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paroisse
28 février 2006

Chapelle Saint Anne

HistoriqueDSC03163

Cette chapelle fut construite vers le XVIIe siècle pour exaucer le vœu des seigneurs du Ter d’avoir un enfant. La légende dit qu’à la suite de cette construction, naquit une fille qu’ils prénommèrent Anne.

Et l’édifice devint un lieu de pèlerinage très réputé jusqu’à la découverte de la statue de sainte Anne à Auray par Nicolazic. Mais il servit aussi de salles de réunions et en 1789, l’assemblée de la paroisse réunit et y rédigea les cahiers de doléances.

La seconde guerre mondiale n’endommagea que la toiture de la chapelle et tout le mobilier en fut sauvegardé.

Par ailleurs, bien que son emplacement ait souvent été remise en question, c’est la classement du clocheton de l’édifice qui a permis le maintien du sanctuaire à cet endroit.

Mais dans les années 1980, la chapelle a vu d’importantes rénovations avec la réfection de la voûte, la mise en place de nouveaux vitraux (par M. Le Bihan) et un réaménagement des abords …

Et aujourd’hui encore, la chapelle connaît une renaissance, notamment avec son utilisation comme lieu d’exposition.

Description architecturale

La chapelle adopte un plan rectangulaire simple, à vaisseau unique et chevet plat. L’éclairage est assuré par cinq baies en ogive, datant du XXe siècle, dont les vitraux représentent ce qui caractérise la ville de Ploemeur : aéroport, plages, centre de Kerpape … et par une petite baie trilobée située dans le mur nord, dédié à sainte Anne.

La voûte en berceau est composée de lambris peints en bleu comportant des motifs de fleurs de lys et d’hermines peintes en ocre jaune. Les murs sont en pierre de taille.

La façade est surmontée d’un clocheton classé du XVIIe siècle.

Le mobilier conservé à l’intérieur de la chapelle

Statue du Christ en Croix, XVe siècle

Retable de Sainte Anne, XVIIIe siècle comprenant les statues de Saint Colomban, de Sainte Anne et un tableau de l’éducation de la Vierge.

Statue de Saint Joseph, XVIIIe siècle

Statue de Saint Antoine de Padoue, XIX ou XXe siècle

Statue de Saint François d’Assise, XIX ou XXe siècle

Le comité de chapelle

L’association « Les amis de la chapelle Sainte Anne », a été créé il y a une dizaine d’années. Elle entretient activement la dynamique que connaît la chapelle depuis quelques années, notamment par la restauration du mobilier en collaboration avec la mairie et le conseil général, l’organisation du pardon annuel qui a lieu le 26 juillet, les expositions …

Contact : Raymond Le Doze : 02 97 86 33 76

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28 février 2006

Chapelle Saint Jude - Saint Simon

Historique de la chapellejude

Ce bel édifice du XVIe siècle, sans doute remanié au XVIIIe siècle se situe dans le village du même nom. On ne sait rien des commanditaires de cette chapelle. Elle était notamment renommée pour son pardon au cours duquel on invoquait Saint Simon pour que les semailles fussent fructueuses. Le recteur y fait d’ailleurs référence dans son bulletin paroissial de novembre 1922.

Cette chapelle semble avoir été délaissée par la suite. Dans les années 1980, elle va être l’objet d’une campagne de restauration (toiture, retable, murs).

Description architecturale

Cette chapelle de plan rectangulaire simple, comprend un chevet plat. Une petite sacristie est accolée à l’extrémité nord de la nef. L’édifice comporte un vaisseau unique. Deux portes permettent la circulation à l’intérieur de la chapelle, la principale dans la façade Ouest et la seconde dans le mur Sud de la nef. Trois baies brisées tréflées du Xxe siècle participent à l’éclairage, deux dans le mur sud et une dans le mur nord. La baie qui occupait le mur du chevet a été murée suite à l’installation d’un retable dans le chœur au XVIIIe siècle. Une fenêtre aménagée dans le mur Est de la sacristie permettait son éclairage.

La chapelle est construite en pierre de grand appareil et soutient une voûte en berceau lambrissée.

A l’extérieur, un clocheton domine la façade Ouest. Il comprend une ouverture en plein cintre surmontée d’un fronton triangulaire. On y accède par un escalier extérieur suivant ke rempart nord du pignon.

Une croix est enfoncée dans le sol à coté de la porte Sud.

Le mobilier conservé dans la chapelle

Statue de Sainte Ninnock, fin XVe siècle.

Retable. Il comprend une statue de St Jude, une statue de St Simon et une statue de la Vierge à l’enfant, XVIIIe siècle.

