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paroisse
30 décembre 2015

Vendredi 1er Janvier 2016 - Sainte Marie, Mère de Dieu Solennité de la Vierge Marie

Vendredi 1er Janvier 2016 - Sainte Marie, Mère de Dieu
Solennité de la Vierge Marie

 

1ère lecture : « Ils invoqueront mon nom sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai » (Nb 6, 22-27)

Lecture du livre des Nombres

Le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
« Parle à Aaron et à ses fils. Tu leur diras :
Voici en quels termes vous bénirez les fils d’Israël :
“Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage,
qu’il te prenne en grâce !
Que le Seigneur tourne vers toi son visage,
qu’il t’apporte la paix !”
Ils invoqueront ainsi mon nom sur les fils d’Israël,
et moi, je les bénirai. »

– Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 66 (67), 2-3, 5, 6.8

R/

Que Dieu nous prenne en grâce
et qu’il nous bénisse !

(Ps 66, 2)

Que son visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.


Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
sur la terre, tu conduis les nations.

La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que la terre tout entière l’adore !

2ème lecture : « Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme » (Ga 4, 4-7)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Galates

Frères,
lorsqu’est venue la plénitude des temps,
Dieu a envoyé son Fils,
né d’une femme
et soumis à la loi de Moïse,
afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi
et pour que nous soyons adoptés comme fils.
Et voici la preuve que vous êtes des fils :
Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs,
et cet Esprit crie
« Abba ! », c’est-à-dire : Père !
Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils,
et puisque tu es fils, tu es aussi héritier :
c’est l’œuvre de Dieu.

– Parole du Seigneur.

Evangile : « Ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né.Quand fut arrivé le huitième jour, l’enfant reçut le nom de Jésus » (Lc 2, 16-21)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    À bien des reprises, Dieu, dans le passé,
    a parlé à nos pères par les prophètes ;
    à la fin, en ces jours où nous sommes,
    il nous a parlé par son Fils.
    Alléluia.
    (cf. He 1, 1-2)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem,
et ils découvrirent Marie et Joseph,
avec le nouveau-né
couché dans la mangeoire.
Après avoir vu,
ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé
au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient
de ce que leur racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements
et les méditait dans son cœur.
Les bergers repartirent ;
ils glorifiaient et louaient Dieu
pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu,
selon ce qui leur avait été annoncé.

Quand fut arrivé le huitième jour,
celui de la circoncision,
l’enfant reçut le nom de Jésus,
le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.

– Acclamons la Parole de Dieu.


Source : http://www.aelf.org/

 

 

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27 décembre 2015

La Sainte Famille


Un modèle de famille ?

La Sainte Famille met en évidence les attitudes fondamentales pour toute famille : personne n’appartient à personne, et chacun agit selon sa propre vérité, qui réside dans sa relation à Dieu.

la sainte familleDéclarée sainte et proposée en exemple à toutes nos familles, la famille de Jésus n’est pourtant pas un modèle du genre : un projet de rupture de fiançailles ; un "père" qui n’est pas le père ; un accouchement en voyage et dans la précarité ; un fils unique, du moins à s’en tenir aux évangiles de l’enfance ; un enfant qui fait une fugue à douze ans… Sans compter que les évangiles ne citent aucune parole de Joseph et que Marie "garde toutes ces choses dans son cœur". La communication n’est pas au premier plan ! Nous devons chercher ailleurs ce qui fait la perfection de cette famille.

Les fondamentaux de la famille

D’abord, elle est qualifiée de "sainte". Nous avons réduit le sens de ce mot à une signification morale. En fait, ce qui est saint, dans l’Écriture, c’est ce qui appartient à Dieu. Le nombre des membres de la famille, trois, veut-il nous renvoyer à la Trinité ? Difficile à dire, même s’il est vrai que nous ne pouvons devenir images de Dieu qu’en nous faisant relations, et que les relations primordiales sont la paternité, la maternité, la filiation. Tous les autres liens s’en inspirent, et quand Jésus dira qu’il faut quitter père et mère pour le suivre, cela signifiera que nous sommes appelés à une seconde naissance. Cependant, si la famille de Jésus a pu être considérée comme exemplaire, c’est qu’elle met en évidence des attitudes fondamentales, essentielles pour toute famille.

Amour des autres, amour de Dieu

Bien entendu, la première idée qui vient à l’esprit est que la famille du Christ se caractérise par l’amour mutuel. Mais qu’est-ce que l’amour? On le confond facilement avec le désir de posséder ou d’être possédé. Or, avec le Christ, nous apprenons qu’il consiste au contraire à se déposséder. L’amour atteint sa perfection quand il donne sans chercher la réciprocité. Si les Évangiles ne nous rapportent qu’un seul dialogue échangé dans la famille de Jésus (Luc 2,48-49), c’est que l’amour ne réside pas dans des paroles mais dans la décision de donner et de se donner. Un tel amour crée une dépendance.

Dans les Évangiles, la dépendance d’amour vis-à-vis des autres découle d’une dépendance vis-à-vis de Dieu. Joseph reçoit d’un ange pendant son sommeil, dans une totale inactivité, les décisions qu’il doit prendre. Marie adhère au projet de Dieu. Jésus se consacre "aux affaires de son Père" (Luc 2,49). Chacun a sa relation personnelle à Dieu, et c’est à partir de là qu’il prend ses décisions.

Un modèle ?

