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paroisse
13 mai 2016

Pèlerinage en Terre Sainte

Du 18 au 26 mai, le doyenné de Ploemeur - Larmor-Plage accompagné de quelques fidèles diocésains sera en Terre Sainte.

En fonction de l'intensité du programme, un compte rendu quotidien sera publié sur la page facebook "le doyenné de Ploemeur en Terre Sainte".

Pour avoir accès à cette page, il n'est pas utile d'être abonné à ce réseau social. Il faut suffit de cliquer sur le lien suivant : https://www.facebook.com/doyennedeploemeurenterresainte

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13 mai 2016

Dimanche 15 mai 2016 - Solennité du Seigneur

 

Dimanche 15 mai 2016 - Solennité du Seigneur


Messe de la veille au soir

1ère lecture : « On l’appela Babel, car c’est là que le Seigneur embrouilla la langue des habitants de toute la terre » (Gn 11, 1-9)

Lecture du livre de la Genèse

Toute la terre avait alors la même langue et les mêmes mots.
    Au cours de leurs déplacements du côté de l’orient,
les hommes découvrirent une plaine en Mésopotamie,
et s’y établirent.
    Ils se dirent l’un à l’autre :
« Allons ! fabriquons des briques et mettons-les à cuire ! »
Les briques leur servaient de pierres,
et le bitume, de mortier.
    Ils dirent :
« Allons ! bâtissons-nous une ville,
avec une tour dont le sommet soit dans les cieux.
Faisons-nous un nom,
pour ne pas être disséminés sur toute la surface de la terre. »
    Le Seigneur descendit pour voir la ville et la tour
que les hommes avaient bâties.
    Et le Seigneur dit :
« Ils sont un seul peuple,
ils ont tous la même langue :
s’ils commencent ainsi,
rien ne les empêchera désormais
de faire tout ce qu’ils décideront.
    Allons ! descendons, et là, embrouillons leur langue :
qu’ils ne se comprennent plus les uns les autres. »
    De là, le Seigneur les dispersa
sur toute la surface de la terre.
Ils cessèrent donc de bâtir la ville.
    C’est pourquoi on l’appela Babel,
car c’est là que le Seigneur embrouilla
la langue des habitants de toute la terre ;
et c’est de là qu’il les dispersa
sur toute la surface de la terre.


    – Parole du Seigneur.


OU BIEN

1ère lecture : « Le Seigneur descendit sur le sommet du Sinaï devant tout le peuple » (Ex 19, 3-8a.16-20b)

Lecture du livre de l’Exode

En ces jours-là,
    Moïse monta vers Dieu.
Le Seigneur l’appela du haut de la montagne :
« Tu diras à la maison de Jacob,
et tu annonceras aux fils d’Israël :
    Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Égypte,
comment je vous ai portés comme sur les ailes d’un aigle
et vous ai amenés jusqu’à moi.
    Maintenant donc, si vous écoutez ma voix et gardez mon alliance,
vous serez mon domaine particulier parmi tous les peuples
car toute la terre m’appartient ;
    mais vous, vous serez pour moi un royaume de prêtres, une nation sainte.
Voilà ce que tu diras aux fils d’Israël. »
    Moïse revint et convoqua les anciens du peuple,
il leur exposa tout ce que le Seigneur avait ordonné.
    Le peuple tout entier répondit, unanime :
« Tout ce que le Seigneur a dit, nous le mettrons en pratique. »
    Le troisième jour, dès le matin,
il y eut des coups de tonnerre, des éclairs,
une lourde nuée sur la montagne,
et une puissante sonnerie de cor ;
dans le camp, tout le peuple trembla.
    Moïse fit sortir le peuple hors du camp, à la rencontre de Dieu,
et ils restèrent debout au pied de la montagne.
    La montagne du Sinaï était toute fumante,
car le Seigneur y était descendu dans le feu ;
la fumée montait, comme la fumée d’une fournaise,
et toute la montagne tremblait violemment.
    La sonnerie du cor était de plus en plus puissante.
Moïse parlait,
et la voix de Dieu lui répondait.
    Le Seigneur descendit sur le sommet du Sinaï,
il appela Moïse sur le sommet de la montagne.


    – Parole du Seigneur.