Statue de l’Immaculée Conception, XXe siècle

Statue de SSt Jean Baptiste, Xxe siècle

28 février 2006

Chapelle Saint Maudé

HistoriqueDSC03162maude

La chapelle Saint Maudé date approximativement du XVIIe siècle. Un édifice primitif, qui correspond au transept d’aujourd’hui, aurait tout d’abord existé. Par la suite, la nef fut rajoutée et lui donna l’aspect que nous lui connaissons. L’ensemble menaçant de ruine au début du XXe siècle, on envisagea de transférer le financement de la reconstruction de la chapelle St Mathurin, pour restaurer celle de St Maudé. Celle-ci va servir d’hébergement aux Allemands durant la seconde guerre mondiale et subit, à cette occasion, d’importants dommages mobiliers.

Description architecturale

La chapelle adopte un plan en croix latine, à vaisseau unique, comportant un chevet plat. Quatre piliers portant trois arcs en plein cintre encadrant la croisée du transept, deux d’entre eux marquent l’entrée de la nef et les deux autres le commencement du bras du transept.

Quatre fenêtres permettent l’éclairage intérieur. Le vitrail du chœur, qui comporte deux panneaux tréflés surmontés de trois mouchettes, présente quatre étape de la vie de Saint Maudé, couronnées des armoiries de Ploemeur. La voûte est composée d’une charpente en berceau qui retombe sur des murs en petit appareil.

La façade Ouest se trouve surmontée d’un clocheton dominant une couverture d’ardoises.

La fontaine de St Maudé, datée de 1635, se situe à 300 mètres au sud-est.

Mobilier conservé à l’intérieur de la chapelle

Statue de Saint Pierre, XVIIe siècle

Statue de Sainte Marie Madeleine, XVIIe siècle

Statue de saint Jean, XVIIe siècle

Statue de Saint Nicolas, XVIIe siècle

Statue de Saint Vincent, XVIIe siècle

Statue de Saint Maudé, XVIIIe siècle

Statue de Saint Barthélémy, XVIIIe siècle

Statue de Crucifixion, XVIIIe siècle

Comité de chapelle

Cette dynamique association s’est créé le 20 décembre 1984, sous le nom des « amis de St Maudé ». Le but de cette association était de sauvegarder la chapelle et sa fontaine. Depuis plus de vingt ans, une véritable collaboration avec la municipalité et le conseil général a permis de restaurer la chapelle et son mobilier. La pardon annuel a lieu le lundi de la Pentecôte.

Contact : Jean Paul Le Mélédo : 02 97 83 41 50

28 février 2006

Chapelle Saint Léonard

Historiquecopie_de_30.07.05

L’existence de la chapelle Saint Léonard se trouve attestée dès le XVIe siècle. Édifiée au village de Kerantonnel, elle dépendait jusqu’à la révolution de la frairie de Kereven, l’une des subdivisions de la « grande paroisse ».

On ne sait rien de ses fondateurs, si ce n’est la célébration de mariage depuis les années 1630. Sa cloche porte l’inscription : Cloche de SAINT LEONARD, Joseph BRANGOLO parrain, Françoise LE MECHEC marraine, Bingamin VIDELO recteur, RAYNAL m’a fait à LORIENT 1816.

Le pardon de Saint Léonard semble avoir été très suivi, notamment par les jeunes mamans, comme le prouve le bulletin écrit de la main du recteur dans les années 1920 où il insiste sur la participation toujours importante des mères ayant des enfants en bas âge. Cette pratique semble s’être poursuivie jusque dans les années 1970.

Une première campagne de restauration a été menée dans les années 1980, époque à laquelle la toiture, la voûte et les crépis furent rénovés.

Description architecturale

De plan rectangulaire simple, la chapelle St Léonard comporte un chevet plat. Dans cet édifice à vaisseau unique, une charpente en bois lambrissée, décorée autrefois de têtes de crocodiles, surmonte des murs en pierre de taille.

Trois verrières, datant des années 1980 et œuvre de M. Du Vorsent, participent à l’éclairage de la nef.

Une barrière de communion sépare le chœur de la nef. Trois niches en pierre sont aménagées dans le mur du chevet, ainsi qu’un bénitier dans le mur Sud de la nef à droite.

A l’extérieur, un crépi blanc recouvre l’intégralité des murs, une croix surmonte la façade du chevet et le clocheton la façade Ouest.

Sur la façade Est, on peut observer une croix dessinée dans la maçonnerie au-dessus du vitrail du chevet.

Au coin de la façade, la pierre d’angle du pignon représente le bas d’un corps, jambes repliées. Réemploi d’une chapelle Saint Michel dont il n’existe plus de traces ?