Certains se demanderont comment cette obéissance à Dieu peut se concilier avec notre liberté. C’est que Dieu n’est pas un suzerain aux décisions arbitraires et même capricieuses, mais le dynamisme intelligent et amoureux qui nous fait être et nous achemine vers notre plénitude. Jésus, Marie et Joseph sont parfaitement libres parce qu’ils coïncident avec leur propre vérité, qui est divine. Cette liberté-vérité de chacun est totalement respectée par les autres. Dans cette famille, personne n’appartient à personne et chacun reste au seuil du mystère de l’autre. Jésus n’est pas pour ses parents, il se doit aux affaires de son Père. Déjà Syméon leur avait signifié que cet enfant ne leur appartenait pas puisqu’il était "lumièrepour éclairer les nations et glorifier Israël" (Luc 2,32). Joseph prend ses décisions selon la voix de ses rêves. Marie est seule quand elle dit "oui"à l’ange. Mais ces notes distinctes forment ensemble une mélodie. En cela toutes les familles ont à imiter celle de Jésus. L’amour commence par le respect de l’autre en sa différence.

P. Marcel Domergue - 2012

Source : www.croire.com
Iconographie : "La Sainte Famille avec Saint Joaquim et Sainte Anne devant l’Eternelle Gloire" - Francisco de Goya - 1769

26 décembre 2015

Les crèches ploemeuroises

Les crèches ploemeuroises vues par la presse.

le telegramme 2015_12_24

le telegramme 2015_12_24_bis

Extrait du journal Le Télégramme - jeudi 24 décembre 2015

25 décembre 2015

Que fête-t-on à Noël ?


Les rues s’illuminent, se parent d’étoiles et de guirlandes. On parle cadeaux, bûches et sapins… Pas de doute, la fête de Noël approche ! Qu’est-ce qui en est à l’origine ? Que veut dire la naissance du Christ, pour nous aujourd’hui ?

On entend dire parfois : « Noël, c’est un rêve, c’est magnifique ! ». Il est vrai que pour beaucoup de gens, Noël, y compris chez les non-chrétiens, est une fête importante qui touche la famille, les enfants notamment qui sont comblés de cadeaux ce soir-là.

Noël, une fête pour tous
Noël, c’est le sapin illuminé dans nos maisons, dans nos villages, dans nos villes, sur les places publiques. Noël, c’est la période où les magasins sont devenus, plus que d’habitude, les « temples de la consommation». Le soir, le repas traditionnel du « réveillon » est un moment important de convivialité, de remise et d’échanges de cadeaux, aux enfants en priorité, mais aussi aux adultes qui veulent se faire plaisir. Noël revêt aussi cet aspect d’intimité, de proximité. C’est essentiellement le noyau familial : parents et enfants, qui se trouvent réunis autour de la table, du sapin illuminé et aussi souvent de la crèche. Noël invite, presque naturellement, au respect, à quelque chose de sacré, même pour les non-chrétiens. On entend dire parfois : «Noël, pour nous, c’est sacré». Le mot «sacré» signifie dans l’expression «important». Toute cette représentation festive de Noël a sa valeur en elle-même.

Noël, au-delà des cadeaux
Cependant, le sens ultime de la fête de Noël ne réside pas seulement dans les cadeaux ou la consommation, ou même la famille. Pour le chrétien, Noël n’a pas seulement un aspect de rêve ou de magie. Noël est une réalité historique, humaine et spirituelle. Jésus est situé dans une histoire. Il a vécu dans un petit pays, appelé la Palestine, occupé à cette époque par les Romains. Au moment où Jésus est né, des bergers qui étaient là dans les environs de ce petit village appelé Bethléem entendent un ange qui leur dit : « Soyez sans crainte, voici que je vous annonce une grande joie qui sera celle de tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur qui est le Christ Seigneur, dans la ville de David. Vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche. » Et soudain, une troupe nombreuse de l’armée céleste louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. »

Jésus, notre cadeau de Noël
Oui, en effet, cette nuit-là, le monde entier a reçu un cadeau : Dieu a envoyé son fils dans le monde comme un cadeau fait à l’humanité. Ce cadeau, nous pouvons en vivre tous les jours si nous acceptons le message de l’Evangile, si nous acceptons de croire en ce Jésus de Noël qui donne sens à notre vie. Une bible, éditée il y a de nombreuses années, porte sur sa couverture cette très belle phrase : « La bible est un trésor ». C’est une chance de posséder un trésor qui contient un appel à l’amour, à la Paix, à la Joie, à l’Espérance. C’est le message de Noël, c’est le message de l’Evangile qui nourrit la vie des chrétiens.

Père Maurice Allaire, diocèse de Coutances

Approfondir le thème

Source : www.noel.catholique.fr

I

25 décembre 2015

Dimanche 27 décembre 2015 - La Sainte Famille Fête du Seigneur

Dimanche 27 décembre 2015 - La Sainte Famille
Fête du Seigneur  


1ère lecture : « Samuel demeurera à la disposition du Seigneur tous les jours de sa vie » (1 S 1, 20-22.24-28)

Lecture du premier livre de Samuel

Elcana s’unit à Anne sa femme,
et le Seigneur se souvint d’elle.
    Anne conçut
et, le temps venu, elle enfanta un fils ;
elle lui donna le nom de Samuel (c’est-à-dire : Dieu exauce)
car, disait-elle,
« Je l’ai demandé au Seigneur. »
    Elcana, son mari, monta au sanctuaire
avec toute sa famille
pour offrir au Seigneur le sacrifice annuel
et s’acquitter du vœu pour la naissance de l’enfant.
    Mais Anne n’y monta pas.
Elle dit à son mari :
« Quand l’enfant sera sevré,
je l’emmènerai :
il sera présenté au Seigneur,
et il restera là pour toujours. »
    Lorsque Samuel fut sevré,
Anne, sa mère, le conduisit à la maison du Seigneur, à Silo ;
l’enfant était encore tout jeune.
Anne avait pris avec elle un taureau de trois ans,
un sac de farine et une outre de vin.
    On offrit le taureau en sacrifice,
et on amena l’enfant au prêtre Éli.
    Anne lui dit alors :
« Écoute-moi, mon seigneur, je t’en prie !
Aussi vrai que tu es vivant,
je suis cette femme qui se tenait ici près de toi
pour prier le Seigneur.
    C’est pour obtenir cet enfant que je priais,
et le Seigneur me l’a donné en réponse à ma demande.
    À mon tour je le donne au Seigneur pour qu’il en dispose.
Il demeurera à la disposition du Seigneur tous les jours de sa vie. »
Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur.