OU BIEN


1ère lecture : « Ossements desséchés, je vais faire entrer en vous l’esprit, et vous vivrez » (Ez 37, 1-14)

Lecture du livre du prophète Ézékiel

En ces jours-là,
    la main du Seigneur se posa sur moi,
par son esprit il m’emporta
et me déposa au milieu d’une vallée ;
elle était pleine d’ossements.
    Il me fit circuler parmi eux ;
le sol de la vallée en était couvert,
et ils étaient tout à fait desséchés.
    Alors le Seigneur me dit :
« Fils d’homme, ces ossements peuvent-ils revivre ? »
Je lui répondis :
« Seigneur Dieu, c’est toi qui le sais ! »
    Il me dit alors :
« Prophétise sur ces ossements.
Tu leur diras :
Ossements desséchés, écoutez la parole du Seigneur :
    Ainsi parle le Seigneur Dieu à ces ossements :
Je vais faire entrer en vous l’esprit,
et vous vivrez.
    Je vais mettre sur vous des nerfs,
vous couvrir de chair,
et vous revêtir de peau ;
je vous donnerai l’esprit,
et vous vivrez.
Alors vous saurez que Je suis le Seigneur. »


    Je prophétisai, comme j’en avais reçu l’ordre.
Pendant que je prophétisais, il y eut un bruit,
puis une violente secousse,
et les ossements se rapprochèrent les uns des autres.
    Je vis qu’ils se couvraient de nerfs,
la chair repoussait,
la peau les recouvrait,
mais il n’y avait pas d’esprit en eux.
    Le Seigneur me dit alors :
« Adresse une prophétie à l’esprit,
prophétise, fils d’homme.
Dis à l’esprit :
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Viens des quatre vents, esprit !
Souffle sur ces morts, et qu’ils vivent ! »
    Je prophétisai, comme il m’en avait donné l’ordre,
et l’esprit entra en eux ;
ils revinrent à la vie,
et ils se dressèrent sur leurs pieds :
c’était une armée immense !


    Puis le Seigneur me dit :
« Fils d’homme, ces ossements,
c’est toute la maison d’Israël.
Car ils disent :
‘Nos ossements sont desséchés,
notre espérance est détruite,
nous sommes perdus !’
    C’est pourquoi, prophétise.
Tu leur diras :
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Je vais ouvrir vos tombeaux
et je vous en ferai remonter, ô mon peuple,
et je vous ramènerai sur la terre d’Israël.
    Vous saurez que Je suis le Seigneur,
quand j’ouvrirai vos tombeaux
et vous en ferai remonter, ô mon peuple !
    Je mettrai en vous mon esprit, et vous vivrez ;
je vous donnerai le repos sur votre terre.
Alors vous saurez que Je suis le Seigneur :
j’ai parlé et je le ferai
– oracle du Seigneur. »


    – Parole du Seigneur.

OU BIEN

1ère lecture : « Sur mes serviteurs et mes servantes je répandrai mon Esprit en ces jours-là » (Jl 3, 1-5a)

Lecture du livre du prophète Joël

Ainsi parle le Seigneur :
    Je répandrai mon esprit
sur tout être de chair,
vos fils et vos filles prophétiseront,
vos anciens seront instruits par des songes,
et vos jeunes gens par des visions.
    Même sur les serviteurs et sur les servantes
je répandrai mon esprit en ces jours-là.
    Je ferai des prodiges au ciel et sur la terre :
du sang, du feu, des nuages de fumée.
    Le soleil sera changé en ténèbres,
et la lune sera changée en sang,
avant que vienne le jour du Seigneur,
jour grand et redoutable.
    Alors, quiconque invoquera le nom du Seigneur
sera sauvé.


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 103 (104), 1-2a, 24.35c, 27-28 , 29bc-30

R/

Ô Seigneur, envoie ton Esprit
qui renouvelle la face de la terre !

ou :

Alléluia !

(Ps 103, 30)

Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !

 

Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur !
Tout cela, ta sagesse l’a fait ;
la terre s’emplit de tes biens.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !

 

Tous, ils comptent sur toi
pour recevoir leur nourriture au temps voulu.
Tu donnes : eux, ils ramassent ;
tu ouvres la main : ils sont comblés.

 

Tu reprends leur souffle, ils expirent
et retournent à leur poussière.
Tu envoies ton souffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la face de la terre.

