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paroisse
5 janvier 2013

La paroisse aux trente chapelles

Article en cours de rédaction

Pendant longtemps, Ploemeur constitua l’une des plus vastes communes du diocèse de vannes. Le démembrement de la « grande paroisse », notamment au profit de Lorient ou Larmor diminua son étendue, qui demeure cependant importante.
La tradition veut que Ploemeur soit également connue comme la « paroisse aux trente chapelles ». Si beaucoup d’entre elles ont disparu avec le temps et les ravages de la seconde guerre mondiale, la ville peut s’enorgueillir de toujours disposer d’un important patrimoine religieux.

Nous connaissons encore le nom et l’emplacement de certaines d’entre elles :
Saint-Adrien, situé au village du même nom
Saint-Antoine, près du village de Kermelo
Saint-Armel, situé dans le quartier lorientais du même nom
Saint-Bieuzy, une statue existe toujours au presbytère
Sainte-Brigitte, au Moustoir-Berhiet
Saint-Christophe des Montagnes ou Saint-Michel, en un lieu pour l’instant inconnu
Saint-Christophe à Kérentrech
Saint-Cornély au village de Kervernoïs
Saint-Déron ou Saint-Aaron, ce lieu-dit est situé à proximité de la chapelle Sainte-Anne
Saint-Félan, au Moustoir saint Félan (de nos jours s’y trouve l’église du Moustoir)
Saint-Gabriel, s’élevait dans les champs auprès du moulin à vent de Bec-Er-Groix
Saint-Hilaire à Lomener, la statue de saint Hilaire aurait été empruntée par les groisillons pour être exposée dans une de leur chapelle
Saint-Jean à Korguen
Saint-Laurent, au sud de la rivière du Ter
Chapelle de la Madeleine, (aussi qualifiée de « Karkous » en breton), puisqu’elle était réservée aux lépreux qui pouvaient s’y regrouper
Saint-Michel au village de la Montagne
Saint-Nicolas, près de Kervénanec
Sainte-Ninnoc, au village qui porte son nom à Lannénec (ancien prieuré)
Notre Dame de Larmor est la seule de ces chapelles à exister aujourd’hui
Notre Dame de Pitié à Locmaria-Er-Hoat
Notre Dame du Plascaer sur l’îlot de Tanguethen
Saint-Thurien au village de Kerhoas
La chapelle de la Vraie Croix sur la route du bourg au Nével, en ruine en 1923, est détruite sur avis du conseil municipal en 1930.

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4 janvier 2013

L'église paroissiale Saint Pierre ès liens

Historique 000002_web

La fondation de l’église paroissiale de Ploemeur remonte au XIème siècle. Mais, au XVIIème siècle, à la nef primitive, puis au transept, s’ajoutera la tour dont la première pierre est posée le 1er juin 1686 par l’écuyer Léziart, seigneur du Ter, le chœur et le bas-côté sud viendront compléter l’édifice un siècle plus tard.


Au XXème siècle, l’église devenue vétuste va connaître d’importantes transformations Le 16 février 1943, l’édifice est bombardé et l’intérieur en sera ravagé par le feu des bombes incendiaires…La reconstruction demandera 6 ans. Par ailleurs, si à ce jour l’édifice semble avoir conservé son caractère architectural d’avant-guerre, l’intérieur a totalement été reconstruit avant de subir une nouvelle et importante rénovation achevée en décembre 1981.

Photo : Jean Jacques Le Bail

Commentaire architectural

A l’origine, l’église est un édifice de plan rectangulaire à chevet plat, complétée de deux bas-côtés. La nef comportait six travées, recouverte en 1942 d’un lambris, qui fut remplacé plus tard par un voûtement de pierre.

Les fenêtres du bas-côté sud sont en plein cintre, celle du bas-côté nord en arcs brisés.

L’église compte cinq retables. Celui du maître-autel, reconstruit vers 1783, présente une sculpture de la sainte Trinité, ainsi que des statues de la sainte Vierge, de Saint-Jean l’Évangéliste, plusieurs groupes d’anges et un tableau central de la délivrance miraculeuse de saint Pierre aux liens. Du côté de l’Évangile, se dresse une statue de saint Quintin et du côté de l’Epître une autre de saint Isidore. Sur les côtés du chœur, une statue Antoine au sud et de saint Cornély au nord.