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 83 (84), 2-3, 5-6, 9-10

R/

Heureux les habitants de ta maison, Seigneur !

(Ps 83, 5a)

De quel amour sont aimées tes demeures,
Seigneur, Dieu de l’univers.
Mon âme s’épuise à désirer les parvis du Seigneur ;
mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant !

 

Heureux les habitants de ta maison :
ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force :
des chemins s’ouvrent dans leur cœur !

 

Seigneur, Dieu de l’univers, entends ma prière ;
écoute, Dieu de Jacob.
Dieu, vois notre bouclier,
regarde le visage de ton messie.


2ème lecture : « Nous sommes appelés enfants de Dieu – et nous le sommes » (1 Jn 3, 1-2.21-24)

Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés,
    voyez quel grand amour nous a donné le Père
pour que nous soyons appelés enfants de Dieu
– et nous le sommes.
Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas :
c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
    Bien-aimés,
dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,
mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté.
Nous le savons : quand cela sera manifesté,
nous lui serons semblables
car nous le verrons tel qu’il est.


    Bien-aimés,
si notre cœur ne nous accuse pas,
nous avons de l’assurance devant Dieu.
    Quoi que nous demandions à Dieu,
nous le recevons de lui,
parce que nous gardons ses commandements,
et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.


    Or, voici son commandement :
mettre notre foi
dans le nom de son Fils Jésus Christ,
et nous aimer les uns les autres
comme il nous l’a commandé.
    Celui qui garde ses commandements
demeure en Dieu,
et Dieu en lui ;
et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous,
puisqu’il nous a donné part à son Esprit.


    – Parole du Seigneur.


Evangile : « Les parents de Jésus le trouvèrent au milieu des docteurs de la Loi » (Lc 2, 41-52)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Seigneur, ouvre notre cœur
    pour nous rendre attentifs aux paroles de ton Fils.
    Alléluia.
    (cf. Ac 16, 14b)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem
pour la fête de la Pâque.
    Quand il eut douze ans,
ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
    À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient,
le jeune Jésus resta à Jérusalem
à l’insu de ses parents.
    Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins,
ils firent une journée de chemin
avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
    Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem,
en continuant à le chercher.


    C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple,
assis au milieu des docteurs de la Loi :
il les écoutait et leur posait des questions,
    et tous ceux qui l’entendaient
s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
    En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement,
et sa mère lui dit :
« Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ?
Vois comme ton père et moi,
nous avons souffert en te cherchant ! »
    Il leur dit :
« Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ?
Ne saviez-vous pas
qu’il me faut être chez mon Père ? »
    Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.


    Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth,
et il leur était soumis.
Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.
    Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce,
devant Dieu et devant les hommes.

 

    – Acclamons la Parole de Dieu.
 


Source : http://www.aelf.org/

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23 décembre 2015

Jeudi 24 et Vendredi 25 décembre 2015 - Nativité du Seigneur Solennité du Seigneur

 

Jeudi 24 et Vendredi 25 décembre 2015 - Nativité du Seigneur
Solennité du Seigneur

MESSE DE LA VEILLE AU SOIR

1ère lecture : « Tu seras la joie de ton Dieu » (Is 62, 1-5)

Lecture du livre du prophète Isaïe

    Pour la cause de Sion, je ne me tairai pas,
et pour Jérusalem, je n’aurai de cesse
que sa justice ne paraisse dans la clarté,
et son salut comme une torche qui brûle.
    Et les nations verront ta justice ;
tous les rois verront ta gloire.
On te nommera d’un nom nouveau
que la bouche du Seigneur dictera.
    Tu seras une couronne brillante
dans la main du Seigneur,
un diadème royal
entre les doigts de ton Dieu.
    On ne te dira plus : « Délaissée ! »
À ton pays, nul ne dira : « Désolation ! »
Toi, tu seras appelée « Ma Préférence »,
cette terre se nommera « L’Épousée ».
Car le Seigneur t’a préférée,
et cette terre deviendra « L’Épousée ».
    Comme un jeune homme épouse une vierge,
ton Bâtisseur t’épousera.
Comme la jeune mariée fait la joie de son mari,
tu seras la joie de ton Dieu.


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 88 (89), 4-5, 16-17, 27.29

R/

L’amour du Seigneur, sans fin je le chante.

(cf. Ps 88, 2a)

« Avec mon élu, j’ai fait une alliance,
j’ai juré à David, mon serviteur :
J’établirai ta dynastie pour toujours,
je te bâtis un trône pour la suite des âges. »

 

Heureux le peuple qui connaît l’ovation !
Seigneur, il marche à la lumière de ta face ;
tout le jour, à ton nom il danse de joie,
fier de ton juste pouvoir.

 

« Il me dira : Tu es mon Père,
mon Dieu, mon roc et mon salut !
Sans fin je lui garderai mon amour,
mon alliance avec lui sera fidèle. »

2ème lecture : Le témoignage de Paul au sujet du Christ, fils de David (Ac 13, 16-17.22-25)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

Invité à prendre la parole dans la synagogue d’Antioche de Pisidie,
    Paul se leva, fit un signe de la main et dit :
« Israélites, et vous aussi qui craignez Dieu,
écoutez :
    Le Dieu de ce peuple, le Dieu d’Israël a choisi nos pères ;
il a fait grandir son peuple pendant le séjour en Égypte
et il l’en a fait sortir à bras étendu.
    Plus tard, Dieu a, pour eux, suscité David comme roi,
et il lui a rendu ce témoignage :
J’ai trouvé David, fils de Jessé ;
c’est un homme selon mon cœur
qui réalisera toutes mes volontés.
    De la descendance de David,
Dieu, selon la promesse, a fait sortir
un sauveur pour Israël :
c’est Jésus,
    dont Jean le Baptiste a préparé l’avènement,
en proclamant avant lui un baptême de conversion
pour tout le peuple d’Israël.
    Au moment d’achever sa course,
Jean disait :
‘Ce que vous pensez que je suis,
je ne le suis pas.
Mais le voici qui vient après moi,
et je ne suis pas digne de retirer les sandales de ses pieds.’ »