2ème lecture : « L’Esprit intercède par des gémissements inexprimables » (Rm 8, 22-27)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains

Frères,
    nous le savons bien,
la création tout entière gémit,
elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore.
    Et elle n’est pas seule.
Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ;
nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint,
mais nous attendons notre adoption
et la rédemption de notre corps.
    Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance ;
voir ce qu’on espère, ce n’est plus espérer :
ce que l’on voit, comment peut-on l’espérer encore ?
    Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas,
nous l’attendons avec persévérance.
    Bien plus, l’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse,
car nous ne savons pas prier comme il faut.
L’Esprit lui-même intercède pour nous
par des gémissements inexprimables.
    Et Dieu, qui scrute les cœurs,
connaît les intentions de l’Esprit
puisque c’est selon Dieu
que l’Esprit intercède pour les fidèles.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Des fleuves d’eau vive couleront » (Jn 7, 37-39)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Viens, Esprit Saint !
    Emplis le cœur de tes fidèles !
    Allume en eux le feu de ton amour !
    Alléluia.


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    Au jour solennel où se terminait la fête des Tentes,
Jésus, debout, s’écria :
« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi,
et qu’il boive,
    celui qui croit en moi !
Comme dit l’Écriture :
De son cœur
couleront des fleuves d’eau vive. »
    En disant cela, il parlait de l’Esprit Saint
qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en lui.
En effet, il ne pouvait y avoir l’Esprit
puisque Jésus n’avait pas encore été glorifié.


    – Acclamons la Parole de Dieu.


MESSE DU JOUR

1ère lecture : « Tous furent remplis d’Esprit Saint et se mirent à parler en d’autres langues » (Ac 2, 1-11)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

Quand arriva le jour de la Pentecôte,
au terme des cinquante jours après Pâques,
ils se trouvaient réunis tous ensemble.
    Soudain un bruit survint du ciel
comme un violent coup de vent :
la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière.
    Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu,
qui se partageaient,
et il s’en posa une sur chacun d’eux.
    Tous furent remplis d’Esprit Saint :
ils se mirent à parler en d’autres langues,
et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit.


    Or, il y avait, résidant à Jérusalem,
des Juifs religieux,
venant de toutes les nations sous le ciel.
    Lorsque ceux-ci entendirent la voix qui retentissait,
ils se rassemblèrent en foule.
Ils étaient en pleine confusion
parce que chacun d’eux entendait dans son propre dialecte
ceux qui parlaient.
    Dans la stupéfaction et l’émerveillement, ils disaient :
« Ces gens qui parlent
ne sont-ils pas tous Galiléens ?
    Comment se fait-il que chacun de nous les entende
dans son propre dialecte, sa langue maternelle ?
    Parthes, Mèdes et Élamites,
habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce,
de la province du Pont et de celle d’Asie,
    de la Phrygie et de la Pamphylie,
de l’Égypte et des contrées de Libye proches de Cyrène,
Romains de passage,
    Juifs de naissance et convertis,
Crétois et Arabes,
tous nous les entendons
parler dans nos langues des merveilles de Dieu. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 103 (104), 1ab.24ac, 29bc-30, 31.34

R/

Ô Seigneur, envoie ton Esprit
qui renouvelle la face de la terre !
ou :

Alléluia !

(cf. Ps 103, 30)

Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur !
la terre s’emplit de tes biens.

 

Tu reprends leur souffle, ils expirent
et retournent à leur poussière.
Tu envoies ton souffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la face de la terre.

 

Gloire au Seigneur à tout jamais !
Que Dieu se réjouisse en ses œuvres !
Que mon poème lui soit agréable ;
moi, je me réjouis dans le Seigneur.

2ème lecture : « Tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu » (Rm 8, 8-17)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains

Frères,
    ceux qui sont sous l’emprise de la chair
ne peuvent pas plaire à Dieu.
    Or, vous, vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair,
mais sous celle de l’Esprit,
puisque l’Esprit de Dieu habite en vous.
Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ
ne lui appartient pas.
    Mais si le Christ est en vous,
le corps, il est vrai, reste marqué par la mort
à cause du péché,
mais l’Esprit vous fait vivre,
puisque vous êtes devenus des justes.
    Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts
habite en vous,
celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts
donnera aussi la vie à vos corps mortels
par son Esprit qui habite en vous.


