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paroisse
31 janvier 2016

Présentation de Jésus Christ au Temple


2 février : 40 jours après Noël

La fête du 2 février est la solennité de la rencontre du Seigneur et de son Peuple, en la personne de deux vieillards Syméon et Anne, lors de la présentation de Jésus Christ au Temple.

Rembrandt_Harmensz

Elle est une nouvelle Théophanie, la Théophanie du quarantième Jour : après Noël et l’Épiphanie des Mages, c'est une nouvelle Épiphanie de l'Homme-Dieu, comme Noël et l’Épiphanie, elle célèbre l'Avènement (adventus) du Seigneur. C'est en effet dans leur rapport à la Manifestation du Christ on ce 40ème Jour, qu'il faut envisager le double rô1e de Marie et de Siméon.

Par le ministère de Sa Mère, le Seigneur Se manifeste dans le Temple à son Peuple, en la personne de Siméon et d'Anne qui, bénéficiaires de la Théophanie, en sont également les témoins, les chantres inspirés…

Le déroulement de l’Événement commémoré aujourd'hui est dans toutes les mémoires : portant l'Enfant, Marie et Joseph s'avancent dans les parvis du Temple; ils viennent accomplir à son sujet ce que la Loi prescrit : Le présenter au Seigneur, et d'offrir en sacrifice des tourterelles ou des colombes.

Lumière qui éclaire les nations

A ce moment, poussé par l'Esprit, Syméon se hâte à leur rencontre, il reconnaît en l'Enfant, l'Oint du Seigneur, le Messie, le Consolateur qu' Israël attend. Le recevant dans ses bras, il chante au Dieu de ses Pères son "Nunc Dimittis", qui s'achève sur l'acclamation messianique : "Il est la Lumière qui illumine les Nations. Il est la Gloire d'Israël, son Peuple." Survenant au même moment, Anne la Prophétesse, s'associe à cette louange : à l'exemple des bergers de Bethléem, l'humble femme n'a de cesse qu'elle n'ait annoncé à son entourage la venue du Christ Seigneur.

Ce que les parents de Jésus cèlent par leur silence est reconnu soudain à la lumière de l'Esprit Saint, ce que le Prophète avait annoncé : "Voici que J'envoie mon Messager devant ma Face ; Soudain, Le voilà qui entre dans son Temple, Le Seigneur que vous cherchez, l'Ange d'Alliance que vous désirez !"

Dom Joseph Lemarie,
La Manifestation du Seigneur ;
Cerf l956(Lex ora.) pp.446s.

Approfondir le thème : cliquez ici
Source : www.croire.com
Illustration : "Présentation de Jésus au Temple" par Rembrandt.

"Présentation de Jésus au temple"
Messe en l'église St Pierre mardi 2 février à 18h30

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28 janvier 2016

Dimanche 31 Janvier 2016 - 4ème dimanche du Temps Ordinaire

Dimanche 31 Janvier 2016 - 4ème dimanche du Temps Ordinaire


1ère lecture : « Je fais de toi un prophète pour les nations » (Jr 1, 4-5.17-19)

Lecture du livre du prophète Jérémie

Au temps de Josias,
    la parole du Seigneur me fut adressée :
    « Avant même de te façonner dans le sein de ta mère,
je te connaissais ;
avant que tu viennes au jour,
je t’ai consacré ;
je fais de toi un prophète pour les nations.
    Toi, mets ta ceinture autour des reins et lève-toi,
tu diras contre eux tout ce que je t’ordonnerai.
Ne tremble pas devant eux,
sinon c’est moi qui te ferai trembler devant eux.
    Moi, je fais de toi aujourd’hui une ville fortifiée,
une colonne de fer, un rempart de bronze,
pour faire face à tout le pays,
aux rois de Juda et à ses princes,
à ses prêtres et à tout le peuple du pays.
    Ils te combattront,
mais ils ne pourront rien contre toi,
car je suis avec toi pour te délivrer
– oracle du Seigneur. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 70 (71), 1-2, 3, 5-6ab,  15ab.17

R/

Sans fin, je proclamerai
ta justice et ton salut.

(cf. Ps 70, 15)

En toi, Seigneur, j’ai mon refuge :
garde-moi d’être humilié pour toujours.
Dans ta justice, défends-moi, libère-moi,
tends l’oreille vers moi, et sauve-moi.

 

Sois le rocher qui m’accueille,
toujours accessible ;
tu as résolu de me sauver :
ma forteresse et mon roc, c’est toi !

 

Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,
mon appui dès ma jeunesse.
Toi, mon soutien dès avant ma naissance,
tu m’as choisi dès le ventre de ma mère.

 

Ma bouche annonce tout le jour
tes actes de justice et de salut.
Mon Dieu, tu m’as instruit dès ma jeunesse,
jusqu’à présent, j’ai proclamé tes merveilles.

