit dans un tombeau taillé dans le roc,
où personne encore n’avait été déposé.
    C’était le jour de la Préparation de la fête,
et déjà brillaient les lumières du sabbat.
    Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée
suivirent Joseph.
Elles regardèrent le tombeau
pour voir comment le corps avait été placé.
    Puis elles s’en retournèrent
et préparèrent aromates et parfums.
Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.


    – Acclamons la Parole de Dieu.

 

OU LECTURE BREVE

Evangile : Passion de notre Seigneur Jésus Christ (Lc 23, 1-49)

    Acclamation :


La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,

L. L’assemblée tout entière se leva,
et on l’emmena chez Pilate.
    On se mit alors à l’accuser :
F. « Nous avons trouvé cet homme
en train de semer le trouble dans notre nation :
il empêche de payer l’impôt à l’empereur,
et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »
    L. Pilate l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus répondit :
X « C’est toi-même qui le dis. »
    L. Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules :
A. « Je ne trouve chez cet homme
aucun motif de condamnation. »
    L. Mais ils insistaient avec force :
F. « Il soulève le peuple
en enseignant dans toute la Judée ;
après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »
    L. À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen.
    Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode,
il le renvoya devant ce dernier,
qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.


    À la vue de Jésus,
Hérode éprouva une joie extrême :
en effet, depuis longtemps il désirait le voir
à cause de ce qu’il entendait dire de lui,
et il espérait lui voir faire un miracle.
    Il lui posa bon nombre de questions,
mais Jésus ne lui répondit rien.
    Les grands prêtres et les scribes étaient là,
et ils l’accusaient avec véhémence.
    Hérode, ainsi que ses soldats,
le traita avec mépris et se moqua de lui :
il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante
et le renvoya à Pilate.
    Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis,
alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.


    Alors Pilate convoqua
les grands prêtres, les chefs et le peuple.
    Il leur dit :
A. « Vous m’avez amené cet homme
en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple.
Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous
et, parmi les faits dont vous l’accusez,
je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation.
    D’ailleurs, Hérode non plus,
puisqu’il nous l’a renvoyé.
En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.
    Je vais donc le relâcher
après lui avoir fait donner une correction. »
    L. Ils se mirent à crier tous ensemble :
F. « Mort à cet homme !
Relâche-nous Barabbas. »
    L. Ce Barabbas avait été jeté en prison
pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre.
    Pilate, dans son désir de relâcher Jésus,
leur adressa de nouveau la parole.
    Mais ils vociféraient :
F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »
    L. Pour la troisième fois, il leur dit :
A. « Quel mal a donc fait cet homme ?
Je n’ai trouvé en lui
aucun motif de condamnation à mort.
Je vais donc le relâcher
après lui avoir fait donner une correction. »
    L. Mais ils insistaient à grands cris,
réclamant qu’il soit crucifié ;
et leurs cris s’amplifiaient.
    Alors Pilate décida de satisfaire leur requête.
    Il relâcha celui qu’ils réclamaient,
le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre,
et il livra Jésus à leur bon plaisir.


    L. Comme ils l’emmenaient,
ils prirent un certain Simon de Cyrène,
qui revenait des champs,
et ils le chargèrent de la croix
pour qu’il la porte derrière Jésus.
    Le peuple, en grande foule, le suivait,
ainsi que des femmes
qui se frappaient la poitrine
et se lamentaient sur Jésus.
    Il se retourna et leur dit :
X « Filles de Jérusalem,
ne pleurez pas sur moi !
Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !
    Voici venir des jours où l’on dira :
‘Heureuses les femmes stériles,
celles qui n’ont pas enfanté,
celles qui n’ont pas allaité !’
    Alors on dira aux montagnes :
‘Tombez sur nous’,
et aux collines :
‘Cachez-nous.’
    Car si l’on traite ainsi l’arbre vert,
que deviendra l’arbre sec ? »
    L. Ils emmenaient aussi avec Jésus
deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.


    Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire),
là ils crucifièrent Jésus,
avec les deux malfaiteurs,
l’un à droite et l’autre à gauche.
    Jésus disait :
X « Père, pardonne-leur :
ils ne savent pas ce qu’ils font. »
L. Puis, ils partagèrent ses vêtements
et les tirèrent au sort.


    Le peuple restait là à observer.
Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient :
F. « Il en a sauvé d’autres :
qu’il se sauve lui-même,
s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
    L. Les soldats aussi se moquaient de lui ;
s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée,
    en disant :
F. « Si tu es le roi des Juifs,
sauve-toi toi-même ! »     

L. Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui :
« Celui-ci est le roi des Juifs. »


    L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait :
A. « N’es-tu pas le Christ ?
Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
    L. Mais l’autre lui fit de vifs reproches :
A. « Tu ne crains donc pas Dieu !
Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
    Et puis, pour nous, c’est juste :
après ce que nous avons fait,
nous avons ce que nous méritons.
Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
    L. Et il disait :
A. « Jésus, souviens-toi de moi
quand tu viendras dans ton Royaume. »
    L. Jésus lui déclara :
X « Amen, je te le dis :
aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »


    L. C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ;
l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure,
    car le soleil s’était caché.
Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.
    Alors, Jésus poussa un grand cri :
X « Père, entre tes mains je remets mon esprit. »
L. Et après avoir dit cela, il expira.