    Ainsi donc, frères, nous avons une dette,
mais elle n’est pas envers la chair
pour devoir vivre selon la chair.
    Car si vous vivez selon la chair,
vous allez mourir ;
mais si, par l’Esprit,
vous tuez les agissements de l’homme pécheur,
vous vivrez.
    En effet, tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu,
ceux-là sont fils de Dieu.
    Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves
et vous ramène à la peur ;
mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ;
et c’est en lui que nous crions
« Abba ! », c’est-à-dire : Père !
    C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit
que nous sommes enfants de Dieu.
    Puisque nous sommes ses enfants,
nous sommes aussi ses héritiers :
héritiers de Dieu,
héritiers avec le Christ,
si du moins nous souffrons avec lui
pour être avec lui dans la gloire.


    – Parole du Seigneur.

Séquence : ()

Viens, Esprit Saint, en nos cœurs
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.

 

Viens en nous, père des pauvres,
viens, dispensateur des dons,
viens, lumière de nos cœurs.

 

Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.

 

Dans le labeur, le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort.

 

Ô lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.

 

Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.

 

Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

 

Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.

 

À tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient
donne tes sept dons sacrés.

 

Donne mérite et vertu,
donne le salut final,
donne la joie éternelle. Amen

Evangile : « L’Esprit Saint vous enseignera tout » (Jn 14, 15-16.23b-26)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Viens, Esprit Saint !
    Emplis le cœur de tes fidèles !
    Allume en eux le feu de ton amour !
    Alléluia.


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Si vous m’aimez,
vous garderez mes commandements.
    Moi, je prierai le Père,
et il vous donnera un autre Défenseur
qui sera pour toujours avec vous.
    Si quelqu’un m’aime,
il gardera ma parole ;
mon Père l’aimera,
nous viendrons vers lui
et, chez lui, nous nous ferons une demeure.
    Celui qui ne m’aime pas
ne garde pas mes paroles.
Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi :
elle est du Père, qui m’a envoyé.
    Je vous parle ainsi,
tant que je demeure avec vous ;
    mais le Défenseur,
l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom,
lui, vous enseignera tout,
et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »
 

    – Acclamons la Parole de Dieu.


Source : http://www.aelf.org/

6 mai 2016

Dimanche 8 mai 2016 - 7ème Dimanche de Pâques

Dimanche 8 mai 2016 - 7ème Dimanche de Pâques


1ère lecture : « Voici que je contemple le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Ac 7, 55-60)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

    En ces jours-là,
Étienne était en face de ses accusateurs.
    Rempli de l’Esprit Saint,
il fixait le ciel du regard :
il vit la gloire de Dieu,
et Jésus debout à la droite de Dieu.
    Il déclara :
« Voici que je contemple les cieux ouverts
et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. »
    Alors ils poussèrent de grands cris
et se bouchèrent les oreilles.
Tous ensemble, ils se précipitèrent sur lui,
    l’entraînèrent hors de la ville
et se mirent à le lapider.
Les témoins avaient déposé leurs vêtements
aux pieds d’un jeune homme appelé Saul.
    Étienne, pendant qu’on le lapidait, priait ainsi :
« Seigneur Jésus, reçois mon esprit. »
    Puis, se mettant à genoux, il s’écria d’une voix forte :
« Seigneur, ne leur compte pas ce péché. »
Et, après cette parole, il s’endormit dans la mort.


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 96 (97), 1-2b, 6.7c, 9

R/

Le Seigneur est roi,
le Très-Haut sur toute la terre !
ou :

Alléluia !

(Ps 96, 1a.9a)

Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
justice et droit sont l’appui de son trône.

 

Les cieux ont proclamé sa justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.
À genoux devant lui, tous les dieux !

 

Tu es, Seigneur, le Très-Haut
sur toute la terre :
tu domines de haut tous les dieux.

2ème lecture : « Viens, Seigneur Jésus ! » (Ap 22, 12-14.16-17.20)

Lecture de l’Apocalypse de saint Jean

Moi, Jean,
j’ai entendu une voix qui me disait :
    « Voici que je viens sans tarder,
et j’apporte avec moi le salaire
que je vais donner à chacun selon ce qu’il a fait.
    Moi, je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier,
le commencement et la fin.
    Heureux ceux qui lavent leurs vêtements :
ils auront droit d’accès à l’arbre de la vie
et, par les portes, ils entreront dans la ville.
    Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange
vous apporter ce témoignage au sujet des Églises.
Moi, je suis le rejeton, le descendant de David,
l’étoile resplendissante du matin. »
    L’Esprit et l’Épouse disent :
« Viens ! »
Celui qui entend, qu’il dise :
« Viens ! »
Celui qui a soif,
qu’il vienne.
Celui qui le désire,
qu’il reçoive l’eau de la vie,
gratuitement.