2ème lecture : « Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité » (1 Co 12, 31 – 13, 13)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
    recherchez avec ardeur les dons les plus grands.
Et maintenant, je vais vous indiquer le chemin par excellence.


    J’aurais beau parler toutes les langues
des hommes et des anges,
si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour,
je ne suis qu’un cuivre qui résonne,
une cymbale retentissante.
    J’aurais beau être prophète,
avoir toute la science des mystères
et toute la connaissance de Dieu,
j’aurais beau avoir toute la foi
jusqu’à transporter les montagnes,
s’il me manque l’amour,
je ne suis rien.
    J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés,
j’aurais beau me faire brûler vif,
s’il me manque l’amour,
cela ne me sert à rien.


    L’amour prend patience ;
l’amour rend service ;
l’amour ne jalouse pas ;
il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
    il ne fait rien d’inconvenant ;
il ne cherche pas son intérêt ;
il ne s’emporte pas ;
il n’entretient pas de rancune ;
    il ne se réjouit pas de ce qui est injuste,
mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
    il supporte tout, il fait confiance en tout,
il espère tout, il endure tout.
    L’amour ne passera jamais.


Les prophéties seront dépassées,
le don des langues cessera,
la connaissance actuelle sera dépassée.
    En effet, notre connaissance est partielle,
nos prophéties sont partielles.
    Quand viendra l’achèvement,
ce qui est partiel sera dépassé.
    Quand j’étais petit enfant,
je parlais comme un enfant,
je pensais comme un enfant,
je raisonnais comme un enfant.
Maintenant que je suis un homme,
j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant.


    Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ;
ce jour-là, nous verrons face à face.
Actuellement, ma connaissance est partielle ;
ce jour-là, je connaîtrai parfaitement,
comme j’ai été connu.
    Ce qui demeure aujourd’hui,
c’est la foi, l’espérance et la charité ;
mais la plus grande des trois,
c’est la charité.


    – Parole du Seigneur.

 

OU LECTURE BREVE

2ème lecture : « Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité » (1 Co 13, 4-13)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

L’amour prend patience ;
l’amour rend service ;
l’amour ne jalouse pas ;
il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
    il ne fait rien d’inconvenant ;
il ne cherche pas son intérêt ;
il ne s’emporte pas ;
il n’entretient pas de rancune ;
    il ne se réjouit pas de ce qui est injuste,
mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
    il supporte tout, il fait confiance en tout,
il espère tout, il endure tout.
    L’amour ne passera jamais.


Les prophéties seront dépassées,
le don des langues cessera,
la connaissance actuelle sera dépassée.
    En effet, notre connaissance est partielle,
nos prophéties sont partielles.
    Quand viendra l’achèvement,
ce qui est partiel sera dépassé.
    Quand j’étais petit enfant,
je parlais comme un enfant,
je pensais comme un enfant,
je raisonnais comme un enfant.
Maintenant que je suis un homme,
j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant.
    Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ;
ce jour-là, nous verrons face à face.
Actuellement, ma connaissance est partielle ;
ce jour-là, je connaîtrai parfaitement,
comme j’ai été connu.
    Ce qui demeure aujourd’hui,
c’est la foi, l’espérance et la charité ;
mais la plus grande des trois,
c’est la charité.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : Jésus, comme Élie et Élisée, n’est pas envoyé aux seuls Juifs (Lc 4, 21-30)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Le Seigneur m’a envoyé,
    porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
    annoncer aux captifs leur libération.
    Alléluia.
    (Lc 4, 18cd)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
dans la synagogue de Nazareth,
après la lecture du livre d’Isaïe,
    Jésus déclara :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre »
    Tous lui rendaient témoignage
et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche.
Ils se disaient :
« N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »
    Mais il leur dit :
« Sûrement vous allez me citer le dicton :
‘Médecin, guéris-toi toi-même’,
et me dire :  
‘Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm :
fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !’ »
    Puis il ajouta :
« Amen, je vous le dis :
aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays..
    En vérité, je vous le dis :
Au temps du prophète Élie,
lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie,
et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre,
il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
    pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles,
mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon,
chez une veuve étrangère.
    Au temps du prophète Élisée,
il y avait beaucoup de lépreux en Israël ;
et aucun d’eux n’a été purifié,
mais bien Naaman le Syrien. »


    À ces mots, dans la synagogue,
tous devinrent furieux.
    Ils se levèrent,
poussèrent Jésus hors de la ville,
et le menèrent jusqu’à un escarpement
de la colline où leur ville est construite,
pour le précipiter en bas.
    Mais lui, passant au milieu d’eux,
allait son chemin.


    – Acclamons la Parole de Dieu.