Devant la porte Sud, près d’un ancien bénitier (ou lanterne des morts ?) une croix latine comporte une vague inscription en creux, 1 cupule et 3 entailles. Lorsqu’à la fin du jour le soleil est rasant sur le calvaire, on distingue un Christ au centre de la croix (coté chapelle).

Le mur de l’enclos a été construit en 1997 selon les plans du XVIIe siècle.

La jolie fontaine de Saint Léonard est située à 200 mètres à l’est de la chapelle (chemin d’accès à droite, y compris pour personne à mobilité réduite)

Le mobilier conservé à l’intérieur de la chapelle

Statue d’une Sainte Femme, XVIe siècle

Statue de Saint Léonard XVIe siècle

Statue de Saint Roch avec son chien, XIXe siècle

Le comité de chapelle

En 1992, une association s’est créée avec les anciens et actuels habitants du village de Kerantonel, baptisée « Diwallerien Chapel Sant Leonard » (les gardiens de la chapelle Saint Léonard). Ces bénévoles actifs ont relancé le pardon, qui a lieu chaque année le premier dimanche de juillet, et une politique de restauration aussi bien architecturale que mobilière. Ils se relaient l’été et assurent une permanence pour que le public puisse accéder à la chapelle. Ils ont également édité une plaquette disponible à l’entrée l’édifice.

Contact : Jean-Yves Radigois : 02 97 85 27 21

D’après l’exposition « la paroisse au trente chapelles » - août 2001.
Photos archives ville de Ploemeur

28 février 2006

Chapelle Notre Dame de la Garde

 

HistoriqueDSC03166


Une ancienne conserverie :

L'industrie de la conserve est une tradition qui remonte à l'antiquité comme le prouvent les cuves à garum de Douarnenez. Au XIXe siècle, les conserveries sont très concentrées sur la cote, notamment lorientaise qui en comprenait une dizaine dont celle de Lomener.

De la conserverie à la chapelle :

Jusqu'au XXe siècle, faute de chapelle à Lomener, ses habitants fréquentaient celle de Saint Bieuzy ou l'église paroissiale. Pourtant un sanctuaire dédié à Saint Hilaire semble avoir existé dès le XIIe siècle. La statue de ce dernier aurait même été empruntée par les Groisillons qui disposaient d'une chapelle dédiée au nom du même saint dans leur île au lieu dit « Lomener ».

En 1918, la conserverie qui appartient à la société Griffon et que la crise à conduite à la fermeture, est mise à la disposition des pêcheurs afin qu'ils y entreposent leur matériel. Par la suite, une partie de l'usine est transformée en chapelle, avant que tout l'édifice ne le soit dans les années 1960. Cependant, dès 1920, le culte y était célébré et le premier pardon avait lieu en 1922. Le recteur y fait régulièrement allusion dans ses bulletins paroissiaux, précisant que souvent les habitants de Lomener et ses pêcheurs n'osaient entrer dans cette chapelle un peu spéciale ...

La chapelle aujourd'hui :

Malgré les aménagements nécessaires apportés, l'édifice a su conserver une atmosphère particulière où la présence des pêcheurs est encore décelable à de petits clins-d'oeils : ex-voto posé sur des casiers à pêche, clé à sardine ...

Cet exemple isolé de réutilisation d'un site insdustriel en un lieu destiné au culte, prouve bien l'attachement des habitants de Lomener à une tradition ancestrale et quasi-quotidienne, celle de la pêche.

 

Description architecturale

De plan rectangulaire simple, la chapelle de Lomener comporte un chevet plat. Dans cet édifice à vaisseau unique où le transept est inexistant, des piliers massifs en bois soutiennent une voûte en berceau lambrissée, qui retombe sur des murs composés de petit appareillage de pierres.

Trois verrières du XXe siècle participent à l’éclairage de la nef. Ces trois vitraux contemporains adoptent une forme de rose.

A l’extérieur , la façade ne comporte pas de signe particulier, mis à part le clocheton érigé au sommet de la façade ouest, œuvre de M. Demattéo, mais une petite croix en pierre a été assez récemment placée à l’entrée de la chapelle.

Le mobilier conservé à l’intérieur de la chapelle

Statue de Christ en Croix, XVIIe siècle

Statue de Saint Germain, XIXe siècle

Maquette de procession Le Saint Pierre, XIXe siècle

Maquette du Bieuzy, XXe siècle

Maquette du Saint Yves, XXe siècle

Le comité de la chapelle

Un comité de chapelle fondé en 1982 participe activement à la vie de la chapelle par le biais des célébrations hebdomadaires, l’entretien, le pardon annuel …

Contact : Henri Allain 02 97 82 95 02

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