    Et celui qui donne ce témoignage déclare :
« Oui, je viens sans tarder. »
– Amen ! Viens, Seigneur Jésus !


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Qu’ils deviennent parfaitement un » (Jn 17, 20-26)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    Je ne vous laisserai pas orphelins, dit le Seigneur,
    je reviens vers vous, et votre cœur se réjouira.
    Alléluia.
    (cf. Jn 14, 18)


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi :
« Père saint,
    je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là,
mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.
    Que tous soient un,
comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi.
Qu’ils soient un en nous, eux aussi,
pour que le monde croie que tu m’as envoyé.
    Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée,
pour qu’ils soient un comme nous sommes UN :
    moi en eux, et toi en moi.
Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un,
afin que le monde sache que tu m’as envoyé,
et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.
    Père,
ceux que tu m’as donnés,
je veux que là où je suis,
ils soient eux aussi avec moi,
et qu’ils contemplent ma gloire,
celle que tu m’as donnée
parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.
    Père juste,
le monde ne t’a pas connu,
mais moi je t’ai connu,
et ceux-ci ont reconnu
que tu m’as envoyé.
    Je leur ai fait connaître ton nom,
et je le ferai connaître,
pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux,
et que moi aussi, je sois en eux. »


    – Acclamons la Parole de Dieu.



Source : http://www.aelf.org/

 

5 mai 2016

C’est quoi l’Ascension ?


Nous sommes saturés, du matin au soir, de messages commerciaux éphémères. L’ascension est un rendez-vous spirituel essentiel.
Grande date du calendrier chrétien entre Pâques et Pentecôte, cette fête relate la dernière rencontre entre Jésus ressuscité et ses disciples. « Tandis qu’il les bénissait, il fut emporté au ciel » dit l’évangéliste Luc.

Pour les croyants, monter aux cieux c’est rejoindre Dieu. Ici, nulle question de magie ou d’action spectaculaire. Le Christ n’est plus visible, mais il n’abandonne pas ses disciples. Il leur promet la venue de l’Esprit à la Pentecôte.

ascensionGiottoArena

Pour les chrétiens, le visible et l’invisible ne sont donc pas des domaines séparés : « Le Dieu qui se révèle dans le Christ est étonnant. Il se donne en s’effaçant » écrit l’évêque académicien Claude Dagens. Serions-nous loin des réalités sociales et temporelles en fêtant l’Ascension ?
Bien au contraire !

Tandis que nous croulons chaque jour sous une visibilité clinquante, agressive et impudique, l’Ascension propose une juste distance, un respect de l’intimité, une invisibilité respectueuse de l’homme.

L’Ascension dit que l’homme dépasse… l’homme !
Dans l’histoire du christianisme, cette fête s’établit vers le IVème siècle avec une procession à Jérusalem se rendant vers le Mont des Oliviers, lieu de l’arrestation du Christ. L’Ascension est, en France, depuis le Concordat signé entre Bonaparte et Pie VII, une des quatre fêtes légalement chômées, avec Noël, l’Assomption et la Toussaint.
L’Ascension, pour beaucoup, est synonyme de pont, de bouchons, d’escapades printanières…. Pour le journalisme, elle est un « marronnier » de l’actualité religieuse. Dans le contexte d’une société en quête de repères elle peut devenir, pour l’homme pressé, une halte qui ressource. Elle n’est pas fuite du temps. Elle procure une nouvelle vision du monde.

Père Bernard Podvin
Ancien porte-parole de la Conférence des évêques de France

Source : http://www.eglise.catholique.fr/
Plus d'infos : cliquez ici

3 mai 2016

Jeudi 5 mai 2016 - Ascension - Solennité du Seigneur

 

Jeudi 5 mai 2016 - Ascension - Solennité du Seigneur



1ère lecture : « Tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva » (Ac 1, 1-11)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

Cher Théophile,
dans mon premier livre
j’ai parlé de tout ce que Jésus a fait et enseigné
depuis le moment où il commença,
    jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel,
après avoir, par l’Esprit Saint, donné ses instructions
aux Apôtres qu’il avait choisis.
    C’est à eux qu’il s’est présenté vivant après sa Passion ;
il leur en a donné bien des preuves,
puisque, pendant quarante jours, il leur est apparu
et leur a parlé du royaume de Dieu.