Source : http://www.aelf.org/

23 janvier 2016

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens


semaine 2016 a

Thème 2016 : appelés à proclamer les hauts faits de Dieu

Texte biblique de référrence : 1 Pierre 2, 9-10

Marqués par l’histoire douloureuse de leur pays mais également par une vie œcuménique féconde, les chrétiens de Lettonie nous invitent cette année à revisiter notre mission commune de baptisés. Au carrefour des traditions catholique, luthérienne et orthodoxe, ils nous proposent pour cette Semaine de prière pour l’unité chrétienne un court extrait de la première lettre de Pierre nous exhortant à proclamer les hauts faits de Dieu. Le passage choisi rappelle aux chrétiens qu’ils sont une « race élue, la communauté sacerdotale du roi, la nation sainte… » et qu’ils ont été appelés à passer des ténèbres à la lumière. Dieu s’est donné un peuple et celui-ci est missionnaire par nature, il a été choisi pour proclamer que le salut est offert à tous et pour faire briller la miséricorde de Dieu dans le monde. La mission chrétienne se déploie dans toutes ses dimensions, prophétique, sacerdotale et royale, elle se vit par l’annonce explicite de l’évangile, la prière et le service du monde. C’est notre vocation baptismale de témoigner des hauts faits de Dieu dans toute notre vie, en guérissant les blessures, en recherchant sans cesse la vérité et l’unité et en s’engageant résolument en faveur de la dignité humaine.

La célébration œcuménique proposée par les lettons nous fait entendre un extrait du Sermon sur la montagne (Mt 5,13-16) exprimant à la fois notre identité de chrétien et notre mission de baptisés : sel de la terre et lumière du monde présente dans l’obscurité. Les textes évangéliques qui nourriront les Huit jours nous font passer de la Croix à la résurrection et nous ramènent d’Emmaüs à Jérusalem, au cœur de la communauté et dans la communion fraternelle. La véritable évangélisation nous conduit de la dispersion à l’unité. Tout au long de la Semaine nous prierons pour devenir un peuple de prêtres au cœur du monde, portant dans notre prière les aspirations à l’unité qui s’élèvent des cœurs blessés par la division. Plongés dans la mort et la résurrection du Christ par notre baptême, fragiles reflets de la lumière du Christ et soutenus par la Parole de Dieu – c’est ce qu’exprime le visuel créé par Unité Chrétienne -, nous vivrons des temps de prière et de partage entre nous pour être rendus capables de proclamer au monde les merveilles de Dieu.

Approfondir le thème : cliquez ici.

Soirée de prière œcuménique
Mardi 26 janvier 2016 – 20h00 – Église St Joseph de Guiriel Hennebont

22 janvier 2016

Dimanche 24 Janvier 2016 - 3ème dimanche du Temps Ordinaire

Dimanche 24 Janvier 2016 - 3ème dimanche du Temps Ordinaire


1ère lecture : « Tout le peuple écoutait la lecture de la Loi » (Ne 8, 2-4a.5-6.8-10)

Lecture du livre de Néhémie

En ces jours-là,
    le prêtre Esdras apporta le livre de la Loi
en présence de l’assemblée,
composée des hommes, des femmes,
et de tous les enfants en âge de comprendre.
C’était le premier jour du septième mois.
    Esdras, tourné vers la place de la porte des Eaux,
fit la lecture dans le livre,
depuis le lever du jour jusqu’à midi,
en présence des hommes, des femmes,
et de tous les enfants en âge de comprendre :
tout le peuple écoutait la lecture de la Loi.
    Le scribe Esdras se tenait sur une tribune de bois,
construite tout exprès.
    Esdras ouvrit le livre ;
tout le peuple le voyait, car il dominait l’assemblée.
Quand il ouvrit le livre, tout le monde se mit debout.
    Alors Esdras bénit le Seigneur, le Dieu très grand,
et tout le peuple, levant les mains, répondit :
« Amen ! Amen ! »
Puis ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant le Seigneur,
le visage contre terre.
    Esdras lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu,
puis les Lévites traduisaient, donnaient le sens,
et l’on pouvait comprendre.


    Néhémie le gouverneur,
Esdras qui était prêtre et scribe,
et les Lévites qui donnaient les explications,
dirent à tout le peuple :
« Ce jour est consacré au Seigneur votre Dieu !
Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas ! »
Car ils pleuraient tous en entendant les paroles de la Loi.
    Esdras leur dit encore :
« Allez, mangez des viandes savoureuses,
buvez des boissons aromatisées,
et envoyez une part à celui qui n’a rien de prêt.
Car ce jour est consacré à notre Dieu !
Ne vous affligez pas :
la joie du Seigneur est votre rempart ! »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 18 (19), 8, 9, 10, 15

R/

Tes paroles, Seigneur, sont esprit
et elles sont vie.

(cf. Jn 6, 63c)

La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

 

Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.

 

La crainte qu’il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables.