(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)

  À la vue de ce qui s’était passé,
le centurion rendit gloire à Dieu :
A. « Celui-ci était réellement un homme juste. »
    L. Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle,
observant ce qui se passait,
s’en retournaient en se frappant la poitrine.
    Tous ses amis,
ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée,
se tenaient plus loin pour regarder.


    – Acclamons la Parole de Dieu.



Source : http://www.aelf.org/

 

12 mars 2016

Semaine du 13 au 19 mars 2016

EGLISE St PIERRE (centre ville)


Dimanche    13 :                Messe du C.C.F.D. - Terre Solidaire
                       9h00      Intention famille RIOUALEN – SANTOS – Hélène et Marie SAINT-JALMES
                     11h00      Messe anniversaire Mme Louise LE GAL
                                   Intention M. Yvon LEPAGE – M. Gabriel LOMENECH – Mme POULICHET
                                   Mme Nicole VAGUERESSE
                                   Service de prières aux défunts avril – mai et juin 2015*
Mardi         15 :14h30      Obsèques de M. Marcel COMPARET
                      18h30     Intentions paroissiales
Mercredi     16 : 9h00      Laudes
                       9h15     Intention Mme Christiane CHARTON – M. DUPOUY
Jeudi          17 : 9h15     Intentions paroissiales
Dimanche    20 :                Célébration des Rameaux
                       9h00      Intention M. et Mme Étienne et Thérèse MAURAS – M. Georges LE GOFF
                                   M. Lucien MITTE
                     11h00      Messe des familles
                                   Intention M. Maurice GARNIER – Mme Yolande MAROT
                                   M. Gabriel LOMENECH
                                   Service de prières aux défunts juillet – août et septembre 2015*
* Liste nominative affichée à la porte de l'église – porche sud



CHAPELLE NOTRE DAME DE LA GARDE (Lomener)


Samedi      12 : 18h00     Intention M. Bernard LE CALVAR – M. Jean GUEGANNO
                                   Mme LE VOUEDEC – M. Gérard FILLION
Vendredi    18 :   9h15     Intentions paroissiales
Samedi      19 : 18h00     Intention M. Jean GUEGANNO

Célébrations / Messes :
Mardi       15 :   20h30    Groupe de prières, louange et d'intercession – église
Mercredi   16 :   18h00    Prière de Carême – chapelle St Tual
Jeudi       17 :   11h00    Célébration à Kerloudan
Vendredi  18 :   17h00    Chemin de croix – église
                      18h30    Messe en breton à la chapelle St Léonard

Rencontres :
Mardi      15 :    20h30    Rencontre de Carême autour de l'encyclique « Laudato Si' » - Salle Ninnoch
                      20h30    Parents catéchèse familiale – Salle Ste Anne (ensemble Ninnoch)
Vendredi  18 :   20h30    Répétition des chants de la Veillée Pascale – chapelle de Lomener
Samedi    19 :                Retraite de profession de foi – salle Ninnoch (jusqu'au dimanche 20 mars – midi)

Nos peines : M. Georges POULICHET, 71 ans – M. Georges LABORNE, 80 ans

A noter sur votre agenda
Rencontre de Carême autour de l'encyclique « Laudato Si' » du pape François
par Jean-Claude Pierre
Mardi 15 mars – 20h30 – salle Ninnoch

Dimanche 13 mars 2016 => repas paroissial
Au menu : soupe de poissons – merlu / mayonnaise / pommes de terre – fromage et dessert du chef

Collecte de vieux journaux et de papiers glacés par le CCFD – Terre Solidaire
Samedi 19 mars de 8h00 à 16h00 – place des droits de l'Enfant

Vente d’œufs de Pâques à l'issue des messe par les enfants de l'ACE
le week end des 19 et 20 mars

Bibliothèque du doyenné – tous les mercredis de 15h00 à 18h00 – Salle Ninnoch

Bol de riz – école ND de la Garde – vendredi 25 mars – 12h00 – Réservation au 02 97 82 94 21