    Au cours d’un repas qu’il prenait avec eux,
il leur donna l’ordre de ne pas quitter Jérusalem,
mais d’y attendre que s’accomplisse la promesse du Père.
Il déclara :
« Cette promesse, vous l’avez entendue de ma bouche :
    alors que Jean a baptisé avec l’eau,
vous, c’est dans l’Esprit Saint
que vous serez baptisés d’ici peu de jours. »
    Ainsi réunis, les Apôtres l’interrogeaient :
« Seigneur, est-ce maintenant le temps
où tu vas rétablir le royaume pour Israël ? »
    Jésus leur répondit :
« Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments
que le Père a fixés de sa propre autorité.
    Mais vous allez recevoir une force
quand le Saint-Esprit viendra sur vous ;
vous serez alors mes témoins
à Jérusalem,
dans toute la Judée et la Samarie,
et jusqu’aux extrémités de la terre. »


    Après ces paroles, tandis que les Apôtres le regardaient,
il s’éleva,
et une nuée vint le soustraire à leurs yeux.
    Et comme ils fixaient encore le ciel
où Jésus s’en allait,
voici que, devant eux,
se tenaient deux hommes en vêtements blancs,
    qui leur dirent :
« Galiléens,
pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ?
Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous,
viendra de la même manière
que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume : Ps 46 (47), 2-3, 6-7, 8-9

R/

Dieu s’élève parmi les ovations,
le Seigneur, aux éclats du cor.
ou :

Alléluia !

(Ps 46, 6)

Tous les peuples, battez des mains,
acclamez Dieu par vos cris de joie !
Car le Seigneur est le Très-Haut, le redoutable,
le grand roi sur toute la terre.

 

Dieu s’élève parmi les ovations,
le Seigneur, aux éclats du cor.
Sonnez pour notre Dieu, sonnez,
sonnez pour notre roi, sonnez !

 

Car Dieu est le roi de la terre :
que vos musiques l’annoncent !
Il règne, Dieu, sur les païens,
Dieu est assis sur son trône sacré.

2ème lecture : « Le Christ est entré dans le ciel lui-même » (He 9, 24-28 ; 10, 19-23)

Lecture de la lettre aux Hébreux

    Le Christ n’est pas entré
dans un sanctuaire fait de main d’homme,
figure du sanctuaire véritable ;
il est entré dans le ciel même,
afin de se tenir maintenant pour nous
devant la face de Dieu.
    Il n’a pas à s’offrir lui-même plusieurs fois,
comme le grand prêtre qui, tous les ans,
entrait dans le sanctuaire
en offrant un sang qui n’était pas le sien ;
    car alors, le Christ aurait dû plusieurs fois souffrir la Passion
depuis la fondation du monde.
Mais en fait, c’est une fois pour toutes,
à la fin des temps,
qu’il s’est manifesté
pour détruire le péché par son sacrifice.
    Et, comme le sort des hommes est de mourir une seule fois
et puis d’être jugés,
    ainsi le Christ s’est-il offert une seule fois
pour enlever les péchés de la multitude ;
il apparaîtra une seconde fois,
non plus à cause du péché,
mais pour le salut de ceux qui l’attendent.


     Frères, c’est avec assurance
que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire
grâce au sang de Jésus :
    nous avons là un chemin nouveau et vivant
qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ;
or, ce rideau est sa chair.
    Et nous avons le prêtre par excellence,
celui qui est établi sur la maison de Dieu.
    Avançons-nous donc vers Dieu
avec un cœur sincère
et dans la plénitude de la foi,
le cœur purifié de ce qui souille notre conscience,
le corps lavé par une eau pure.
    Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance,
car il est fidèle, celui qui a promis.


    – Parole du Seigneur.

Evangile : « Tandis qu’il les bénissait, il était emporté au ciel » (Lc 24, 46-53)

    Acclamation :

    Alléluia. Alléluia.
    De toutes les nations, faites des disciples,
    dit le Seigneur.
    Moi, je suis avec vous tous les jours
    jusqu’à la fin du monde.
    Alléluia.
    (Mt 28, 19a.20b)


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus ressuscité, apparaissant à ses disciples,
            leur dit :
« Il est écrit que le Christ souffrirait,
qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,
    et que la conversion serait proclamée en son nom,
pour le pardon des péchés,
à toutes les nations,
en commençant par Jérusalem.
    à vous d’en être les témoins.
    Et moi, je vais envoyer sur vous
ce que mon Père a promis.
Quant à vous, demeurez dans la ville
jusqu’à ce que vous soyez revêtus
d’une puissance venue d’en haut. »
    Puis Jésus les emmena au dehors, jusque vers Béthanie ;
et, levant les mains, il les bénit.
    Or, tandis qu’il les bénissait,
il se sépara d’eux
et il était emporté au ciel.
    Ils se prosternèrent devant lui,
puis ils retournèrent à Jérusalem, en grande joie.
    Et ils étaient sans cesse dans le Temple
à bénir Dieu.