 

Accueille les paroles de ma bouche,
le murmure de mon cœur ;
qu’ils parviennent devant toi,
Seigneur, mon rocher, mon défenseur !

2ème lecture : « Vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps » (1 Co 12, 12-30)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
    prenons une comparaison :
notre corps ne fait qu’un,
il a pourtant plusieurs membres ;
et tous les membres, malgré leur nombre,
ne forment qu’un seul corps.
Il en est ainsi pour le Christ.
    C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous,
Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres,
nous avons été baptisés pour former un seul corps.
Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
    Le corps humain se compose non pas d’un seul,
mais de plusieurs membres.


    Le pied aurait beau dire :
« Je ne suis pas la main,
donc je ne fais pas partie du corps »,
il fait cependant partie du corps.
    L’oreille aurait beau dire :
« Je ne suis pas l’œil,
donc je ne fais pas partie du corps »,
elle fait cependant partie du corps.
    Si, dans le corps, il n’y avait que les yeux,
comment pourrait-on entendre ?
S’il n’y avait que les oreilles,
comment pourrait-on sentir les odeurs ?
    Mais, dans le corps,
Dieu a disposé les différents membres
comme il l’a voulu.
    S’il n’y avait en tout qu’un seul membre,
comment cela ferait-il un corps ?
    En fait, il y a plusieurs membres,
et un seul corps.
    L’œil ne peut pas dire à la main :
« Je n’ai pas besoin de toi » ;
la tête ne peut pas dire aux pieds :
« Je n’ai pas besoin de vous ».
    Bien plus, les parties du corps qui paraissent les plus délicates
sont indispensables.
    Et celles qui passent pour moins honorables,
ce sont elles que nous traitons avec plus d’honneur ;
celles qui sont moins décentes,
nous les traitons plus décemment ;
    pour celles qui sont décentes,
ce n’est pas nécessaire.
Mais en organisant le corps,
Dieu a accordé plus d’honneur
à ce qui en est dépourvu.
    Il a voulu ainsi qu’il n’y ait pas de division dans le corps,
mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres.
    Si un seul membre souffre,
tous les membres partagent sa souffrance ;
si un membre est à l’honneur,
tous partagent sa joie.


    Or, vous êtes corps du Christ
et, chacun pour votre part,
vous êtes membres de ce corps.


    Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église,
il y a premièrement des apôtres,
deuxièmement des prophètes,
troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ;
ensuite, il y a les miracles,
puis les dons de guérison,
d’assistance, de gouvernement,
le don de parler diverses langues mystérieuses.
    Tout le monde évidemment n’est pas apôtre,
tout le monde n’est pas prophète, ni chargé d’enseigner ;
tout le monde n’a pas à faire des miracles,
    à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter.


    – Parole du Seigneur.

 

OU LECTURE BREVE

2ème lecture : « Vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps » (1 Co 12, 12-14.27)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
    prenons une comparaison :
notre corps ne fait qu’un,
il a pourtant plusieurs membres ;
et tous les membres, malgré leur nombre,
ne forment qu’un seul corps.
Il en est ainsi pour le Christ.
    C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous,
Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres,
nous avons été baptisés pour former un seul corps.
Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
    Le corps humain se compose non pas d’un seul,
mais de plusieurs membres.


    Or, vous êtes corps du Christ
et, chacun pour votre part,
vous êtes membres de ce corps.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture » (Lc 1, 1-4 ; 4, 14-21)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Le Seigneur m’a envoyé,
    porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
    annoncer aux captifs leur libération.
    Alléluia.
    (Lc 4, 18cd)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Beaucoup ont entrepris de composer un récit
des événements qui se sont accomplis parmi nous,
    d’après ce que nous ont transmis
ceux qui, dès le commencement, furent témoins oculaires
et serviteurs de la Parole.
    C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi,
après avoir recueilli avec précision des informations
concernant tout ce qui s’est passé depuis le début,
d’écrire pour toi, excellent Théophile,
un exposé suivi,
    afin que tu te rendes bien compte
de la solidité des enseignements que tu as entendus.


    En ce temps-là,
lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit,
revint en Galilée,
sa renommée se répandit dans toute la région.
    Il enseignait dans les synagogues,
et tout le monde faisait son éloge.
Il vint à Nazareth, où il avait été élevé.
Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et il se leva pour faire la lecture.
    On lui remit le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
    L’Esprit du Seigneur est sur moi
parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération,
et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue,
remettre en liberté les opprimés,
    annoncer une année favorable
accordée par le Seigneur.
    Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
    Alors il se mit à leur dire :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre »


    – Acclamons la Parole de Dieu.