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Généalogie de Jésus, Christ, fils de David » (Mt 1, 1-25)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Demain sera détruit le péché de la terre,
    et sur nous régnera le Sauveur du monde.
    Alléluia.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Généalogie de Jésus, Christ,
fils de David, fils d’Abraham.
    Abraham engendra Isaac,
Isaac engendra Jacob,
Jacob engendra Juda et ses frères,
    Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara,
Pharès engendra Esrom,
Esrom engendra Aram,
    Aram engendra Aminadab,
Aminadab engendra Naassone,
Naassone engendra Salmone,
    Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz,
Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed,
Jobed engendra Jessé,
    Jessé engendra le roi David.


David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon,
    Salomon engendra Roboam,
Roboam engendra Abia,
Abia engendra Asa,
    Asa engendra Josaphat,
Josaphat engendra Joram,
Joram engendra Ozias,
    Ozias engendra Joatham,
Joatham engendra Acaz,
Acaz engendra Ézékias,
    Ézékias engendra Manassé,
Manassé engendra Amone,
Amone engendra Josias,
    Josias engendra Jékonias et ses frères
à l’époque de l’exil à Babylone.


Après l’exil à Babylone,
Jékonias engendra Salathiel,
Salathiel engendra Zorobabel,
    Zorobabel engendra Abioud,
Abioud engendra Éliakim,
Éliakim engendra Azor,
    Azor engendra Sadok,
Sadok engendra Akim,
Akim engendra Élioud,
    Élioud engendra Éléazar,
Éléazar engendra Mattane,
Mattane engendra Jacob,
    Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie,
de laquelle fut engendré Jésus,
que l’on appelle Christ.


    Le nombre total des générations est donc :
depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ;
depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ;
depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations.


Voici comment fut engendré Jésus Christ :
Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ;
avant qu’ils aient habité ensemble,
elle fut enceinte
par l’action de l’Esprit Saint.
    Joseph, son époux,
qui était un homme juste,
et ne voulait pas la dénoncer publiquement,
décida de la renvoyer en secret.
    Comme il avait formé ce projet,
voici que l’ange du Seigneur
lui apparut en songe et lui dit :
« Joseph, fils de David,
ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse,
puisque l’enfant qui est engendré en elle
vient de l’Esprit Saint ;
    elle enfantera un fils,
et tu lui donneras le nom de Jésus
(c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve),
car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »


    Tout cela est arrivé
pour que soit accomplie
la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
    Voici que la Vierge concevra,
et elle enfantera un fils ;
on lui donnera le nom d’Emmanuel,
qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».


    Quand Joseph se réveilla,
il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit :
il prit chez lui son épouse,
    mais il ne s’unit pas à elle,
jusqu’à ce qu’elle enfante un fils,
auquel il donna le nom de Jésus.


    – Acclamons la Parole de Dieu.

 

OU LECTURE BREVE

Evangile : « Généalogie de Jésus, Christ, fils de David » (Mt 1, 18-25)

    Acclamation :


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Voici comment fut engendré Jésus Christ :
Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ;
avant qu’ils aient habité ensemble,
elle fut enceinte
par l’action de l’Esprit Saint.
    Joseph, son époux,
qui était un homme juste,
et ne voulait pas la dénoncer publiquement,
décida de la renvoyer en secret.
    Comme il avait formé ce projet,
voici que l’ange du Seigneur
lui apparut en songe et lui dit :
« Joseph, fils de David,
ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse,
puisque l’enfant qui est engendré en elle
vient de l’Esprit Saint ;
    elle enfantera un fils,
et tu lui donneras le nom de Jésus
(c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve),
car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »


    Tout cela est arrivé
pour que soit accomplie
la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
    Voici que la Vierge concevra,
et elle enfantera un fils ;
on lui donnera le nom d’Emmanuel,
qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».


    Quand Joseph se réveilla,
il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit :
il prit chez lui son épouse,
    mais il ne s’unit pas à elle,
jusqu’à ce qu’elle enfante un fils,
auquel il donna le nom de Jésus.


    – Acclamons la Parole de Dieu.


MESSE DE LA NUIT

1ère lecture : « Un enfant nous est né » (Is 9, 1-6)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Le peuple qui marchait dans les ténèbres
a vu se lever une grande lumière ;
et sur les habitants du pays de l’ombre,
une lumière a resplendi.
    Tu as prodigué la joie,
tu as fait grandir l’allégresse :
ils se réjouissent devant toi,
comme on se réjouit de la moisson,
comme on exulte au partage du butin.
    Car le joug qui pesait sur lui,
la barre qui meurtrissait son épaule,
le bâton du tyran,
tu les as brisés comme au jour de Madiane.
    Et les bottes qui frappaient le sol,
et les manteaux couverts de sang,
les voilà tous brûlés :
le feu les a dévorés.


    Oui, un enfant nous est né,
un fils nous a été donné !
Sur son épaule est le signe du pouvoir ;
son nom est proclamé :
« Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort,
Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix. »
    Et le pouvoir s’étendra,
et la paix sera sans fin
pour le trône de David et pour son règne
qu’il établira, qu’il affermira
sur le droit et la justice
dès maintenant et pour toujours.
Il fera cela, l’amour jaloux du Seigneur de l’univers !


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 95 (96), 1-2a, 2b-3, 11-12a, 12b-13a, 13bc

R/

Aujourd’hui, un Sauveur nous est né :
c’est le Christ, le Seigneur.