    – Acclamons la Parole de Dieu.



Source : http://www.aelf.org/

 

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1 mai 2016

1er mai : fête de St Joseph Artisan

La fête de saint Joseph Artisan, fixée au 1er mai par le pape Pie XII, succède à la solennité de saint Joseph qui se célébra jusqu'en 1955. Le monde du travail prend une conscience grandissante de son importance et c'est le rôle de l'Église de lui enseigner toute sa dignité; la figure de saint Joseph y contribue merveilleusement. Cette fête de saint Joseph est une triple fête patronale: fête de l'Église, fête de la famille et du foyer, fête du travail et de l'atelier. En était-il une qui fût davantage dans l'esprit de l'Évangile et dans l'esprit des temps nouveaux?

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La présence de Jésus dans l'atelier de Nazareth enseigna à saint Joseph le prix des heures pénibles, et le dur labeur accepté comme une réparation pour l'impudence de l'homme à faire fi des lois de Dieu, a acquis grâce au Christ, une valeur rédemptrice. Artisan avec Dieu créateur, frère de travail de Jésus-Ouvrier, associé avec Lui au rachat du monde, saint Joseph n'attirera jamais trop les regards et la prière de notre siècle.

C'est pourquoi l'Église, s'inspirant de la Tradition qui baptisa autrefois quantité de fêtes païennes pour les doter d'un contenu chrétien tout nouveau, plaça la fête civile du travail sous le puissant patronage de saint Joseph. Ouvrier toute sa vie, qui mieux que lui rendit grâces à Dieu le Père en son labeur de chaque jour? C'est ce modeste artisan que Dieu choisit pour veiller sur l'enfance du Verbe incarné venu sauver le monde par l'humilité de la croix.

«N'est-il pas le fils du charpentier?» disait-on du Sauveur. Joseph, connu à Nazareth comme l'époux de Marie et le père de Jésus, homme juste, sans autres ressources que son métier, Joseph, ce fugitif de la grandeur, nous apparaît comme le modèle achevé de l'ouvrier selon le Coeur de Dieu.

Modèle de travail, de fidélité, de dévouement, Joseph était prédestiné à devenir le patron de toute la classe ouvrière, prédominante de nos jours. Diligence, application, constance, sérénité, abnégation de soi, telles furent les vertus du saint charpentier de Nazareth. Le souci de l'accomplissement de la Volonté du Père qui a dit: «Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front,» animait l'âme de Joseph artisan.

Par ses paroles et par ses exemples, Joseph nous enseigne l'humilité, la pauvreté, la mortification du corps et le travail. Quand nous avons, comme dit l'Apôtre, la nourriture et le vêtement, contentons-nous-en; tenons-nous-en au nécessaire, sans aspirer au superflu. Apprenons du saint charpentier de Nazareth à envisager le travail, non comme un esclavage, mais comme un privilège de grandeur et de noblesse, car le travail expie le péché et sanctifie l'homme.

Rappelons-nous aussi que c'est l'effort et non le succès qui garantit le mérite et la récompense. Sur la terre, le travail est la suprême fonction de l'homme et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l'accomplir. Comme saint Joseph artisan, imprégnons notre travail de foi, d'espérance et de charité afin d'obtenir cette transfiguration divine des besognes ordinaires. Cet esprit surnaturel nous évitera le mécontentement et la mauvaise humeur. A l'exemple du saint Patriarche, que la prière se joigne à notre travail afin que notre travail devienne une prière.

Source : tiré de R. P. Frédéric de Ghyvelde, o.f.m., édition 1902 -- Dom Guéranger, L'Année Liturgique, p. 386 -- Méditations A.M.D.G., Année Sainte 1950 -- Supplément aux missels de Dom Lefebvre et du Missel quotidien des fidèles, par le P. J. Feder, S. J., p. 1115

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