Source : http://www.aelf.org/

19 janvier 2016

Pèlerinage en Terre Sainte


Chemin de Pèlerin vers

la Terre Sainte

avec le doyenné de Ploemeur


du mercredi 18 au jeudi 26 mai 2016


sous la conduite spirituelle du Père Ivan Brient

curé doyen de Ploemeur

 

terre sainte recadrée


Le programme :

Mercredi 18 mai : Ploemeur / Vannes / Bordeaux / Istanbul / Tel Aviv

Jeui 19 mai : Tel Aviv / Mamshit / Mer Morte / Ein Guedi

Vendredi 20 mai : Ein Guedi / Jéricho / Taybeth / Tibériade

Samedi 21 mai : Nazareth / Sepphoris

Dimanche 22 mai : les sanctuaires autour du lac de Tibériade

Lundi 23 mai : Nazareth / Bethléem / Jérusalem

Mardi 24 mai et mercredi 25 mai : Jérusalem

Jeudi 26 mai : Tel Aviv / Istanbul / Bordeaux / Vannes / Ploemeur

Lire le programme complet : terre_sainte_2016_programme

Vous pouvez retirer un dossier d'inscription à l'accueil du presbytère - 9 rue de Kervam - 02 97 86 32 62.
Date limite d'inscription : le 12 février 2016

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16 janvier 2016

Repas de la paroisse

 

cuisinier-10

Ce rendez-vous annuel convivial se déroulera le dimanche 13 mars 2016 à la salle Ninnoch.

Une réunion de préparation, ouverte à toutes les personnes souhaitant s'investir, est organisée le vendredi 22 janvier à 17h30 au presbytère - 9 rue de Kervam.

16 janvier 2016

Les migrants et les réfugiés nous interpellent

« Les migrants et les réfugiés nous interpellent. La réponse de l’Évangile de la miséricorde » : Message du Pape François pour la 102ème Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié, le 17 janvier 2016.

Chers frères et sœurs !

Dans la bulle d’indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, j’ai rappelé qu’« il y a des moments où nous sommes appelés de façon encore plus pressante, à fixer notre regard sur la miséricorde, afin de devenir nous aussi signe efficace de l’agir du Père » (Misericordiae Vultus, n.3).

affiche_jmmr_2016 bisL’amour de Dieu, en effet, entend atteindre tous et chacun, en transformant ceux qui accueillent l’étreinte du Père en autant de bras qui s’ouvrent et qui étreignent afin que quiconque sache qu’il est aimé comme fils et se sente « chez lui » dans l’unique famille humaine. De la sorte, l’attention paternelle de Dieu est bienveillante envers tous, comme celle du pasteur avec ses brebis, mais elle est particulièrement sensible aux besoins de la brebis blessée, fatiguée ou malade. Jésus-Christ nous a parlé ainsi du Père, pour nous dire qu’il se penche sur l’homme blessé par la misère physique ou morale et, plus ses conditions s’aggravent, plus se révèle l’efficacité de la miséricorde divine.


À notre époque, les flux migratoires sont en constante augmentation en tout lieu de la planète: les réfugiés et les personnes qui fuient leur patrie interpellent les individus et les collectivités, défiant leur mode de vie traditionnel et bouleversant parfois l’horizon culturel et social auquel ils sont confrontés. Toujours plus souvent, les victimes de la violence et de la pauvreté, abandonnant leurs terres d’origine, subissent l’outrage des trafiquants de personnes humaines au cours du voyage vers leur rêve d’un avenir meilleur. Si elles survivent aux abus et aux adversités, elles doivent ensuite se heurter à des réalités où se nichent suspicions et peurs. Très souvent, enfin, elles doivent faire face à l’absence de normes claires et pratiques pour réglementer leur accueil et pour prévoir des itinéraires d’intégration à court et à long terme, avec une attention aux droits et aux devoirs de tous. Plus que par le passé, l’Évangile de la miséricorde secoue aujourd’hui les consciences, empêche que l’on s’habitue à la souffrance de l’autre et indique des chemins de réponse qui s’enracinent dans les vertus théologales de la foi, de l’espérance et de la charité, en se déclinant en œuvres de miséricorde spirituelle et corporelle.

A partir de ces constatations, j’ai voulu que la Journée mondiale du Migrant et du Réfugié de 2016 soit consacrée au thème suivant : « Les migrants et les réfugiés nous interpellent. La réponse de l’Évangile de la miséricorde ». Les flux migratoires sont désormais une réalité structurelle et la première question qui s’impose concerne la façon de dépasser la phase d’urgence pour faire place à des programmes qui tiennent compte des causes des migrations, des changements qui se produisent et des conséquences qu’impriment de nouveaux visages aux sociétés et aux peuples. Chaque jour, cependant, les histoires dramatiques de millions d’hommes et de femmes interpellent la Communauté internationale face à l’apparition d’inacceptables crises humanitaires dans de nombreuses régions du monde. L’indifférence et le silence ouvrent la voie à la complicité quand nous assistons en spectateurs aux morts par étouffement, par privations, par violences et par naufrages. De grandes ou de petites dimensions, il s’agit toujours de tragédies quand bien même une seule vie humaine est perdue.