11 mars 2016

Dimanche 13 mars - 5ème dimanche de Carême

Dimanche 13 mars  - 5ème dimanche de Carême


1ère lecture : « Voici que je fais une chose nouvelle, je vais désaltérer mon peuple » (Is 43, 16-21)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Ainsi parle le Seigneur,
lui qui fit un chemin dans la mer,
un sentier dans les eaux puissantes,
    lui qui mit en campagne des chars et des chevaux,
des troupes et de puissants guerriers ;
les voilà tous couchés pour ne plus se relever,
ils se sont éteints, consumés comme une mèche.
Le Seigneur dit :
    « Ne faites plus mémoire des événements passés,
ne songez plus aux choses d’autrefois.
    Voici que je fais une chose nouvelle :
elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ?
Oui, je vais faire passer un chemin dans le désert,
des fleuves dans les lieux arides.
    Les bêtes sauvages me rendront gloire
– les chacals et les autruches –
parce que j’aurai fait couler de l’eau dans le désert,
des fleuves dans les lieux arides,
pour désaltérer mon peuple,
celui que j’ai choisi.
    Ce peuple que je me suis façonné
redira ma louange. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 125 (126), 1-2ab, 2cd-3, 4-5, 6

R/

Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !

(Ps 125, 3)

Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie.

 

Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !

 

Ramène, Seigneur, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.

 

Il s’en va, il s’en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s’en vient, il s’en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.

2ème lecture : « À cause du Christ, j’ai tout perdu, en devenant semblable à lui dans sa mort » (Ph 3, 8-14)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens

Frères,
tous les avantages que j’avais autrefois,
    je les considère comme une perte
à cause de ce bien qui dépasse tout :
la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur.
À cause de lui, j’ai tout perdu ;
je considère tout comme des ordures,
afin de gagner un seul avantage, le Christ,
    et, en lui, d’être reconnu juste,
non pas de la justice venant de la loi de Moïse
mais de celle qui vient de la foi au Christ,
la justice venant de Dieu, qui est fondée sur la foi.
    Il s’agit pour moi de connaître le Christ,
d’éprouver la puissance de sa résurrection
et de communier aux souffrances de sa Passion,
en devenant semblable à lui dans sa mort,
    avec l’espoir de parvenir
à la résurrection d’entre les morts.
    Certes, je n’ai pas encore obtenu cela,
je n’ai pas encore atteint la perfection,
mais je poursuis ma course pour tâcher de saisir,
puisque j’ai moi-même été saisi par le Christ Jésus.
    Frères, quant à moi, je ne pense pas avoir déjà saisi cela.
Une seule chose compte :
oubliant ce qui est en arrière, et lancé vers l’avant,
    je cours vers le but en vue du prix
auquel Dieu nous appelle là-haut dans le Christ Jésus.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Celui d’entre-vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à jeter une pierre » (Jn 8, 1-11)

    Acclamation :

    Gloire à toi, Seigneur.
    Gloire à toi.
    Maintenant, dit le Seigneur,
    revenez à moi de tout votre cœur,
    car je suis tendre et miséricordieux.
    Gloire à toi, Seigneur.
    Gloire à toi.
    (cf. Jl 2, 12b.13c)


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
    Jésus s’en alla au mont des Oliviers.
            Dès l’aurore, il retourna au Temple.
Comme tout le peuple venait à lui,
il s’assit et se mit à enseigner.
    Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme
qu’on avait surprise en situation d’adultère.
Ils la mettent au milieu,
    et disent à Jésus :
« Maître, cette femme
a été surprise en flagrant délit d’adultère.
    Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné
de lapider ces femmes-là.
Et toi, que dis-tu ? »
    Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve,
afin de pouvoir l’accuser.
Mais Jésus s’était baissé
et, du doigt, il écrivait sur la terre.
    Comme on persistait à l’interroger,
il se redressa et leur dit :
« Celui d’entre vous qui est sans péché,
qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
    Il se baissa de nouveau
et il écrivait sur la terre.
    Eux, après avoir entendu cela,
s’en allaient un par un,
en commençant par les plus âgés.
Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
    Il se redressa et lui demanda :
« Femme, où sont-ils donc ?
Personne ne t’a condamnée ? »
    Elle répondit :
« Personne, Seigneur. »
Et Jésus lui dit :
« Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus. »


    – Acclamons la Parole de Dieu.



Source : http://www.aelf.org/

10 mars 2016

Rencontre de Carême

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Rencontre de Carême
autour de l’encyclique Laudato Si’


avec Jean-Claude Pierre

mardi 15 mars - 20h30
salle Ninnoch
(rue du Fort-Bloqué)


Jean-Claude Pierre :
Issu du mouvement coopératif, militant écologiste de la 1ère heure, il a contribué à fonder l'association "Eau et Rivières de Bretagne" en 1969, puis "Nature & Culture", "Cohérence" et "L'institut de Silfiac". Ses articles, ses livres, ses interventions et ses conférences apportent sa contribution à l'éveil d'une conscience planétaire et à la promotion d'un mode de développement respectueux de la planète, des Hommes et de la biodiversité.

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