(cf. Lc 2, 11)

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !

 

De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !

 

Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.

 

Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.

 

Il jugera le monde avec justice
et les peuples selon sa vérité.


2ème lecture : « La grâce de Dieu s’est manifestée pour tous les hommes » (Tt 2, 11-14)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre à Tite

Bien-aimé,
    la grâce de Dieu s’est manifestée
pour le salut de tous les hommes.
    Elle nous apprend à renoncer à l’impiété
et aux convoitises de ce monde,
et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable,
avec justice et piété,
    attendant que se réalise la bienheureuse espérance :
la manifestation de la gloire
de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ.
    Car il s’est donné pour nous
afin de nous racheter de toutes nos fautes,
et de nous purifier
pour faire de nous son peuple,
un peuple ardent à faire le bien.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Aujourd’hui vous est né un Sauveur » (Lc 2, 1-14)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Je vous annonce une grande joie :
    Aujourd’hui vous est né un Sauveur
    qui est le Christ, le Seigneur !
    Alléluia.
    (cf. Lc 2, 10-11)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ces jours-là,
parut un édit de l’empereur Auguste,
ordonnant de recenser toute la terre
    – ce premier recensement eut lieu
lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie.
    Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.
    Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth,
vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem.
Il était en effet de la maison et de la lignée de David.
    Il venait se faire recenser avec Marie,
qui lui avait été accordée en mariage
et qui était enceinte.


    Or, pendant qu’ils étaient là,
le temps où elle devait enfanter fut accompli.
    Et elle mit au monde son fils premier-né ;
elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire,
car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
    Dans la même région, il y avait des bergers
qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs
pour garder leurs troupeaux.
    L’ange du Seigneur se présenta devant eux,
et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière.
Ils furent saisis d’une grande crainte.
    Alors l’ange leur dit :
« Ne craignez pas,
car voici que je vous annonce une bonne nouvelle,
qui sera une grande joie pour tout le peuple :
    Aujourd’hui, dans la ville de David,
vous est né un Sauveur
qui est le Christ, le Seigneur.
    Et voici le signe qui vous est donné :
vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché dans une mangeoire. »
    Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable,
qui louait Dieu en disant :
    « Gloire à Dieu au plus haut des cieux,
et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »


    – Acclamons la Parole de Dieu.


MESSE DE L'AURORE

1ère lecture : « Voici ton Sauveur qui vient » (Is 62, 11-12)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Voici que le Seigneur se fait entendre
jusqu’aux extrémités de la terre :
Dites à la fille de Sion :
Voici ton Sauveur qui vient ;
avec lui, le fruit de son travail,
et devant lui, son ouvrage.


    Eux seront appelés « Peuple-saint »,
« Rachetés-par-le-Seigneur »,
et toi, on t’appellera « La-Désirée »,
« La-Ville-qui-n’est-plus-délaissée ».


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 96 (97), 1.6, 11-12

R/

La lumière aujourd’hui a resplendi sur nous :
un Sauveur nous est né !


Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Les cieux ont proclamé sa justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.

 

Une lumière est semée pour le juste,
et pour le cœur simple, une joie.
Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes ;
rendez grâce en rappelant son nom très saint.

2ème lecture : « Dieu nous a sauvés par sa miséricorde » (Tt 3, 4-7)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre à Tite

Bien-aimé,
    lorsque Dieu, notre Sauveur,
a manifesté sa bonté et son amour pour les hommes,
    il nous a sauvés,
non pas à cause de la justice de nos propres actes,
mais par sa miséricorde.
Par le bain du baptême, il nous a fait renaître
et nous a renouvelés dans l’Esprit Saint.
    Cet Esprit, Dieu l’a répandu sur nous en abondance,
par Jésus Christ notre Sauveur,
    afin que, rendus justes par sa grâce,
nous devenions en espérance
héritiers de la vie éternelle.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Les bergers découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né » (Lc 2, 15-20)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Gloire à Dieu au plus haut des cieux,
    et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime !
    Alléluia.
    (Lc 2, 14)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel,
ceux-ci se disaient entre eux :
« Allons jusqu’à Bethléem
pour voir ce qui est arrivé,
l’événement que le Seigneur nous a fait connaître. »
    Ils se hâtèrent d’y aller,
et ils découvrirent Marie et Joseph,
avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.
    Après avoir vu,
ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé
au sujet de cet enfant.
    Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient
de ce que leur racontaient les bergers.
    Marie, cependant, retenait tous ces événements
et les méditait dans son cœur.
    Les bergers repartirent ;
ils glorifiaient et louaient Dieu
pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu,
selon ce qui leur avait été annoncé.


    – Acclamons la Parole de Dieu.

MESSE DU JOUR

1ère lecture : « Tous les lointains de la terre ont vu le salut de notre Dieu » (Is 52, 7-10)

Lecture du livre du prophète Isaïe

    Comme ils sont beaux sur les montagnes,
les pas du messager,
celui qui annonce la paix,
qui porte la bonne nouvelle,
qui annonce le salut,
et vient dire à Sion :
« Il règne, ton Dieu ! »
    Écoutez la voix des guetteurs :
ils élèvent la voix,
tous ensemble ils crient de joie
car, de leurs propres yeux,
ils voient le Seigneur qui revient à Sion.
    Éclatez en cris de joie,
vous, ruines de Jérusalem,
car le Seigneur console son peuple,
il rachète Jérusalem !
    Le Seigneur a montré la sainteté de son bras
aux yeux de toutes les nations.
Tous les lointains de la terre
ont vu le salut de notre Dieu.


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 97 (98), 1, 2-3ab, 3cd-4, 5-6

R/

La terre tout entière a vu
le salut que Dieu nous donne.

(cf. Ps 97, 3)

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire.

 

Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s’est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d’Israël.

 

La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez !

 

Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !

2ème lecture : « Dieu nous a parlé par son Fils » (He 1, 1-6)

Lecture de la lettre aux Hébreux

À bien des reprises
et de bien des manières,
Dieu, dans le passé,
a parlé à nos pères par les prophètes ;
    mais à la fin, en ces jours où nous sommes,
il nous a parlé par son Fils
qu’il a établi héritier de toutes choses
et par qui il a créé les mondes.
    Rayonnement de la gloire de Dieu,
expression parfaite de son être,
le Fils, qui porte l’univers
par sa parole puissante,
après avoir accompli la purification des péchés,
s’est assis à la droite de la Majesté divine
dans les hauteurs des cieux ;
    et il est devenu bien supérieur aux anges,
dans la mesure même où il a reçu en héritage
un nom si différent du leur.
    En effet, Dieu déclara-t-il jamais à un ange :
Tu es mon Fils,
moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ?
Ou bien encore :
Moi, je serai pour lui un père,
et lui sera pour moi un fils ?
    À l’inverse, au moment d’introduire le Premier-né
dans le monde à venir,
il dit :
Que se prosternent devant lui
tous les anges de Dieu.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous » (Jn 1, 1-18)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Aujourd’hui la lumière a brillé sur la terre.
    Peuples de l’univers, entrez dans la clarté de Dieu ;
    venez tous adorer le Seigneur !
    Alléluia.


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    Au commencement était le Verbe,
et le Verbe était auprès de Dieu,
et le Verbe était Dieu.
    Il était au commencement auprès de Dieu.
    C’est par lui que tout est venu à l’existence,
et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
    En lui était la vie,
et la vie était la lumière des hommes ;
    la lumière brille dans les ténèbres,
et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.


    Il y eut un homme envoyé par Dieu ;
son nom était Jean.
    Il est venu comme témoin,
pour rendre témoignage à la Lumière,
afin que tous croient par lui.
    Cet homme n’était pas la Lumière,
mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.


    Le Verbe était la vraie Lumière,
qui éclaire tout homme
en venant dans le monde.
    Il était dans le monde,
et le monde était venu par lui à l’existence,
mais le monde ne l’a pas reconnu.

    Il est venu chez lui,
et les siens ne l’ont pas reçu.
    Mais à tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu,
eux qui croient en son nom.
    Ils ne sont pas nés du sang,
ni d’une volonté charnelle,
ni d’une volonté d’homme :
ils sont nés de Dieu.
    Et le Verbe s’est fait chair,
il a habité parmi nous,
et nous avons vu sa gloire,
la gloire qu’il tient de son Père
comme Fils unique,
plein de grâce et de vérité.


    Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant :
« C’est de lui que j’ai dit :
Celui qui vient derrière moi
est passé devant moi,
car avant moi il était. »
    Tous, nous avons eu part à sa plénitude,
nous avons reçu grâce après grâce ;
    car la Loi fut donnée par Moïse,
la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.

 

    Dieu, personne ne l’a jamais vu ;
le Fils unique, lui qui est Dieu,
lui qui est dans le sein du Père,
c’est lui qui l’a fait connaître.


    – Acclamons la Parole de Dieu.

 

OU LECTURE BREVE

Evangile : « Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous » (Jn 1, 1-5.9-14)

    Acclamation :


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Au commencement était le Verbe,
et le Verbe était auprès de Dieu,
et le Verbe était Dieu.
    Il était au commencement auprès de Dieu.
    C’est par lui que tout est venu à l’existence,
et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
    En lui était la vie,
et la vie était la lumière des hommes ;
    la lumière brille dans les ténèbres,
et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.


    Le Verbe était la vraie Lumière,
qui éclaire tout homme
en venant dans le monde.
    Il était dans le monde,
et le monde était venu par lui à l’existence,
mais le monde ne l’a pas reconnu.
    Il est venu chez lui,
et les siens ne l’ont pas reçu.
    Mais à tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu,
eux qui croient en son nom.
    Ils ne sont pas nés du sang,
ni d’une volonté charnelle,
ni d’une volonté d’homme :
ils sont nés de Dieu.
    Et le Verbe s’est fait chair,
il a habité parmi nous,
et nous avons vu sa gloire,
la gloire qu’il tient de son Père
comme Fils unique,
plein de grâce et de vérité.


    – Acclamons la Parole de Dieu.

Source : http://www.aelf.org/

 

21 décembre 2015

Le sens de Noël


Pour les chrétiens, la fête de Noël (du latin natalis, « naissance », « nativité ») célèbre la naissance de Jésus, Fils de Dieu, le Sauveur attendu, annoncé par les prophètes.

Jésus veut dire en hébreu « Dieu sauve ». Ce nom même révèle son identité et sa mission, sauver les hommes et les conduire vers le Père.

creche de noel

La naissance de Jésus est le coeur de ce qu’on appelle le « mystère de l’Incarnation »: « Au temps établi par Dieu, le Fils unique du Père, la Parole éternelle, s’est incarné : sans perdre la nature divine, Il a assumé la nature humaine ».
Le Credo – également appelé « Je crois en Dieu » -, récité au cours de chaque messe dominicale, résume ainsi cet événement : « Pour nous les hommes et pour notre salut, Il descendit du ciel. Par l’Esprit Saint, Il a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme ».

Le Fils de Dieu s’est fait homme !
Comme le racontent les évangélistes Luc et Mathieu, Marie « mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire ». Dans les environs, se trouvaient des bergers. L’Ange du Seigneur s’approcha et leur dit : « Aujourd’hui vous est né un Sauveur dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ».

« Rien de merveilleux, rien d’extraordinaire, rien d’éclatant n’est donné comme signe aux bergers, commentait récemment le pape Benoit XVI. Ils verront seulement un enfant entouré de langes qui, comme tous les enfants, a besoin de soins maternels ; un enfant qui est né dans une étable et qui, de ce fait, est couché non pas dans un berceau, mais dans une mangeoire. Le signe de Dieu est l’enfant, avec son besoin d’aide et sa pauvreté ».