Les migrants sont nos frères et sœurs qui cherchent une vie meilleure loin de la pauvreté, de la faim, de l’exploitation et de la répartition injuste des ressources de la planète qui devraient être divisées équitablement entre tous. N’est-ce pas le désir de chacun d’améliorer ses conditions de vie et d’obtenir un bien-être honnête et légitime, à partager avec les êtres qui lui sont chers ?

En ce moment de l’histoire de l’humanité, fortement caractérisé par les migrations, la question de l’identité n’est pas une question d’une importance secondaire. Celui qui migre, en effet, est contraint de modifier certains aspects qui définissent sa personne et, même s’il ne le veut pas, force celui qui l’accueille à changer. Comment vivre ces mutations, afin qu’elles ne deviennent pas un obstacle au développement authentique, mais soient une opportunité pour une authentique croissance humaine, sociale et spirituelle, en respectant et en favorisant les valeurs qui rendent l’homme toujours plus homme, dans un juste rapport avec Dieu, avec les autres et avec la création ? De fait, la présence des migrants et des réfugiés interpelle sérieusement les diverses sociétés qui les accueillent. Elles doivent faire face à des faits nouveaux qui peuvent se révéler délétères s’ils ne sont pas correctement motivés, gérés et régulés. Comment faire pour que l’intégration se transforme en un enrichissement réciproque, ouvre des parcours positifs aux communautés et prévienne le risque de la discrimination, du racisme, du nationalisme extrême ou de la xénophobie ?

La révélation biblique encourage l’accueil de l’étranger, en le motivant par la certitude qu’en agissant ainsi on ouvre les portes à Dieu lui-même et que sur le visage de l’autre se manifestent les traits de Jésus-Christ. De nombreuses institutions, associations, mouvements, groupes engagés, organismes diocésains, nationaux et internationaux font l’expérience de l’émerveillement et de la joie de la fête de la rencontre, de l’échange et de la solidarité. Ils ont reconnu la voix de Jésus-Christ : « Voici, je me tiens à la porte et je frappe » (Ap 3, 20). Pourtant, les débats sur les conditions et sur les limites à poser à l’accueil ne cessent de se multiplier, non seulement au niveau des politiques des Etats, mais aussi au sein de certaines communautés paroissiales qui voient leur tranquillité traditionnelle menacée.

Face à ces questions, comment l’Eglise peut-elle agir, sinon en s’inspirant de l’exemple et des paroles de Jésus-Christ ? La réponse de l’Évangile est la miséricorde.

En premier lieu, celle-ci est un don de Dieu le Père révélé dans le Fils : la miséricorde reçue de Dieu suscite, en effet, des sentiments de joyeuse gratitude pour l’espérance que nous a offerte le mystère de la rédemption dans le sang du Christ. Par ailleurs, elle alimente et renforce la solidarité envers le prochain, comme exigence pour répondre à l’amour gratuit de Dieu, « qui a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint » (Rm 5, 5). Du reste, chacun de nous est responsable de son voisin : nous sommes les gardiens de nos frères et sœurs, où qu’ils vivent. Entretenir de bons contacts personnels et savoir surmonter les préjugés et les peurs sont des ingrédients essentiels pour faire fructifier la culture de la rencontre, où l’on est disposé non seulement à donner, mais aussi à recevoir des autres. En effet, l’hospitalité vit à la fois de ce qui est donné et reçu.

Dans cette perspective, il est important de considérer les migrants non seulement en fonction de la régularité ou de l’irrégularité de leur condition, mais surtout comme des personnes qui, une fois leur dignité assurée, peuvent contribuer au bien-être et au progrès de tous, en particulier lorsqu’ils assument la responsabilité de leurs devoirs envers ceux qui les accueillent, en respectant de façon reconnaissante le patrimoine matériel et spirituel du pays hôte, en obéissant à ses lois et en contribuant à ses charges. En tout cas, on ne peut pas réduire les migrations à une dimension politique et normative, à des effets économiques, ni à une simple coexistence de cultures différentes sur un même territoire. Ces aspects viennent compléter la défense et la promotion de la personne humaine, la culture de la rencontre des peuples et de l’unité, là où l’Évangile de la miséricorde inspire et encourage des itinéraires qui renouvellent et transforment l’humanité tout entière.

L’Église est aux côtés de tous ceux qui s’emploient à défendre le droit de chacun à vivre avec dignité, avant tout en exerçant leur droit à ne pas émigrer pour contribuer au développement du pays d’origine. Ce processus devrait inclure, à un premier niveau, la nécessité d’aider les pays d’où partent migrants et réfugiés. Cela confirme que la solidarité, la coopération, l’interdépendance internationale et la répartition équitable des biens de la terre sont des éléments fondamentaux pour œuvrer en profondeur et de manière incisive dans les zones de départ des flux migratoires, afin que cessent ces déséquilibres qui poussent des personnes, individuellement ou collectivement, à quitter leur milieu naturel et culturel. En tout cas, il est nécessaire de conjurer, si possible dès le début, les fuites de réfugiés et les exodes dictés par la pauvreté, par la violence et par les persécutions.