Dans la nef, deux chasses reliquaires se font face, celle du côté sud contient le chef de saint Pierre et des reliques authentiques reçues par l’abbé LE LIVEC le 19 janvier 1934. Ces deux chasses semblent avoir disparu lors de la réfection de la voûte.

L’ex-voto suspendu autrefois à la croisée du transept fut transféré à Lomener à une date inconnue.


Mobilier conservé à l'intérieur de l’église
chemin_de_croix_1

Statue de la Vierge à l’Enfant, fin XVe siècle
Statue du Christ en Pitié, XVIe siècle
Statue de la Vierge à L’Enfant, XVIIIe siècle
Chape, XVIIIe siècle
Calice, vermeil, fin XIXe siècle
Ciboire, vermeil, XIXe siècle
Deux calices, argent, début XIXe siècle
Statue de saint Pierre, XIXe siècle
Statue de la Vierge à l’Enfant, XIXe siècle
Tableau de la Vierge luttant contre l’Hérésie, XIXe siècle
Chemin de Croix, céramique, XXe siècle

3 janvier 2013

Chapelle Saint Tudual

 

(Saint Tugdual ou Saint Tudual)DSC03164

Historiquethual

On peut s’accorder sur l’origine de cette petite chapelle semi - enterrée située à Kerdroual. Elle date du XVe siècle et a appartenu à la famille de Camerù à cette même époque : le blason est encore visible sur un socle à gauche de l’autel. Par la suite, elle serait devenue par les jeux d’alliances la propriété de la famille Couldraye. En 1690, un arrêté de Pierre de Chatis, grand vicaire de l’Evêché de Vannes , nous apprend qu’elle avait sa propre fabrique et n’appartenait plus à la catégorie des chapelles domestiques. La seigneurie en conserva néanmoins la propriété foncière puisque plusieurs mariages y furent célébrés. Désaffectée durant la Révolution, elle fut conservée au titre de la chapelle de secours ; rachetée en 1932 par la famille de Vitton, l’édifice sera cédé par celle-ci en 1995, en état de ruine, à la Ville de Ploemeur.

Saint Thual se prénommait à l’origine Tutwalus, ce qui conduisit à plusieurs transformations orthographiques dont Thual, Tudual, Tugdual … Ce moine, originaire de la Dommonée insulaire (Grande Bretagne), émigre vers l’Armorique et fonde un monastère à Tréguier, dont il deviendra l’évêque en 532. Il mourut probablement un 30 novembre vers 533 et sa fête est célébrée suivant les calendriers le 30 novembre ou le 1er décembre. Saint Thual est invoqué pour guérir la coqueluche, les maladies de peux et celle des bestiaux.

 

 

Description architecturale

De plan rectangulaire à vaisseau unique, la chapelle comporte un chevet plat et des dimensions modestes.

Seules deux ouvertures en permettent l’éclairage : la verrière en arc de cercle située dans le chœur, au-dessus de l’autel et une autre plus petite en forme d’arc brisé tréflé située dans le mur sud de la chapelle. L’intérieur ne comprend pas d’autre mobilier que deux socles de pierre comportant les blasons des familles Camerù-Coatelez et Camerù, ainsi qu’un bénitier situé dans le mur sud, à coté de la seconde entrée.

En ce qui concerne la couverture de l’édifice, une charpente bois qui vient d’être remplacée supporte un toit nouveau composé d’ardoises réparties sur deux versants. Un clocheton est visible au sommet de la façade, dont la cloche offerte par des donateurs privés vient de remplacer l’ancienne, disparue lors de la seconde guerre mondiale.

Un calvaire précède la chapelle : la base est ancienne mais la croix en a été récemment remplacé.

 

 

Le comité de chapelle

Une statue de Saint Thual a été remplacée dans le chœur par l’association « les amis de la chapelle Saint Thual », créée en 1996 dont le but est de faire revivre cette chapelle et ses abords (fontaine, terrain, calvaire …). Très dynamique, elle organise régulièrement différentes manifestations : expositions, journées portes ouvertes …

Contact : Jacques Arnould - 02 97 86 38 60

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