Cette simplicité est frappante en effet : le fils de Dieu n’est pas venu avec puissance ni grandeur visible. Il ne s’est pas imposé. Ainsi, en l’absence de place dans la salle commune, Il s’est contenté d’une mangeoire, habituellement réservée aux animaux.

Dans l’étonnant déroulement de cet événement inouï – le Fils de Dieu s’est fait homme ! -, les Pères de l’Eglise ont vu bien des signes : d’abord parce que l’enfant de Bethléem est né pauvre parmi les pauvres qu’étaient les bergers.

Egalement parce qu’enfant, il est faible et sans défense. Jésus vient ainsi parmi les hommes en partageant en tout leur condition humaine, à l’exception du péché. Il dira d’ailleurs plus tard « J’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! ».

Il ne parlait pas, alors, des circonstances de sa naissance. Mais il exprimait ce que nous constatons lors de sa naissance : Il s’identifie à chacun de nous. « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ».

Par ailleurs, la venue des rois mages manifeste que le Fils de Dieu est venu pour les hommes de tous les pays et de tous les temps. Et en effet, à la fin de sa vie terrestre, Jésus enverra ses apôtres en mission en leur disant : « Allez dans le monde entier, proclamez l’Evangile à toute la création ».

La mangeoire, enfin, symbolise l’autel. Pour vivre, l’homme a besoin de nourriture. Mais, comme Jésus le dira souvent au cours de sa vie publique, l’homme n’a pas seulement besoin de pain, il a aussi besoin de nourriture pour son âme, d’un sens à donner à sa vie. C’est pourquoi les Pères de l’Eglise considèrent que la mangeoire est le symbole de l’autel, sur lequel est déposé le Pain, qui est le Christ lui-même : la vraie nourriture pour le cœur. De même, dans l’hostie consacrée au cours de la messe, il a l’humble apparence d’un morceau de pain.

A Noël Dieu se donne aux hommes
Dieu se donne aux hommes, à Noël, en la personne de Jésus-Christ, comme au cours de chaque messe célébrée quelque part dans le monde.
C’est pourquoi Noël est la fête des dons, pour imiter Dieu qui s’est donné Lui-même aux hommes.
Malgré les temps difficiles que nous traversons, la célébration de Noël nous rappelle que Dieu ne cesse de répandre dans le cœur des hommes des sentiments de paix, d’amour et de confiance.

Le message de Noël résiste aux violences et aux effondrements. La naissance de Jésus est le signe de la vie qui ne cesse de se renouveler telle une source permanente d’espérance pour le monde.

Quoiqu’on ignore le jour et l’heure précis de la naissance de Jésus-Christ, Noël est célébré depuis des siècles dans la nuit du 24 au 25 décembre. Les chrétiens donnant à cet événement le sens de ce qui est pour eux la venue de la vraie lumière – celle du Christ -, le choix de cette date est à mettre en lien avec le solstice d’hiver, moment où le jour prend peu à peu le pas sur l’obscurité. L’heure de minuit est tout aussi symbolique : elle marque l’arrivée d’un jour nouveau.

La « messe de minuit », celle du 24 décembre au soir, rassemble traditionnellement plus de fidèles que celle du 25 au matin. Aujourd’hui, elle est souvent célébrée plus tôt dans la soirée, notamment pour permettre aux enfants d’y participer.

Approfondir le thème.

Source : www.eglise.catholique.fr

Iconographie : scène de la Nativité - commons.wikimedia.org – Berit Watkin

18 décembre 2015

Dimanche 20 décembre 2015 - 4ème Dimanche de l'Avent

Dimanche 20 décembre 2015 - 4ème Dimanche de l'Avent


1ère lecture : « De toi sortira celui qui doit gouverner Israël » (Mi 5, 1-4a)

Lecture du livre du prophète Michée

Ainsi parle le Seigneur :
    Toi, Bethléem Éphrata,
le plus petit des clans de Juda,
c’est de toi que sortira pour moi
celui qui doit gouverner Israël.
Ses origines remontent aux temps anciens,
aux jours d’autrefois.
    Mais Dieu livrera son peuple
jusqu’au jour où enfantera...
celle qui doit enfanter,
et ceux de ses frères qui resteront
rejoindront les fils d’Israël.
    Il se dressera et il sera leur berger
par la puissance du Seigneur,
par la majesté du nom du Seigneur, son Dieu.
Ils habiteront en sécurité,
car désormais il sera grand jusqu’aux lointains de la terre,
    et lui-même, il sera la paix !


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 79 (80), 2a.c.3bc, 15-16a, 18-19

R/

Dieu, fais-nous revenir ;
que ton visage s’éclaire,
et nous serons sauvés !

(Ps 79, 4)

Berger d’Israël, écoute,
resplendis au-dessus des Kéroubim !
Réveille ta vaillance
et viens nous sauver.

 

Dieu de l’univers, reviens !
Du haut des cieux, regarde et vois :
visite cette vigne, protège-la,
celle qu’a plantée ta main puissante.

 

Que ta main soutienne ton protégé,
le fils de l’homme qui te doit sa force.
Jamais plus nous n’irons loin de toi :
fais-nous vivre et invoquer ton nom !