Il est indispensable que l’opinion publique soit informée de tout cela et correctement, notamment pour prévenir des peurs injustifiées et des spéculations sur la peau des migrants.

Personne ne peut faire semblant de ne pas se sentir interpellé par les nouvelles formes d’esclavage gérées par des organisations criminelles, qui vendent et achètent des hommes, des femmes et des enfants, comme travailleurs forcés à travailler dans différents secteurs du marché, comme le bâtiment, l’agriculture, la pêche ou d’autres. Combien de mineurs sont contraints, aujourd’hui encore, de s’enrôler dans les milices qui les transforment en enfants soldats ! Combien de personnes sont victimes du trafic d’organes, de la mendicité forcée et de l’exploitation sexuelle ! Les réfugiés de notre époque fuient ces crimes aberrants ; ils interpellent l’Eglise et la communauté humaine afin qu’eux aussi, dans la main tendue qui les accueille, puissent apercevoir le visage du Seigneur, « le Père miséricordieux, le Dieu de qui vient tout réconfort » (2 Go 1, 3).

Chers frères et sœurs migrants et réfugiés ! A la racine de l’Évangile de la miséricorde, la rencontre et l’accueil de l’autre se relient à la rencontre et à l’accueil de Dieu : accueillir l’autre, c’est accueillir Dieu en personne ! Ne vous laissez pas voler l’espérance et la joie de vivre qui jaillissent de l’expérience de la miséricorde de Dieu, qui se manifeste dans les personnes que vous rencontrez au long de vos chemins ! Je vous confie à la Vierge Marie, Mère des migrants et des réfugiés, et à saint Joseph, qui ont vécu l’amertume de l’émigration en Egypte. Je confie aussi à leur intercession ceux qui consacrent leurs énergies, leur temps et leurs ressources à la pastorale et à l’aide sociale des migrations. A tous et de tout cœur, j’accorde la Bénédiction apostolique.

Du Vatican, le 12 septembre 2015, mémoire du Saint Nom de Marie,
FRANCISCUS PP

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15 janvier 2016

Dimanche 17 Janvier 2016 - 2ème dimanche du Temps Ordinaire

Dimanche 17 Janvier 2016 - 2ème dimanche du Temps Ordinaire


1ère lecture : « Comme la jeune mariée fait la joie de son mari » (Is 62, 1-5)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Pour la cause de Sion, je ne me tairai pas,
et pour Jérusalem, je n’aurai de cesse
que sa justice ne paraisse dans la clarté,
et son salut comme une torche qui brûle.
    Et les nations verront ta justice ;
tous les rois verront ta gloire.
On te nommera d’un nom nouveau
que la bouche du Seigneur dictera.
    Tu seras une couronne brillante
dans la main du Seigneur,
un diadème royal
entre les doigts de ton Dieu.
    On ne te dira plus : « Délaissée ! »
À ton pays, nul ne dira : « Désolation ! »
Toi, tu seras appelée « Ma Préférence »,
cette terre se nommera « L’Épousée ».
Car le Seigneur t’a préférée,
et cette terre deviendra « L’Épousée ».
    Comme un jeune homme épouse une vierge,
ton Bâtisseur t’épousera.
Comme la jeune mariée fait la joie de son mari,
tu seras la joie de ton Dieu.


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 95 (96), 1-2a, 2b-3, 7-8a, 9a.10ac

R/

Racontez à tous les peuples
les merveilles du Seigneur !

(Ps 95, 3)

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !

 

De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !

 

Rendez au Seigneur, familles des peuples,
rendez au Seigneur, la gloire et la puissance,
rendez au Seigneur la gloire de son nom.

 

Adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté.
Allez dire aux nations : Le Seigneur est roi !
Il gouverne les peuples avec droiture.

2ème lecture : « L’unique et même Esprit distribue ses dons, comme il le veut, à chacun en particulier » (1 Co 12, 4-11)

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
    les dons de la grâce sont variés,
mais c’est le même Esprit.
    Les services sont variés,
mais c’est le même Seigneur.
    Les activités sont variées,
mais c’est le même Dieu
qui agit en tout et en tous.
    À chacun est donnée la manifestation de l’Esprit
en vue du bien.
    À celui-ci est donnée, par l’Esprit,
une parole de sagesse ;
à un autre,
une parole de connaissance,
selon le même Esprit ;
    un autre reçoit, dans le même Esprit,
un don de foi ;
un autre encore, dans l’unique Esprit,
des dons de guérison ;
    à un autre est donné d’opérer des miracles,
à un autre de prophétiser,
à un autre de discerner les inspirations ;
à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ;
à l’autre, de les interpréter.
    Mais celui qui agit en tout cela,
c’est l’unique et même Esprit :
il distribue ses dons, comme il le veut,
à chacun en particulier.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée » (Jn 2, 1-11)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Dieu nous a appelés par l’Évangile
    à entrer en possession de la gloire
    de notre Seigneur Jésus Christ.
    Alléluia.
    (cf. 2 Th 2, 14)