2ème lecture : « Me voici, je suis venu pour faire ta volonté » (He 10, 5-10)

Lecture de la lettre aux Hébreux

Frères,
    en entrant dans le monde,
le Christ dit :
Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande,
mais tu m’as formé un corps.
    Tu n’as pas agréé les holocaustes
ni les sacrifices pour le péché ;
    alors, j’ai dit :
Me voici,
je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté,
ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre.
    Le Christ commence donc par dire :
Tu n’as pas voulu ni agréé
les sacrifices et les offrandes,
les holocaustes et les sacrifices pour le péché,
ceux que la Loi prescrit d’offrir.
    Puis il déclare :
Me voici, je suis venu pour faire ta volonté.
Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second.
    Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés,
par l’offrande que Jésus Christ a faite de son corps,
une fois pour toutes.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » (Lc 1, 39-45)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Voici la servante du Seigneur :
    que tout m’advienne selon ta parole.
    Alléluia.
    (Lc 1, 38)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ces jours-là,
Marie se mit en route et se rendit avec empressement
vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
    Elle entra dans la maison de Zacharie
et salua Élisabeth.
    Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie,
l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
    et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes,
et le fruit de tes entrailles est béni.
    D’où m’est-il donné
que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
    Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles,
l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
    Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles
qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

 

    – Acclamons la Parole de Dieu.



Source : http://www.aelf.org/

14 décembre 2015

Qu'est ce que l'Avent ?

couronne

Adventus, en latin, signifie « avènement ». Le temps liturgique de l’Avent est consacré à une ardente préparation de la venue du Seigneur. Il commence le quatrième dimanche avant Noël. Marqué par une pénitence de tonalité joyeuse, il utilise les ornements violets ; on se passe habituellement d’accompagnement musical pour les chants liturgiques, et d’ornementation florale.

L’Avent célèbre le triple avènement du Seigneur : sa naissance à Bethléem dans le passé, sa venue dans les cœurs par la grâce, et son retour glorieux à la fin des temps. Dès le début de l’année liturgique, la triple référence au passé, au présent et à l’avenir, qui appartient à la structure de la liturgie ici-bas, est rendue manifeste.

On passe sans heurt d’une année liturgique à une autre. Les derniers dimanches du temps ordinaire préparent à la Parousie du Seigneur et au jugement dernier ; la fête du Christ-Roi en est l’aboutissement. Le début de l’Avent considère surtout le dernier avènement du Christ (avenir). A partir du 17 décembre commence une grande semaine de préparation à Noël, plus attentive à la commémoration du mystère de l’Incarnation et de la naissance du Sauveur (passé), pour que nous puissions mieux recevoir la grâce du salut (présent). La liturgie actualise ainsi le passé dans le présent, pour instaurer l’avenir ; elle le fait avec un art consommé, signe de la plénitude dont elle est dépositaire.

Plus d'info...

Illustration : www.commons.wikimedia.org

Source : www.liturgiecatholique.fr

 

11 décembre 2015

Dimanche 13 décembre 2015 - 3ème Dimanche de l'Avent de Gaudete

Dimanche 13 décembre 2015 - 3ème Dimanche de l'Avent de Gaudete



1ère lecture : « Le Seigneur exultera pour toi et se réjouira » (So 3, 14-18a)

Lecture du livre du prophète Sophonie

Pousse des cris de joie, fille de Sion !
Éclate en ovations, Israël !
Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie,
fille de Jérusalem !
    Le Seigneur a levé les sentences qui pesaient sur toi,
il a écarté tes ennemis.
Le roi d’Israël, le Seigneur, est en toi.
Tu n’as plus à craindre le malheur.


    Ce jour-là, on dira à Jérusalem :
« Ne crains pas, Sion !
Ne laisse pas tes mains défaillir !
    Le Seigneur ton Dieu est en toi,
c’est lui, le héros qui apporte le salut.
Il aura en toi sa joie et son allégresse,
il te renouvellera par son amour ;
il exultera pour toi et se réjouira,
    comme aux jours de fête. »


    – Parole du Seigneur.

Cantique : Is 12, 2-3, 4bcde, 5-6

R/

Jubile, crie de joie,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël.

(cf. Is 12, 6)

Voici le Dieu qui me sauve :
j’ai confiance, je n’ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.
Exultant de joie, vous puiserez les eaux
aux sources du salut.

 

« Rendez grâce au Seigneur,
proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits ! »
Redites-le : « Sublime est son nom ! »

 

Jouez pour le Seigneur, il montre sa magnificence,
et toute la terre le sait.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël !

2ème lecture : « Le Seigneur est proche » (Ph 4, 4-7)

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens

Frères,
    soyez toujours dans la joie du Seigneur ;
je le redis : soyez dans la joie.
    Que votre bienveillance soit connue de tous les hommes.
Le Seigneur est proche.
    Ne soyez inquiets de rien,
mais, en toute circonstance,
priez et suppliez, tout en rendant grâce,
pour faire connaître à Dieu vos demandes.
    Et la paix de Dieu,
qui dépasse tout ce qu’on peut concevoir,
gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Que devons-nous faire ? » (Lc 3, 10-18)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    L’Esprit du Seigneur est sur moi :
    il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres.
    Alléluia.
    (cf. Is 61, 1)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
    les foules qui venaient se faire baptiser par Jean
lui demandaient :
« Que devons-nous faire ? »
    Jean leur répondait :
« Celui qui a deux vêtements,
qu’il partage avec celui qui n’en a pas ;
et celui qui a de quoi manger,
qu’il fasse de même ! »
    Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts)  
vinrent aussi pour être baptisés ;
ils lui dirent :
« Maître, que devons-nous faire ? »
    Il leur répondit :
« N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
    Des soldats lui demandèrent à leur tour :
« Et nous, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit :
« Ne faites violence à personne,
n’accusez personne à tort ;
et contentez-vous de votre solde. »
    Or le peuple était en attente,
et tous se demandaient en eux-mêmes  
si Jean n’était pas le Christ.
    Jean s’adressa alors à tous :
« Moi, je vous baptise avec de l’eau ;
mais il vient, celui qui est plus fort que moi.
Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales.
Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
    Il tient à la main la pelle à vanner
pour nettoyer son aire à battre le blé,
et il amassera le grain dans son grenier ;
quant à la paille,
il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
    Par beaucoup d’autres exhortations encore,
il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.


    – Acclamons la Parole de Dieu.


Source : http://www.aelf.org/

 

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