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là,
    il y eut un mariage à Cana de Galilée.
La mère de Jésus était là.
    Jésus aussi avait été invité au mariage
avec ses disciples.
    Or, on manqua de vin.
La mère de Jésus lui dit :
« Ils n’ont pas de vin. »
    Jésus lui répond :
« Femme, que me veux-tu ?
Mon heure n’est pas encore venue. »
    Sa mère dit à ceux qui servaient :
« Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »
    Or, il y avait là six jarres de pierre
pour les purifications rituelles des Juifs ;
chacune contenait deux à trois mesures,
(c’est-à-dire environ cent litres).
    Jésus dit à ceux qui servaient :
« Remplissez d’eau les jarres. »
Et ils les remplirent jusqu’au bord.
    Il leur dit :
« Maintenant, puisez,
et portez-en au maître du repas. »
Ils lui en portèrent.
    Et celui-ci goûta l’eau changée en vin.
Il ne savait pas d’où venait ce vin,
mais ceux qui servaient le savaient bien,
eux qui avaient puisé l’eau.
Alors le maître du repas appelle le marié
    et lui dit :
« Tout le monde sert le bon vin en premier
et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon.
Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »


    Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit.
C’était à Cana de Galilée.
Il manifesta sa gloire,
et ses disciples crurent en lui.


    – Acclamons la Parole de Dieu.


Source : http://www.aelf.org/

13 janvier 2016

Les vœux de la paroisse


Les vœux de la paroisse vus par la presse.

Cliquez sur les photos pour les agrandir.

Le Télégramme - le 12 janvier 2016

2016_01_12_le télégramme

Ouest France - le 11 janvier 2016

ouest france 2016_01_11

10 janvier 2016

Le baptême du Seigneur


Pourquoi fêter le baptême du Christ ?


Au terme du temps de Noël, la fête du Baptême du Seigneur vient exprimer la profonde communion entre Dieu et l'humanité.

Une fête liturgique moins connue que l'Epiphanie

Baptême-de-Jésus-Année-AL'antienne du chant du magnificat aux vêpres de l'Epiphanie, indique que cette fête synthétise trois événements : "Nous célébrons trois mystères en ce jour. Aujourd'hui l'étoile a conduit les mages vers la crèche ; aujourd'hui l'eau fut changée en vin aux noces de Cana ; aujourd'hui le Christ a été baptisé par Jean dans le Jourdain pour nous sauver, alléluia". L'Epiphanie annonce donc déjà le baptême du Christ, nous faisant ainsi faire un bond de... 30 ans !

Ainsi, nous sommes propulsés de "Jésus enfant" à "Jésus adulte". Nous passons de la sphère "privée" autour de la Sainte Famille, des Mages, des Bergers et des Anges à la sphère "publique" qui correspond au "lancement" de la vie publique de Jésus, avec Jean-Baptiste, la foule des pécheurs venus se faire baptiser par lui dans le Jourdain.

Que se passe-t-il au Baptême du Christ ?

Les  évangélistes nous rapportent que Jean Baptiste prêche un baptême de conversion, dans les eaux du Jourdain, annonçant la venue de celui qui baptiserait dans l'Esprit Saint.
Chez l'évangéliste Matthieu, les deux cousins, Jean et Jésus, échangent : Jean s'oppose à le baptiser, réclamant de Jésus qu'il le baptise, au contraire. Mais, répond Jésus, "laisse faire, il faut accomplir ce qui est juste"... Chez l'évangéliste Luc, Jean se sait indigne de dénouer la courroie de ses sandales.
Dans les quatre évangiles, le Baptiste atteste, témoigne, de ce qu'il a vu et entendu : dès que Jésus a été baptisé, il a vu les cieux s'ouvrir, une colombe descendre sur Jésus symbolisant l'Esprit Saint ; il a aussi entendu une voix, celle du Père, disant que Jésus est son fils bien-aimé. La foule présente est aussi témoin de cela.
Les Pères de l'Eglise ont déduit deux choses importantes : d'une part, Jésus, avec humilité, revêt symboliquement le péché de l'humanité en plongeant dans les eaux du Jourdain, et la délivre, en fait, de la mort ; d'autre part, nous sommes témoins de la première manifestation du Dieu Trinité.

Catherine Sesboüé, religieuse de l'Assomption.

Source : www.croire.com

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